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Meilleureréponse. blumette. 18 mai 2009 à 14:04. Bonjour, Biensure que non tu n'es pas trop jeune, moi j'ai 22 ans et enceinte de 5 mois 1/2!!! Maintenant il faut savoir que tu ne peux pas
LerĂšglement comportait la prĂ©sentation dâexcuses formelles, la reconnaissance de traitement injuste, la violation des droits de la personne, une indemnisation symbolique dâune valeur de 21 000 $ pour tout citoyen canadien dâorigine japonaise Ă©ligible ainsi que le versement de 12 millions de dollars Ă la communautĂ© japonaise au Canada pour lâĂ©tablissement de programmes et d
LaVille de MontrĂ©al a suspendu plus de 26 000 dossiers dâinfraction aux rĂšglements municipaux en traitement Ă la cour municipale depuis septembre dernier, par crainte dâun arrĂȘt du
Sperme: combien pour tomber enceinte ? Pour dĂ©buter une grossesse, plusieurs paramĂštres doivent ĂȘtre rĂ©unis. En moyenne, un millilitre de sperme Quel position aprĂšs rapport pour tomber enceinte ?
Unmagnifique outil, mais aussi une «coquille vide», selon les mots volontairement durs d'un magistrat : au palais de justice de Foix, ouvert en octobre 2015, on «gÚre la pénurie». Les
Site De Rencontre SĂ©rieux Et Gratuit International. Beaucoup de femmes se demandent aprĂšs avoir donnĂ© naissance Ă un bĂ©bĂ© si câest possible de tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement, juste aprĂšs le retour des rĂšgles. Bien que plusieurs femmes craignent le fait de retomber enceinte rapidement suite Ă un accouchement et donner naissance Ă un deuxiĂšme enfant, on remarque que d'autres ont du mal Ă concevoir de nouveau malgrĂ© des essais rĂ©pĂ©titifs. Une grossesse peut-elle survenir directement aprĂšs un accouchement ? Quelles sont les consĂ©quences dâune telle grossesse sur la production du lait chez une femme allaitante ? Quels sont les risques dâune seconde grossesse qui survient juste aprĂšs lâaccouchement ? Quelles sont les mĂ©thodes possibles pour prĂ©venir une deuxiĂšme grossesse non planifiĂ©e ? Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement les probabilitĂ©s chez la femme qui allaite Plusieurs femmes allaitantes refusent de prendre des contraceptifs car elles pensent que lâallaitement provoque Ă lui seul une baisse de fertilitĂ© et que ça sera presque impossible de tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement lorsquâon allaite. Cette idĂ©e nâest pas vraie Ă 100% parce que lâallaitement nâinhibe pas toujours lâovulation, donc câest tout Ă fait possible de concevoir de nouveau suite Ă un accouchement mĂȘme si on allaite au sein. En rĂ©alitĂ©, lâallaitement maternel peut prĂ©venir la survenue dâune grossesse indĂ©sirable seulement si certaines conditions sont respectĂ©es Ă savoir le bĂ©bĂ© est ĂągĂ© de moins de 6 mois, la femme allaite son bĂ©bĂ© jour et nuit, les rĂšgles sont encore absentes aprĂšs lâaccouchement. Selon les spĂ©cialistes de santĂ©, le nombre et la frĂ©quence des tĂ©tĂ©es favorisent ou empĂȘchent le retour du cycle chez la femme. Lâallaitement exclusif est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un moyen de contraception car lâhormone de la lactation appelĂ©e prolactine, qui est secrĂ©tĂ©e par lâorganisme de la femme allaitante, empĂȘche la sĂ©crĂ©tion des hormones qui favorisent lâovulation. Selon les statistiques, 90% des femmes qui pratiquent lâallaitement exclusif ne tombent pas enceintes durant les 6 premiers mois qui suivent lâaccouchement Ă condition que les menstruations soient toujours absentes. Une femme qui allaite son nouveau-nĂ© jour et nuit Ă sa demande et entre 6 et 7 fois par jour, aura alors un minimum de chances de tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement. De toute façon, il est recommandĂ© de se fier Ă un moyen de contraception plus efficace que lâallaitement maternel pour empĂȘcher une grossesse si vous ne dĂ©sirez pas avoir le bonheur de tomber enceinte une seconde fois juste aprĂšs lâaccouchement. Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement les probabilitĂ©s chez la femme qui nâallaite pas Une femme qui nâallaite pas au sein son petit aprĂšs quâelle ait accouchĂ© sĂ©crĂšte gĂ©nĂ©ralement des hormones qui favorisent lâovulation et le retour des rĂšgles. Par consĂ©quent, elle redevient fertile dans les 4 Ă 6 semaines aprĂšs lâaccouchement et sera capable de concevoir de nouveau. En outre, il faut signaler que les femmes ne se ressemblent pas. La fertilitĂ© peut alors ne pas revenir rapidement mĂȘme si la femme nâallaite pas au sein et le temps pour tomber enceinte de nouveau peut dans des cas trĂšs rares ĂȘtre plus long. Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement quels sont les risques ? Si vous souhaitez faire une planification familiale et espacer les naissances, il est alors crucial de suivre certaines rĂšgles pour ne pas tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement. La reprise des contraceptifs est fortement recommandĂ©e que ce soit pour les femmes qui allaitent au sein ou qui utilisent les prĂ©parations infantiles pour nourrir leurs bĂ©bĂ©s. Il faut toutefois choisir une mĂ©thode de contraception qui sâadapte Ă la nouvelle situation, surtout lorsque vous allaitez au sein, pour bien vous protĂ©ger. Voici certains moyens contraceptifs disponibles les pilules contraceptives, les prĂ©servatifs, le stĂ©rilet, le diaphragme. Il est Ă signaler que la pose dâun stĂ©rilet se fait 4 semaines aprĂšs lâaccouchement par voie basse et 2 mois aprĂšs lâaccouchement par cĂ©sarienne. Durant la pĂ©riode qui suit lâaccouchement, il est conseillĂ© dâemployer une autre mĂ©thode contraceptive pour minimiser les risques. Lisez aussi Comment tomber enceinte dâune fille des astuces qui marchent Quand faut-il commencer Ă utiliser les contraceptifs pour ne pas tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement ? Bien que la prĂ©vision de la date de lâovulation reste une chose impossible, il sera mieux de commencer lâutilisation des contraceptifs dĂšs que possible. La fertilitĂ© de la femme qui nâallaite pas au sein peut revenir trĂšs tĂŽt aprĂšs lâaccouchement parce que lâovulation peut avoir lieu entre deux et trois semaines. Mais la prise des pilules contraceptives doit ĂȘtre reportĂ©e jusquâau retour des rĂšgles. Entre temps, il est recommandĂ© dâutiliser un autre moyen de contraception. Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement y a-t-il des risques ? Durant la pĂ©riode de grossesse, lâorganisme subit Ă©normĂ©ment de changements et de modifications qui peuvent fatiguer la future maman. Plusieurs transformations physiques et physiologiques apparaissent pendant les mois de la grossesse comme la modification du volume utĂ©rin, lâaugmentation de la rĂ©sistance Ă lâinsuline, la dilatation des uretĂšres, lâaugmentation du volume sanguin, des modifications au niveau de lâappareil respiratoire, lâaugmentation du taux de triglycĂ©rides, etc. Ces changements ne sont pas permanents et tout revient dans lâordre aprĂšs lâaccouchement mais ça demande un peu de temps. Câest pour cette raison que les spĂ©cialistes recommandent dâattendre au moins 6 mois pour tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement. En ce qui concerne les femmes qui ont accouchĂ© par cĂ©sarienne, les experts conseillent dâattendre entre un an et un an et demi avant de tomber Ă nouveau enceintes parce que lâutĂ©rus doit se remettre avant la deuxiĂšme grossesse. Il faut aussi que la cicatrisation de lâutĂ©rus soit complĂšte avant de penser Ă concevoir. Pour les femmes allaitantes, il faut signaler que la production du lait chez la femme qui allaite peut baisser si elle tombe enceinte une deuxiĂšme fois aprĂšs un accouchement. Les hormones qui maintiennent la grossesse peuvent entrer en conflit avec la lactation et par la suite empĂȘcher la production du lait. Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement comment le prĂ©venir naturellement ? Si pour une raison ou une autre, vous prĂ©fĂ©rez ne pas utiliser de moyens contraceptifs alors que vous ne dĂ©sirez pas tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement, vous devez alors prĂ©venir une Ă©ventuelle grossesse Ă lâaide de mĂ©thodes naturelles. Dans ce cas, Ă©vitez tout simplement les rapports sexuels pendant la pĂ©riode de fertilitĂ©. Vous pouvez la calculer en vous basant sur la durĂ©e de votre cycle menstruel. Sinon, demandez Ă votre conjoint dâĂ©jaculer Ă lâextĂ©rieur de votre vagin pour que son sperme nâentre pas en contact avec vos ovocytes. Tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement avec le miracle de la grossesse Vous essayez de tomber enceinte aprĂšs lâaccouchement mais quelque chose ne va pas ? Quâest-ce qui vous empĂȘche de retomber enceinte aprĂšs le retour du cycle normal ? Est-ce que les problĂšmes dâinfertilitĂ© peuvent apparaĂźtre aprĂšs lâaccouchement ? Vous voulez dĂ©couvrir les rĂ©ponses et parvenir Ă tomber enceinte une seconde fois aprĂšs lâaccouchement ? Consultez le fameux ouvrage de Lisa Olson Le Miracle De La Grossesse » pour vous renseigner sur les mĂ©thodes qui permettent dâavoir dâautres enfants directement aprĂšs lâaccouchement. Cliquez ici pour plus de dĂ©tails sur Le Miracle De La Grossesse !
Pour favoriser lâimplantation, je recommande de prendre des plantes antioxydantes et oxygĂ©nantes comme le ginkgo petits-enfants, et surtout pas de sexe, pas de dĂ©placements en voiture, pas de sport, pas de charge pendant les 2 prochaines semaines ! & quot; . Quel mĂ©dicament pour nettoyer lâutĂ©rus ?Comment faire pour tomber enceinte naturellement ?Quels sont les causes de ne pas tomber enceinte lors de la pĂ©riode dâovulation ?Pourquoi ça prend du temps pour tomber enceinte ? Quel mĂ©dicament pour nettoyer lâutĂ©rus ? Dans certains cas, un mĂ©dicament misoprostol peut ĂȘtre administrĂ© par voie orale ou vaginale pour stimuler lâutĂ©rus et faciliter le passage des tissus gĂ©nĂ©ralement pendant quelques jours. Sur le mĂȘme sujet Est-ce que les puces se voient ? Comment nettoyer lâutĂ©rus naturellement? V-Steam », pour V-Steam, donc, le traitement de la zone intime, qui consiste Ă laver le vagin avec une plante â lâarmoise â pour stimuler la production dâhormones et maintenir la santĂ© utĂ©rine », pour rĂ©guler les menstruations, amĂ©liorer la circulation , favoriser la digestion, etc. Comment nettoyer votre utĂ©rus ? Une autre prĂ©caution est de prendre le savon de lâavant vers lâarriĂšre comme on le fait aprĂšs ĂȘtre allĂ© aux toilettes pour Ă©viter que les bactĂ©ries ne se propagent de lâanus au vagin. Ce geste, notamment, permet de prĂ©venir la cystite. Enfin, sĂ©chez la zone avec un coton-tige en tapotant un peu. A lire sur le mĂȘme sujet Comment Ă©crire 530 euros en lettre ? OĂč planter un cerisier bigarreau ? Comment rompre poliment ? Comment se dĂ©barrasser des douleurs neuropathiques ? Comment Ă©crire Appelle-moi ? Comment faire pour tomber enceinte naturellement ? Comment tomber enceinte plus rapidement ? Voir l'article Comment ne pas ĂȘtre visible sur Signal ? Nâattendez pas trop longtemps. Planifiez les relations au moment de lâovulation. Ăliminer les facteurs qui nuisent Ă la fertilitĂ© Manger une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Faites lâamour dans la bonne position. Avoir un orgasme. Comment obtenez-vous des conseils de votre grand-mĂšre enceinte? Bien entendu, alimentation et fertilitĂ© sont liĂ©es. Mais en plus de lâail, du fenouil et dâautres aliments riches en vitamine C, nos grands-mĂšres vont plus loin. Pour elles, certains nutriments leur permettent de tomber enceinte. Tout dâabord, lâhuile de bourrache qui amĂ©liorerait la qualitĂ© de la glaire cervicale. Avec quels traitements naturels tomber enceinte ? Le trĂšfle violet aide Ă rĂ©tablir un bon Ă©quilibre acido-basique dans le vagin et lâutĂ©rus. Lâhuile dâonagre, prise sous forme de gĂ©lule, amĂ©liorerait la qualitĂ© du cycle en augmentant la progestĂ©rone naturelle. Mac semble avoir fait ses preuves dans la qualitĂ© du sperme. Quels sont les causes de ne pas tomber enceinte lors de la pĂ©riode dâovulation ? Pour quâun ovule se fĂ©conde, il est nĂ©cessaire dâapporter quelques modifications Ă lâintĂ©rieur, mais si les spermatozoĂŻdes ne sont pas en mesure dâactiver ces modifications ou si lâovule nâest pas en mesure de les produire. , nous serons devant a. Sur le mĂȘme sujet Comment shift. manque de fertilisation. Quâest-ce qui bloque lâovulation ? Les troubles ovulatoires peuvent ĂȘtre causĂ©s par des troubles hormonaux tels que lâhyperprolactinĂ©mie â trop de prolactine, le vieillissement ovarien prĂ©-mĂ©nopause ou mĂ©nopause prĂ©coce ou le syndrome des ovaires polykystiques », dĂ©crit le Dr Elisabeth Paganelli. Est-il possible de ne pas tomber enceinte pendant lâovulation ? Bref OUI, il est possible de tomber enceinte en dehors de lâovulation. MĂȘme si une pĂ©riode dâovulation trĂšs courte est le moment idĂ©al, vous pouvez toujours tomber enceinte dans une fenĂȘtre fertile en ayant des contacts frĂ©quents avec votre partenaire. Pourquoi ça prend du temps pour tomber enceinte ? Et pour que la fĂ©condation se produise, il faut un ovocyte dâun cĂŽtĂ© et un spermatozoĂŻde de lâautre. Cependant, cela ne se produit que quelques jours par cycle. Voir l'article Comment creer un devis gratuit ? Pour maximiser vos chances de grossesse, il est donc important de dĂ©tecter cette fenĂȘtre de fertilitĂ© » au bon moment pour la conception. Quelle est la durĂ©e moyenne pour tomber enceinte ? Le dĂ©lai moyen pour tomber enceinte, selon lâInstitut national dâĂ©tudes dĂ©mographiques ou INED, mettra en moyenne sept mois pour parvenir Ă un rĂ©sultat positif, mais pour 25 % des couples ayant une fĂ©conditĂ© moyenne, le mois aprĂšs lâarrĂȘt de la contraception. il suffira dâavoir un bĂ©bĂ©. De combien de sperme ai-je besoin pour tomber enceinte ? Une Ă©jaculation produit entre 2 et 6 millilitres. Mais son volume dĂ©pend de lâhydratation du corps et de la frĂ©quence des rapports sexuels. Mais, le montant nâaffecte pas la fertilitĂ©. Si le sperme est trop dense, la progression des spermatozoĂŻdes peut ĂȘtre obstruĂ©e par le vagin. Dans certains cas, un mĂ©dicament misoprostol peut ĂȘtre administrĂ© par voie orale ou vaginale pour stimuler lâutĂ©rus et faciliter le passage des tissus gĂ©nĂ©ralement pendant quelques jours.9
Passer au contenu Site de Julien Machillot info PrĂ©sentationAtelier archĂ©galitĂ©Meetic et MetooCours de philosophieCours de philosophie 2020Cours de philosophie 2018Cours de philosophie 2017Cours de philosophie 2016Livres en venteContact 0 Un seul crime, lâamour Ecrit philosophique de Julien Machillot Meetic et Metoo â 2020 Un seul crime, lâamour Titre du livre publiĂ© par Mary Letourneau et Vili Fualaau en 1998, aux Ă©ditions Fixot pour la traduction française A la fin des annĂ©es quatre-vingt-dix, une relation amoureuse entre une institutrice de 33 ans, Mary Kay Letourneau, et un jeune homme de 12 ans, Vili Fualaau, qui venait dâĂȘtre un de ses Ă©lĂšves, a dĂ©frayĂ© la chronique aux Etats-Unis. Cette histoire est apparue dans ce pays puritain au dernier degrĂ© comme un scandale bientĂŽt trĂšs largement connu, dont sâest lamentablement repue lâopinion pendant des mois. Lâimmense intĂ©rĂȘt de cette histoire â notamment lorsquâon sây intĂ©resse Ă lâaune du livre que Mary Kay, Vili Fualaau et la mĂšre de celui-ci, Soona Fualaau ont publiĂ© ensemble en 1998, aprĂšs le second procĂšs qui a envoyĂ© Mary Kay pour sept ans et demi en prison â est quâil sâagit dâune histoire dâamour Ă©vidente, parfaitement incontestable, qui de plus ne se prĂ©sente absolument pas comme une histoire de pĂ©dophilie. Je voudrais ici rendre compte de cette histoire oubliĂ©e en citant le plus possible le livre Ă©crit alors que Mary Kay Letourneau Ă©tait en prison, de façon Ă leur donner la parole. Ce qui est absolument terrible en ce moment est la façon dont le rĂ©el du dĂ©sir et des rencontres est recouvert par des propos extĂ©rieurs, par du bricolage idĂ©ologique totalement creux, la parole et la pensĂ©e des gens Ă©tant violemment niĂ©e, barrĂ©e, parfois par ceux-lĂ mĂȘme qui ont vĂ©cu une histoire et qui dĂ©cident rĂ©troactivement de la renier et de ne plus y voir quâun mal, corrompant par lĂ dĂ©finitivement la beautĂ© intrinsĂšque de ce qui avait pu avoir lieu. Je propose donc ici de mĂ©diter la possibilitĂ© radicale dâun amour vrai entre un adulte et un enfant. Que Mary nâĂ©tait absolument pas pĂ©dophile, nombre de ses propos lâatteste, et la mĂšre de Vili, Soona, en a elle-mĂȘme rapidement pris conscience En Ă©coutant Mary, jâai bien compris quâelle nâavait pas prĂ©mĂ©ditĂ© de se retrouver au lit avec mon fils. Elle nâavait pas du tout ce genre dâintention, mais voilĂ , une Ă©tincelle a allumĂ© le feu de bois, et une chose en amĂšne une autre. Jâignore ce qui sâest passĂ© dans sa tĂȘte, pour que ça arrive, tout ce que je sais, câest quâelle nâĂ©tait pas assez forte pour refuser ce que mon fils voulait dâelle. Et, Dieu me pardonne, quand il veut faire quelque chose, si je ne suis pas lĂ pour le surveiller, il le fait. » 42, 43 La raison de faire ressurgir cette histoire plus de vingt ans aprĂšs est quâil apparaĂźt vite quâĂ lâaune de celle-ci, la situation a empirĂ© au dernier degrĂ©, au point que le puritanisme amĂ©ricain est en passe, avec les mouvements fĂ©ministes actuels, de sâinstaller dĂ©finitivement en France. Alors quâelle Ă©tait en prison, Mary Kay a reçu un certain nombre de lettres Jâai reçu Ă©galement beaucoup de lettres et dâappels venant du monde entier et notamment dâEurope. Lâhistoire avait Ă©tĂ© publiĂ©e en France dans certains journaux, et en lâespace de quelques semaines jâai reçu une centaine de lettres de France. Pas une nâĂ©tait nĂ©gative Ă mon sujet. Chacun de mes correspondants mâapportait son soutien et pensait que jâĂ©tais victime dâune injustice. Il nây avait pas de lettres dâinjure⊠» Aujourdâhui, la situation semble avoir bien changĂ©, et pour le pire. Il est fort Ă parier que si cette histoire avait lieu actuellement, Mary Kay recevrait de France une centaine de lettres dâinsultes et non plus de soutien. Mary Kay Letourneau a grandi dans une famille amĂ©ricaine bourgeoise conservatrice, rĂ©publicaine et catholique. Son pĂšre, John Schmitz, pour qui elle a toujours vouĂ©e une grande admiration, nâĂ©tait pas tout Ă fait nâimporte qui aprĂšs avoir Ă©tĂ© membre du CongrĂšs sous Nixon, il sâest prĂ©sentĂ© aux Ă©lections prĂ©sidentielles amĂ©ricaines de 1972. RĂ©publicain trĂšs conservateur, un jour, Ă lâoccasion de la visite historique de Nixon en Chine, il a dĂ©clarĂ© quâil ne voyait pas dâobjection Ă ce que Nixon aille en Chine, sa seule objection Ă©tait quâil en revienne ». Quant Ă Mary Kay elle-mĂȘme, elle sâest trĂšs tĂŽt, dĂšs lâenfance, envisagĂ©e comme mĂšre et institutrice, ce quâelle est devenue. Elle a eu quatre enfants de Steve Letourneau, et est devenu institutrice. Il nâest peut-ĂȘtre pas inutile de souligner quâoutre son implication quasiment sans limite dans son travail auprĂšs des Ă©lĂšves, pour lesquels elle se dĂ©pensait sans compter, disposant dâune vaste expĂ©rience scolaire du fait des incessants dĂ©placements dus aux activitĂ©s politiques de son pĂšre durant toute son enfance, elle sâest forgĂ©e trĂšs tĂŽt une orientation et une conception trĂšs affirmative et engagĂ©e de son mĂ©tier dâinstitutrice. Un des points Ă©tait le suivant QuatriĂšmement mes plans Ă court terme pour une Ă©ducation rĂ©ussie comprennent des cours prĂ©paratoires en langue, une formation particuliĂšre pour les Ă©lĂšves douĂ©s âŠ. Je mâintĂ©resse beaucoup aux Ă©lĂšves qui possĂšdent des dons particuliers. Nombre de mauvais Ă©lĂšves sont douĂ©s dans des domaines non conventionnels, talents quâen ma qualitĂ© dâenseignante je peux repĂ©rer et encourager ». Vili Fualaau sera un cas typique de mauvais Ă©lĂšve » dont elle dĂ©cĂšlera des dons immenses, en particulier pour le dessin. Mais de tous les Ă©lĂšves quâelle a eu et auquel elle sâest consacrĂ©e pendant plusieurs annĂ©es, on sent que Vili est celui qui a poussĂ© son travail jusquâĂ son point dâimpossible, et cela a Ă©tĂ© la condition du basculement dans la rencontre amoureuse. Elle raconte la façon dont, dĂ©jĂ trĂšs fragilisĂ©e par lâĂ©chec total de son mariage, il lui arrivait de quitter sa classe en pleurant devant ses Ă©lĂšves, ne pouvant supporter les Ăąneries interminables de son Ă©lĂšve malgrĂ© tout son dĂ©vouement professionnel. Elle disait aussi jâai toujours pensĂ© que Vili serait un jour un grand artiste, peut-ĂȘtre mĂȘme le futur Picasso. Ce qui mâagaçait et me mettait parfois en colĂšre, câest que son parcours scolaire ne lâaidait pas ». Dâune certaine maniĂšre, la situation dâenseignement Ă©tait avec lui une situation Ă©vĂ©nementielle, oĂč lâenseignement est au bord du vide, confrontant lâenseignant Ă un choix tout Ă fait radical ou bien abandonner la partie, abandonner lâenfant Ă son sort, ou bien accepter de basculer dans un autre registre, complĂštement diffĂ©rent, capable de franchir lâobstacle, de forcer lâimpossible par la crĂ©ation dâune possibilitĂ© existentielle entiĂšrement neuve et insoupçonnĂ©e. Câest un point crucial Mary Kay nâest pas tombĂ©e amoureuse de son Ă©lĂšve parce quâelle Ă©tait sexuellement attirĂ©e par les enfants, mais prĂ©cisĂ©ment parce quâelle Ă©tait une vraie enseignante, une pĂ©dagogue hors pair. Sans cela, il est clair quâune femme de sa trempe ne se serait jamais aventurĂ©e dans une telle relation. Cependant, lâautre facteur dĂ©terminant a Ă©tĂ© lâĂ©chec de son mariage avec Steve Letourneau, quâelle raconte en dĂ©tail et sur lequel je ne mâattarderai pas, et donc le fait quâelle se soit Ă cette occasion dĂ©couverte une question mĂ©taphysique » commune avec celle de Vili Fualaau oĂč mĂšne le chemin ? ». La difficultĂ© dâorienter Vili dans lâexistence se nouait intimement avec sa propre dĂ©sorientation existentielle. Au-delĂ de son enseignement, câĂ©tait donc en quelque sorte sa vie entiĂšre qui se retrouvait dâune certaine maniĂšre au bord du vide ». Le destin de Vili Fualaau est lui-mĂȘme trĂšs singulier. Il raconte que lui et toute sa famille sont des Samoans, des PolynĂ©siens amĂ©ricains, mĂȘme sâil est nĂ© Ă HawaĂŻ, oĂč sa mĂšre a grandi. Sa mĂšre est venue vivre aux Etats-Unis aprĂšs avoir quittĂ© son mari. Ici Ă Seattle, la communautĂ© sâest installĂ©e surtout en banlieue sud, prĂšs des usines Boeing, dans des quartiers comme Burien et White Center qui sont trĂšs proches lâun de lâautre. Je ne crois pas que nous ressemblons aux autres habitants des Ăźles du Pacifique Sud, ou aux Asiatiques, qui eux aussi vivent en communautĂ© Ă Seattle, comme les Cambodgiens, les Vietnamiens ou les Philippins. Ils ont toujours lâair de se battre entre eux ces types. Les Samoans, eux, forment une vraie communautĂ© soudĂ©e et fraternelle. Tout le monde sait que les Samoans sont des types costauds, et personne va leur chercher de crosse. On appelle Hood » le coin oĂč nous vivons. Un raccourci de neighborhood en amĂ©ricain. Ce nâest pas vraiment un ghetto, ou un endroit de ce genre, mais il y a des gangs et tout ça, et chacun a son propre territoire dans le Hood ». Le mien sâappelle Roxbury Hood », un genre de banlieue ouvriĂšre, oĂč lâon trouve beaucoup dâethnies diffĂ©rentes. Il y a des gens qui louent leur maison, pas trĂšs cher, mais aussi beaucoup de gens propriĂ©taires. Des gangs se sont formĂ©s dans le coin, câest comme ça quâon se sent forts. Il se passe des tas de trucs dans le Hood », des vols de voiture, de magasins, des bagarres, toutes ces choses. JâĂ©tais dans un gang qui piquait des bagnoles, Ă un moment, juste pour rouler avec pendant quelques jours. Si des concurrents Ă©trangers se pointent dans le quartier, ou mĂȘme des flics, on est trĂšs vite au courant, on surveille. Si un autre gang essayait de sâinstaller dans le Hood », il y aurait sĂ»rement de la bagarre. Mais je ne crois pas que ce soit dĂ©jĂ arrivĂ©. Parfois les choses peuvent tourner Ă la violence, mais ce nâest pas souvent, quoique, une fois, jâĂ©tais dans une voiture, et quelquâun a carrĂ©ment tirĂ© dessus. Ce sont des jeunes pour la plupart, mais quand on a vingt et un ans ou plus, on peut tomber dans le vol Ă main armĂ©e, la drogue et mĂȘme se retrouver mort. Câest ça grandir dans le Hood ». MalgrĂ© tout ça je prĂ©fĂšre grandir ici que dans des quartiers de Blancs, comme Bellevue ou Renton, lĂ oĂč sont les gosses de riches. Câest pas une histoire de racisme, parce que dans les gangs que je frĂ©quente, il y a aussi des Blancs, comme mon copain Chris. Mais il vaut mieux grandir dans le Hood », moi je dis que ça ouvre les yeux dâun mec vite fait, alors que si on grandit dans les quartiers riches, on est des singes, on apprend rien sur la façon dont le monde tourne. Câest ce que je pense. Des fois on descend en ville, juste rigoler aprĂšs les singes, ces jeune Blancs gosses de riches, rien que des nuls. Quand on est arrivĂ©s ici, jâavais environ quatre ans, et maman Ă©tait seule pour Ă©lever et nourrir quatre gosses. La maison Ă©tait toujours emplie de monde, des tantes, des oncles, des cousins, des amis. Maman travaillait tout le temps dehors, et il fallait presque que je me dĂ©brouille tout seul Ă mon Ăąge. Ăa mâa fait grandir vite. Il y avait des jours oĂč la maison Ă©tait tellement pleine de monde, quâon entendait discuter et crier et rĂąler dans tous les coins. Jâaurais bien voulu me trouver un endroit pour dessiner tranquillement. Jâai commencĂ© Ă dessiner tout ce qui me passait par la tĂȘte, quand on est venus de Hawaii. Je fais ça facilement, et les gens disent toujours que câest super. Je sais que câest bien, et que jâai un vrai talent, pas seulement parce que les gens le disent, mais parce que je regarde aussi ce que font les autres artistes, et bien souvent je trouve ça nul. » 61-62 Le rapport Ă son pĂšre, avant dâen ĂȘtre sĂ©parĂ©, Ă©tait fait Ă la fois de haine et dâadmiration. Haine contre sa violence, mais admiration envers un homme qui lui paraissait ĂȘtre un chef important de lâĂźle, un chef de gang ou de mafia. Il lâa en fait trĂšs peu connu, sa mĂšre Soona sâĂ©tant sĂ©parĂ©e de lui pour Ă©chapper Ă sa violence je crois bien quâil Ă©tait dans le trafic des drogues, il devait livrer par-ci par-lĂ , brutaliser et cogner les gens et tout ça. Il avait lâair de tout contrĂŽler sur cette putain dâĂźle dâHawaii. Je suppose que jâai dĂ» fantasmer sur lui, je croyais que câĂ©tait quelquâun Ă qui il fallait ressembler. Je me souviens quâune fois, on Ă©tait sur la plage et mon frĂšre Perry sâest fait prendre par un mauvais courant, il Ă©tait entraĂźnĂ© de force. Mon pĂšre a foncĂ© dans les vagues, il lâa arrachĂ© de lâeau comme un rien. Ce jour-lĂ , il a sauvĂ© Perry de la noyade. Je suis retournĂ© Ă Hawaii depuis, la famille mâa aidĂ© Ă remplir un peu les trous Ă propos de mon pĂšre, moi je savais pas vraiment qui câĂ©tait. Il paraĂźt que câĂ©tait un sale mec finalement, quâil Ă©tait tout le temps en prison, et en plus quâil y a fumĂ© du crack. Un truc que jâaime pas du tout. » La figure dĂ©terminante de la vie de lâenfant Vili a Ă©tĂ© non son pĂšre, mais sa mĂšre, Soona, que manifestement il aimait, respectait et craignait tout Ă la fois. Figure dâautoritĂ© et figure centrale de la famille. Les choses sâĂ©claircissent dans le rĂ©cit que fait Mary du temps qui a suivi lâaccouchement, Ă lâhĂŽpital Quelques temps plus tard, jâai eu lâimpression que le peuple samoan tout entier surgissait dans ma chambre. Soona, Leni et Seni, la sĆur et la tante de Vili, sont arrivĂ©s. Lâambiance dans la chambre a aussitĂŽt changĂ©. Vili, rĂ©fugiĂ© prĂšs de la fenĂȘtre, sâest fait tout petit sur sa chaise, tandis que Soona occupait le centre de la scĂšne, installĂ©e dans un rocking-chair, le bĂ©bĂ© dans les bras. La maniĂšre dont Vili se rapetissait ainsi devant sa mĂšre me contrariait. Les Samoans ont, il me semble, un systĂšme matriarcal qui Ă©crase les hommes. Voir lâĂȘtre que lâon aime se retrouver brusquement dans cette situation est assez bouleversant. On avait dĂ©libĂ©rĂ©ment mis de cĂŽtĂ© Vili, tassĂ© sur sa chaise contre la fenĂȘtre, et sa mĂšre avait pris la situation en main. Heureusement, nous avions eu le temps dâĂȘtre un peu seul, Vili avait pu prendre le bĂ©bĂ© dans ses bras et lui parler comme un pĂšre. » 247 Mais le plus intĂ©ressant est le rapport de Soona Ă son fils. Câest dâelle que lui vient son surnom de Bouddha, et elle a trĂšs tĂŽt considĂ©rĂ© que Vili Ă©tait une vieille Ăąme dans un jeune corps ». Soona tient son fils pour responsable de ce qui sâest passĂ© avec Mary. Or, quâune mĂšre puisse tenir son fils mineur pour responsable de sa relation avec une femme adulte est dĂ©terminant, car cela signifie la possibilitĂ© de lâamour aux yeux de la mĂšre elle-mĂȘme, ou plus prĂ©cisĂ©ment la capacitĂ© dâĂȘtre sujet dans le registre de lâamour. Bien sĂ»r, cela ne va pas au dĂ©part sans une profonde incomprĂ©hension, mais elle finit par lâaccepter, et par se rallier Ă lâamour de Mary et Vili contre la loi et le jugement Soona Il y a une pĂ©riode oĂč jâaurais volontiers Ă©tranglĂ© Mary pour ce quâelle avait fait. Dâabord, je ressentais de la colĂšre en tant que mĂšre, elle avait trompĂ© la confiance que jâavais en elle. Non seulement Mary est aussi une mĂšre, mais nom dâun chien, elle Ă©tait lâinstitutrice de Vili ! Pourtant aujourdâhui, assise sur ce banc de la salle dâaudience, je la regarde et jâai envie de lui tendre les bras. Si je pouvais seulement ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s et lui montrer que je la soutiens. Si je pouvais mâavancer pour lâembrasser devant tous ces gens, la rassurer, lui dire que tout ira bien. Je sais bien pourtant, au fond de moi, que rien nâira bien, quâelle va les prendre, ces sept ans et demi de prison, mais ça ne fait rien, elle a mon soutien, et jâaurais voulu montrer aux autres quâils auront beau lâenfermer, la punir autant quâils voudront, mon cĆur est avec elle, et je ne ressens plus aucune colĂšre envers elle. Je suis sincĂšrement dĂ©solĂ©e Ă prĂ©sent, je mâen veux de ne pas avoir le cran de la prendre dans mes bras, lĂ , devant tout le monde. Je crains tous ces journalistes, et leurs rĂ©actions. Beaucoup ont dĂ©jĂ entendu parler de moi, ils connaissent mon nom, mais personne ne connaĂźt mon visage, et il vaut mieux que ça reste ainsi. En allant au tribunal ce matin, je me demandais encore comment je rĂ©agirais vis-Ă -vis de Mary. La colĂšre ou le pardon ? Je nâĂ©tais sĂ»re de rien, jusquâau moment oĂč je lâai vue arriver dans la salle dâaudience, avec ses boucles blondes, ses grands yeux dâenfant Ă©carquillĂ©s, lâair tellement perdu et dĂ©sorientĂ©. A cette minute jâai compris que mon cĆur Ă©tait avec elle. Je me suis assise dans un coin, loin des regards insistants des journalistes, en essayant de contenir ma rage aprĂšs eux⊠Câest la maniĂšre dont il la traite qui me met en rogne. Je suis une femme simple, je comprends des choses simples. Et ce que jâentends ici ne me plaĂźt pas. La cour dit quâelle a commis un crime. Le viol de mon fils, quâils disent, mais moi je nâai jamais vu ça comme un viol. Ou alors ce viol est une drĂŽle de chose. Jâai toujours cru que le viol, câĂ©tait prendre quelquâun contre sa volontĂ©. Et quâest-ce quâon a dans cette histoire ? On a deux parties consentantes, deux personnes conscientes de ce qui sâest passĂ© entre eux, et qui le dĂ©siraient. Je sais bien, moi, que ce nâest pas un viol, et Dieu le sait aussi. SĂ»r que câĂ©tait un adultĂšre, ça, je ne peux pas dire le contraire, mais pas un viol ! Ils ne connaissent pas mon fils ! En Ă©coutant les avocats et le juge, les choses se compliquent encore dans ma tĂȘte. Je finis par me demander Ă quoi servent nos lois. Jâai toujours pensĂ© quâelles Ă©taient faites pour nous protĂ©ger, mĂȘme si je sais quâil est impossible de traiter chaque cas sĂ©parĂ©ment, de lâexaminer individuellement, selon ses caractĂ©ristiques propres. Mais il faudrait aussi admettre que certaines choses sont particuliĂšres dans la vie. On ne peut pas toujours suivre la loi Ă la lettre. A mon avis, câest le cas pour Mary et Vili. CâĂ©tait un mercredi, quand les policiers mâont appelĂ©e pour la premiĂšre fois Ă cause de tout ça. Le lendemain, ils arrĂȘtaient Mary et lâinculpaient. Un tas de gens voyaient le problĂšme diffĂ©remment, chacun avait son idĂ©e, et moi, jâavais dĂ©jĂ les idĂ©es confuses, tout embrouillĂ©es. Quand il se passe quelque chose, je tente toujours de comprendre par moi-mĂȘme comment câest arrivĂ©, et pourquoi. Câest ce que jâai essayĂ© de faire. Jâai tĂ©lĂ©phonĂ© Ă Mary pour quâon se rencontre quelque part dans la marina, un endroit Ă peu prĂšs tranquille. Câest assez drĂŽle, car jâai appris plus tard que câĂ©tait lĂ que Vili et elle se rencontraient souvent. Jâavais dĂ©cidĂ© dâemmener une amie avec moi pour ce rendez-vous. A cause de lâĂ©tat dâesprit dans lequel jâĂ©tais Ă ce moment-lĂ , en colĂšre, inquiĂšte, et aussi parce que je ne savais pas comment les choses allaient tourner. On est arrivĂ©es Ă la marina vers 9 heures du soir, il faisait dĂ©jĂ sombre, Mary Ă©tait en retard, et quand elle sâest enfin montrĂ©e, le parking Ă©tait dĂ©jĂ fermĂ©. Nous sommes allĂ©es de lâautre cĂŽtĂ© de la route, dans le parking du restaurant, chez Anthony. Il y avait beaucoup de monde, avec tous ces gens qui entraient et sortaient, et personne ne nous a prĂȘtĂ© attention. On est restĂ©es dans la voiture de mon amie, pour discuter. Je nâavais vraiment quâune seule question Ă lui poser Pourquoi ? » Et je lâai rĂ©pĂ©tĂ©e plusieurs fois Dis-moi seulement pourquoi câest arrivĂ©, Mary ? Lâambiance a chauffĂ© par moments, quand jâĂ©levais la voix. Parce quâelle me parlait dâamour, et de son intime conviction, au plus profond de son Ăąme⊠Moi, je nâĂ©tais pas lĂ pour entendre ces salades. Je lui rĂ©pĂ©tais Non, Mary, dis-moi pourquoi, câest tout. Dis-moi comment câest arrivĂ© ! Elle Ă©tait incapable de me fournir une explication, et jusquâĂ ce jour, alors que le tribunal va lâenvoyer en prison pour la deuxiĂšme fois, pour sept ans et demi, elle ne mâa toujours pas dit pourquoi. Ce soir-lĂ , recroquevillĂ©e dans la voiture sur le siĂšge du passager, Mary mâa fait pitiĂ©, elle Ă©tait pathĂ©tique, enfantine, Ă sangloter en marmonnant tous ces trucs sur lâamour et le reste. Jâai essayĂ© de mây prendre autrement Pourquoi tu nâes pas venue me voir ? On aurait pu sâen sortir ensemble ! Jâaurais peut-ĂȘtre piquĂ© une colĂšre, fulminĂ© aprĂšs vous deux, sĂ»rement mĂȘme, mais ça ne serait pas sorti de ma maison ! On se serait dĂ©brouillĂ©es, on aurait trouvĂ© une solution. CâĂ©tait la meilleure façon de faire, jâen suis toujours persuadĂ©e. » 9-11 Elle ajoute Je lui disais tout ça, et elle hochait la tĂȘte, en mâimplorant toujours de comprendre que lâamour quâils avaient lâun pour lâautre Ă©tait exceptionnel. Ăa mâa fichue en rogne Ă nouveau, jâavais pas besoin de ce genre de parenthĂšse romantique pour le moment ! Comme tout le monde, comme nâimporte qui, je ne voyais que le problĂšme de lâĂąge. Mary, il faut que tu regardes les choses en face, câest un gosse de treize ans ! Et tu es une femme mariĂ©e, avec un tas de gosses dĂ©jĂ . Tâas un fils qui a pratiquement le mĂȘme Ăąge que Vili⊠Mais elle arrĂȘtait pas de dire Je sais, je sais, je sais⊠Câest toi la plus vieille dans tout ça, tu le savais bien, tu nâaurais pas dĂ» te laisser faire⊠dis-le moi maintenant, de mĂšre Ă mĂšre, entre quatre yeux, hein ? Pourquoi ? Pourquoi câest arrivĂ© ? On est restĂ©es lĂ dans la voiture, peut-ĂȘtre deux heures, et je nâai pas eu de rĂ©ponse. Mais au moment de la quitter, mĂȘme si mon cĆur ne comprenait toujours pas, jâavoue quâil lui avait au moins pardonnĂ©. Une mĂšre ne peut que prier quand son enfant aime vĂ©ritablement celui ou celle quâil a choisi. Pour que leur union ne soit pas superficielle, mais basĂ©e sur des sentiments profonds, sur ce quâils peuvent sâapporter lâun Ă lâautre. Et je commençais Ă comprendre quâelle aimait vraiment mon fils, mĂȘme sâil nâavait que treize ans. Jâai toujours dit, et je lâai rĂ©pĂ©tĂ© bien des fois depuis, Vili, câest une vieille Ăąme dans un jeune corps ». Et Mary lâa en quelque sorte prouvĂ©. ⊠A prĂ©sent, je vais ĂȘtre tĂ©moin, dans cette cour, dâune parodie de justice. Je ne suis venue lĂ que parce que lâavenir des enfants me concerne. Dâabord, il y a Audrey, le bĂ©bĂ© de Mary et Vili. Ma prĂ©occupation est quâelle devra grandir sans connaĂźtre sa mĂšre. Les autres enfants de Mary, qui sont avec leur pĂšre, auront tous des souvenirs de Mary en tant que mĂšre, ils auront toujours des petites choses en commun, des choses faites ensemble, des images dâenfance. Mais les souvenirs dâAudrey ne viendront que de sa grand-mĂšre, de son arriĂšre-grand-mĂšre et de la famille de son pĂšre. Dans le meilleur des cas, elle ne saura que peu de choses Ă propos de sa mĂšre. Jâai bien essayĂ© de convaincre les gens de la prison de me laisser lui emmener lâenfant, mais ils se sont montrĂ©s inflexibles. Ne voient-ils pas quâils sont tout simplement en train de dĂ©possĂ©der une petite fille de sa mĂšre ? Le silence est pesant. Au moment oĂč le juge Ă©nonce la sentence, je suis sous le choc. A ce moment prĂ©cis, je voudrais ĂȘtre avec elle. Jâavais beau mâattendre Ă ce quâelle Ă©cope des sept ans et demi quâon lui avait promis la premiĂšre fois, jâavais malgrĂ© tout gardĂ© un petit espoir et je suis triste pour Mary Ă prĂ©sent. Je suis triste aussi pour tous ceux qui sont embarquĂ©s dans ce pĂ©trin. Pour elle, pour sa famille, son avocat, mon fils, ma petite-fille, et ses quatre autres enfants. La seule personne pour laquelle je ne ressens rien, câest son mari. Mais pour Mary, câest comme si quelquâun de ma famille venait de mourir. Câest tellement dommage, elle avait tant de cartes en main, et elle a tout perdu. Elle a dĂ©jĂ sacrifiĂ© sa libertĂ© une fois et, pour la retrouver, elle devait dĂ©jĂ payer un certain prix ne plus revoir mon fils et ses enfants. Je pense que Mary sâĂ©tait dit que, mĂȘme hors de prison, elle resterait une prisonniĂšre, car le prix quâon lui demandait, en particulier de ne plus revoir ses propres enfants, Ă©tait bien trop Ă©levĂ©. Ăa, je peux dire que je nâarrive pas Ă y croire ! MĂȘme un meurtrier a le droit de voir ses gosses, un meurtrier peut coller les photos de tous ceux quâil aime sur les murs de sa cellule. Pas Mary. Si un mari tue sa femme, il a toujours le droit de voir ses enfants, et il a le droit de les retrouver dĂšs lâinstant oĂč il sort de prison. Pas Mary. La loi, dans sa grande sagesse, a dĂ©cidĂ© quâelle nâĂ©tait pas capable de voir ses enfants et Vili sans leur faire de mal, alors quâelle les aime du fond du cĆur. » 41-44 On voit bien, si on laisse pour lâinstant de cĂŽtĂ© la question de la justice et de la loi, que la difficultĂ© pour Soona est quâelle ne peut que se convertir Ă lâamour de son fils sans jamais avoir la rĂ©ponse Ă sa question pourquoi ? », pour la simple et bonne raison que lâamour est sans pourquoi. Lâamour est en quelque sorte comme la rose de la sentence mystique dâAngelus Silesius que commente longuement Heidegger dans Le principe de raison La rose est sans pourquoi, fleurit parce quâelle fleurit, Nâa souci dâelle-mĂȘme, ne dĂ©sire ĂȘtre vue ». 104 Lâamour est sans pourquoi, il ne saurait relever dâaucun principe de raison suffisante, puisque son origine est Ă©vĂ©nementielle et bouleverse la ligne de partage entre le possible et lâimpossible. Lâabsence de pourquoi caractĂ©rise certainement tout Ă la fois ce quâil y a de meilleur et ce quâil y a de pire dans la vie humaine. Aux antipodes de lâincomprĂ©hension de Soona, on trouve lâhistoire racontĂ©e par Primo Levi dans Si câest un homme, au moment oĂč il dĂ©couvre en tant que dĂ©tenu juif le camp de concentration et dâextermination dâAuschwitz Et justement, poussĂ© par la soif, jâavise un beau glaçon sur lâappui extĂ©rieur dâune fenĂȘtre. Jâouvre, et je nâai pas plus tĂŽt dĂ©tachĂ© le glaçon, quâun grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient Ă moi et me lâarrache brutalement. Warum ? » dis-je, dans mon allemand hĂ©sitant. Hier ist kein warum » ici il nây a pas de pourquoi, me rĂ©pond-il en me repoussant rudement Ă lâintĂ©rieur. Lâexplication est monstrueuse, mais simple en ce lieu, tout est interdit, non certes pour des raisons inconnues, mais bien parce que câest lĂ prĂ©cisĂ©ment toute la raison dâĂȘtre du Lager. Si nous voulons y vivre, il nous faudra le comprendre, et vite. » 29 On voit la diffĂ©rence entre le bon et le mauvais sans pourquoi » le mauvais consiste en la prescription dâun nouvel interdit Ă©tendant le champ de lâimpossible et Ă©crasant la vie humaine, tandis que le bon sans pourquoi » consiste Ă transgresser un interdit afin de forcer lâimpossible vers la crĂ©ation dâune possibilitĂ© nouvelle rendant la vie humaine plus vaste et plus haute. Par ailleurs, Soona a parfaitement raison de considĂ©rer son fils comme ayant Ă©tĂ© Ă lâinitiative de la rencontre amoureuse. Mary le rĂ©sume trĂšs bien Ce jour-lĂ , dans ma voiture, jâĂ©tais face Ă lâincertitude totale quant Ă mon avenir, et je songeais Ă Vili Fualaau. Jâaimais vivre seule, cela mâarrivait parfois, jâĂ©tais parfaitement heureuse de lâexistence elle-mĂȘme, de mon rĂŽle de mĂšre et dâenseignante. Je ne songeais nullement Ă rencontrer un partenaire. Je ne cherchais rien, jusquâĂ ce que je sois brutalement accostĂ©e par Vili. A prĂ©sent, je nâavais plus beaucoup de chance dây Ă©chapper. JâĂ©tais lĂ , dans ma voiture, hĂ©bĂ©tĂ©e. Mais aussi la tĂȘte pleine dâincrĂ©dulitĂ© et de colĂšre. Car je savais intimement, Ă ce moment-lĂ , quâil Ă©tait devenu mon compagnon pour la vie, et jâespĂ©rais ĂȘtre sa compagne. Mais nous Ă©tions trop amoureux, et je sentais surtout que les rĂšgles de la sociĂ©tĂ© contemporaine allaient nous perdre et nous blesser. Je savais que nous venions de franchir une barriĂšre dĂ©terminante dans notre relation. » 138 Tout cela place Vili Ă des annĂ©es lumiĂšres de toute considĂ©ration en termes de victime traumatisĂ©e » ! Du reste, le meilleur moyen de sâen rendre compte, câest de lâĂ©couter et de juger sur piĂšce. VoilĂ comment il raconte sa premiĂšre rencontre avec la police, liĂ©e Ă cette affaire Vili Les flics se sont pointĂ©s Ă lâĂ©cole pour venir me chercher. Jâavais sĂ©chĂ© un cours, pour aller fumer dans les toilettes, en sortant je suis tombĂ© sur la principale, Mme Baily, et une autre femme que je connaissais pas. Oh ! Vili ! Justement nous te cherchions. Merde. Jâallais me faire gauler pour avoir sĂ©chĂ© le cours. On sâest tous retrouvĂ©s dans le bureau du conseiller dâĂ©ducation, Ă cĂŽtĂ© de celui de la principale. Ăa avait lâair sĂ©rieux. Jâattendais que les emmerdements me tombent dessus. Et voilĂ que cette bonne femme dit quâelle est inspectrice. LĂ , je me demande ce que jâai bien pu faire⊠Un truc que jâaurai oubliĂ©, ou alors jâai pas eu de bol, on mâaura vu fumer aux alentours de lâĂ©cole⊠Je pensais vraiment quâelle Ă©tait venue me coincer pour un truc de ce genre, mais la voilĂ qui me balance aussi sec de ne pas me faire du souci et que jâai pas dâennuis⊠LĂ , je me demandais encore plus ce qui se passait. Jâai bien pensĂ© Ă Mary, mais sans y croire vraiment, jusquâĂ ce quâelle me demande Tu connais Mme Letourneau ? Evidemment⊠voilĂ pourquoi elle Ă©tait lĂ . Ăa mâa scandalisĂ©. Je connais pas de grands mots pour le dire scandalisĂ© ! Cette espĂšce de tordue de flic, ce rat humain avec ses petits yeux vicelards, ses grandes oreilles et son nez de fouine ! Elle posait la question mine de rien si je connaissais Mary ! Et elle raconte quâelle est dĂ©jĂ au courant de notre liaison, et de toute lâaffaire sexuelle. Putain, jâavais la trouille ! Je savais que Mary pouvait aller en prison, Ă cause de notre diffĂ©rence dâĂąge. La flic a dit quâelle sâappelait Maley, et elle sâest mise Ă faire la gentille avec moi, polie et attentive, comme si jâĂ©tais malade. Elle mâa emmenĂ© comme ça, dans sa voiture, jusquâau poste de police du centre-ville. Elle avait mĂȘme pas prĂ©venu ma mĂšre ni rien, et pendant le trajet elle sâest mise Ă vouloir discuter de mon cas » et Ă me demander des trucs du genre Est-ce que Mary tâa manipulĂ© ? », Est-ce quâelle tâa forcĂ© Ă faire des choses avec elle ? » Jâavais beau lui dire quâil nây avait rien de tout ça dans lâhistoire, elle marmonnait et elle arrĂȘtait pas de mâinterroger. Elle voulait absolument que Mary mâait forcĂ© Ă faire lâamour. Et moi je rĂ©pĂ©tais Mais non⊠Non⊠et non. » Elle me traitait comme un gosse de cinq ans ! Elle me parlait comme Ă un mĂŽme ! Elle se foutait de moi ou quoi ? On est arrivĂ© au poste, on sâest assis Ă son bureau, et lĂ elle a tĂ©lĂ©phonĂ© Ă ma mĂšre pour tout lui raconter sur Mary. Elle en dĂ©bitait, des conneries ! Et moi je me disais GagnĂ© ! Merci, salope ! Merci ! GrĂące Ă toi je vais me faire botter le cul Ă la maison. » AprĂšs ça, elle a demandĂ© si je voulais rentrer chez moi, ou quâon mâemmĂšne quelque part ailleurs. Jâai rĂ©pondu ailleurs, je voulais pas rentrer Ă la maison. AprĂšs ça, elle a dit quâelle me ramĂšnerait quand mĂȘme chez moi, mais quâelle avait encore quelques questions Ă poser Ă ma mĂšre. Elle les a posĂ©es. Pendant ce temps-lĂ je me demandais ce qui sâĂ©tait passĂ©. Quâest-ce qui avait bien pu arriver Ă Mary ? JâĂ©tais vachement inquiet que Mary ait fait une connerie, se suicider ou un truc comme ça. La flic Maley avait bien vu que ça mâembĂȘtait quâelle ait appelĂ© ma mĂšre, alors elle a dit que si elle me battait elle aurait des problĂšmes, donc quâelle nâavait pas intĂ©rĂȘt Ă me toucher. Ouais⊠super ! Encore merci ! AprĂšs son coup de fil, elle a demandĂ© si jâavais faim, et elle mâa emmenĂ© dans un restaurant chinois. LĂ , elle a commencĂ© Ă me raconter quâelle avait dĂ©jĂ eu Ă sâoccuper de cas de mineurs comme le mien. Puis elle a dit Est-ce que tu veux que tout ça sâarrĂȘte ? LĂ , jâĂ©tais pas sĂ»r de ce quâelle voulait dire. Que sâarrĂȘte ma liaison avec Mary ou quâelle arrĂȘte de me gonfler avec ses questions ? Alors jâai rĂ©pondu Ouais. » Au hasard. Je savais plus oĂč jâen Ă©tais, et ce qui attendait Mary. On mangeait, elle Ă©tait en train de poser encore des questions sur Mary, et tout Ă coup elle demande un truc complĂštement bizarre. Est-ce que tu pourrais avoir une relation avec une femme comme moi ? Alors là ⊠jâai seulement rĂ©pondu que je savais pas⊠Jâaurais bien dit carrĂ©ment Non », mais je voulais pas la mettre en rogne. AprĂšs ça on est retournĂ©s Ă son bureau. Chaque fois que jâessayais de lui expliquer ma liaison avec Mary, elle mâinterrompait Incident » avec Mary. Elle voulait pas du mot liaison ». Mais ça voulait dire quoi incident » ? On a un incident, avec une femme ? Elle tournait comme ça autour de petits dĂ©tails, et Ă un moment elle a demandĂ© Est-ce quâelle a essayĂ© de tâenlever tes vĂȘtements ? Je me rappelle pas. Jâen avais marre. Je voulais plus parler Ă cette femme, plus rien lui dire. Mais elle continuait Est-ce que Mary tâa forcĂ© Ă faire quelque chose ? Sais-tu ce que signifie rapports sexuels » ? Combien de fois lâas-tu fait avec Mary ? Ăa me paraissait un chiffre raisonnable. Jâai pas dit zĂ©ro, parce que Mary Ă©tait enceinte et quâils auraient fait un test pour savoir de qui Ă©tait le bĂ©bĂ©. Mais je lui ai pas dit la vĂ©ritĂ© non plus, la vĂ©ritĂ© câest entre deux et trois cents fois. Parce que jâavais peur quâon lui colle des charges en plus, et quâon lâenferme pour le restant de sa vie. Je savais que câĂ©tait dĂ©jĂ sĂ©rieux, mais si notre liaison nâavait pas lâair normale pour les autres, alors lĂ , ça deviendrait vraiment grave pour elle. Six, je trouvais que ça avait lâair normal, moi. Pendant quatre, cinq, peut-ĂȘtre six heures je suis restĂ© lĂ Ă me faire chier avec cette flic. Jâaurais voulu ĂȘtre ailleurs, jâen avais marre quâelle me pose tout le temps les mĂȘmes questions sur les mĂȘmes trucs. Jâen suis arrivĂ© au point oĂč je regrettais presque dâavoir sautĂ© Mary. JâĂ©tais mal, je commençais Ă me sentir coupable de tout ça. Je me disais Si seulement je pouvais remonter le temps, jâaurais plus jamais lâidĂ©e de baiser mon prof. Jây penserais pas une seconde ! » AprĂšs toute cette salade avec la flic, ça mâa passĂ©. Je regrette pas. Mais sur le moment⊠merde ! Jâen pouvais plus. Jâai commencĂ© Ă dessiner nâimporte quoi sur du papier, un ange, parce quâĂ ce moment-lĂ jâĂ©tais fana des anges, et quand jâai eu fini la flic Maley a dit que ça lui plaisait beaucoup et elle lâa accrochĂ© dans son bureau. Maintenant elle doit raconter Ă tout le monde quâelle est mon amie ! Tu parles dâune amie ! » 225-228 Ce rĂ©cit est Ă la fois drĂŽle et trĂšs choquant. ExtrĂȘmement comique par ce que la position dâĂ©nonciation de Vili fait surgir de grotesque dans le rapport Ă lui des adultes qui le prennent pour une victime, mais aussi franchement sinistre et dĂ©goĂ»tant par ce qui sây rĂ©vĂšle du comportement de la commissaire chargĂ©e de lâinterroger. Ce qui ressort de tout cela avec la derniĂšre brutalitĂ©, et qui sera une constante du rapport des flics et autres autoritĂ©s au jeune Vili, câest quâĂ aucun moment il nâest Ă©coutĂ©, Ă aucun moment ce quâil peut avoir Ă dire de ce qui a eu lieu ne sera pris en compte. Sa parole est entiĂšrement et dĂ©finitivement niĂ©e a priori du fait mĂȘme de son assignation, Ă la fois juridique et dâopinion, en tant que mineur, Ă la catĂ©gorie de victime. Victime » se rĂ©vĂšle ici pour ce que câest une catĂ©gorie violente et barbare de nĂ©gation de lâexpĂ©rience et de la subjectivitĂ© rĂ©elles de celui qui est envisagĂ© de lâextĂ©rieur comme relevant de son extension. Le pire est que la commissaire ait pu oser poser une question telle que est-ce que tu pourrais avoir une relation avec une femme comme moi ? ». La rĂ©ponse est Ă©videmment non ». Mais de quel droit en dĂ©duire que dans ce cas, le jeune homme ne saurait dĂ©sirer avoir une relation avec Marie ? Ici opĂšre le recouvrement de la singularitĂ© absolue du dĂ©sir et de lâamour par lâidĂ©ologie des critĂšres de rencontre » propagĂ©e depuis par les sites de rencontre tel Ăąge, telle taille, tels loisirs, etc. ! Vili fait le bilan de son rapport aux autoritĂ©s avec une parfaite luciditĂ© Jây comprend rien. Quâest-ce qui sâest passĂ© au fond ? Ils ont arrĂȘtĂ© Mary. VoilĂ ce qui sâest passĂ©. Elle sâest encore fourrĂ©e dans le pĂ©trin. Comment elle fait pour se coller tout le temps dans la merde comme ça ? La premiĂšre fois, pour la premiĂšre arrestation, on ne pouvait pas y Ă©chapper. Ces saletĂ©s de flics sont arrivĂ©s, lâair au courant de tout, me racontant quâils Ă©taient dĂ©solĂ©s pour moi, quâils allaient me sortir de lĂ , jâavais quâĂ leur raconter ce qui sâĂ©tait passĂ©. Tous le genre sympa les mecs, jâavais quâĂ leur dĂ©baller mon histoire, et ils allaient mâaider, ils voyaient bien que jâĂ©tais une pauvre victime et tout un tas de trucs comme ça. Mâaider ? Sans blague ? Vraiment mâaider ? Tout ce quâils ont fait câest de foutre ma vie en lâair et celle de Mary avec. Si câest ça aider quelquâun ! Pourquoi ne pas nous foutre la paix tout simplement ? Comme si jâĂ©tais une victime ! Moi ? Tu parles. Des conneries tout ça. Rien que du flan. Le seul mal quâon mâa fait, câest eux qui lâont fait en dĂ©barquant. Câest comme ça que tout a commencĂ© Ă aller de travers. DĂšs que Mary a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, tout le monde sâest pris pour un fichu expert en la matiĂšre, sans blague, ils ont commencĂ© Ă dĂ©cortiquer ce qui sâĂ©tait passĂ©, Ă porter des jugements sur tout, sans savoir le plus petit morceau de vĂ©ritĂ© sur nous deux. Tous ces experts Ă la noix passaient leur temps Ă dire quâon mâavait fait du mal, que jâĂ©tais traumatisĂ© Ă cause de mon Ăąge, que câĂ©tait horrible quâune femme occupant un tel poste de confiance ait pu en tirer avantage. Mais de quoi ils parlaient tous ces imbĂ©ciles ? Non seulement ils nâĂ©coutaient pas ce que jâavais Ă dire, mais ils ne sâadressaient mĂȘme pas Ă moi ! Je pensais exactement comme dans cette chanson Ă la mode que jâĂ©coutais souvent Allez tous vous faire foutre ! » » 23-24 Les procĂšs Venons-en maintenant aux procĂšs de Mary Kay Letourneau. Les choses se sont dĂ©roulĂ©es en deux Ă©tapes. Dans un premier temps, sur le conseil de son avocat, elle a acceptĂ© de plaider coupable et de se dĂ©clarer malade mentale », dĂ©linquante sexuelle », ce qui revenait Ă accepter la qualification juridique de sa relation avec Vili comme relevant dâun viol », en Ă©change de quoi elle ne serait en prison que le temps du procĂšs et ne serait pas jugĂ©e comme criminelle ». Seulement, cela signifiait aussi quâelle sâengageait Ă suivre un traitement pour sa maladie mentale » psychiatres, thĂ©rapies de groupe avec de rĂ©els violeurs patentĂ©s⊠et surtout quâĂ lâissue du procĂšs elle acceptait de cesser dĂ©finitivement de voir et Vili, et ses propres enfants ! Mary Kay AprĂšs ma premiĂšre arrestation, on mâavait laissĂ©e en libertĂ©. En attendant que le juge statut sur mon sort, jâavais acceptĂ© de suivre un programme dâaide psychologique. Et dây perdre mon temps Ă subir les expertises et les Ă©valuations mentales. On voulait me faire entrer dans une de leurs boĂźtes, me cataloguer. Tout le monde Ă©tait convaincu que je souffrais de certains dĂ©sordres de la personnalitĂ©. Lorsque nous avions choisi ce systĂšme de dĂ©fense avec mon avocat, jây croyais. Dâabord David Gehrke avait confirmĂ© ce que mâavait dit la police si je plaidais coupable pour viol, je ne serais condamnĂ©e quâĂ subir le programme dâaide aux dĂ©linquants sexuels. DâaprĂšs lui, câĂ©tait lĂ mon unique option ». Ensuite les options se sont rĂ©duites et prĂ©cisĂ©es ou bien jâacceptais le programme, ou bien jâallais en prison pour sept ans et demi. En dĂ©pit de tout ce que jâavais pu dire, de mon espoir de rĂ©gler lâaffaire entre les deux familles, pour Ă©viter les mĂ©dias, je nâavais que deux solutions accepter dâĂȘtre une malade mentale, ou ĂȘtre enfermĂ©e. Je me pose toujours des questions sur la lĂ©gislation de notre Etat pourquoi la loi nâa-t-elle rien prĂ©vu entre ces deux options ? » 231 Elle ajoute La premiĂšre audience avait Ă©tĂ© fixĂ©e au mois dâaoĂ»t, je devais en principe y plaider coupable de viol. Je savais quâĂ la fin du dĂ©lai accordĂ© par la cour, je devrais aller en prison en attendant que le juge reçoive les rapports des nombreux psychiatres et psychologues qui sâĂ©taient penchĂ©s sur mon cas. Ils avaient trois semaines pour rendre leur dossier. Ce qui signifiait trois semaines de prison prĂ©ventive Ă partir du mois dâaoĂ»t car, selon la loi de lâEtat, quiconque plaide coupable dâagression sexuelle doit rester enfermĂ© dans lâattente de son procĂšs. ⊠La sĂ©ance devant le tribunal a Ă©tĂ© courte. Les mĂ©dias en ont fait trop en clamant plus tard que jâavais suppliĂ© quâon mâaide ». Alors que jâavais dit Aidez-nous tous⊠» Ils nâont ni Ă©coutĂ© ni retranscrit correctement les trois malheureuses phrases que jâai eu le droit de prononcer. Lorsque jâai dĂ©clarĂ© jâai mal agi », jâĂ©tais sincĂšre. Ce que jâavais fait Ă©tait mal, contre les principes de ma religion, car jâĂ©tais encore mariĂ©e. Jâavais donc tort, moralement autant que lĂ©galement. Moralement vis-Ă -vis de lâEglise, et lĂ©galement parce que jâavais rompu mon contrat de mariage. Lorsque jâai dĂ©clarĂ© Cela ne se reproduira plus, je vous en prie, aidez-moi », je voulais en fait dire que jâallais divorcer, et que la situation serait diffĂ©rente. Je ne voulais pas dire que je ne reverrai plus Vili, je nâai jamais voulu dire cela. Seulement que je ne me mettrais plus dans ce genre de situation. Et lorsque jâai dit aidez-nous tous », il est vrai que je rĂ©clamais de lâaide, et cela a pu paraĂźtre trĂšs ambigu. Aidez-nous tous⊠Ne dĂ©truisez pas deux familles, laissez-nous nous aimer, donnez-nous la chance dâĂ©lever notre enfant, laissez-moi continuer Ă ĂȘtre la mĂšre que jâavais toujours Ă©tĂ©. Mais pour pouvoir comprendre, encore fallait-il Ă©couter chacune de ces trois phrases. Je nâavais pas le droit de plaider plus longtemps ma cause. Mon avocat lâavait fait. Et lorsquâun juge vous demande en fin dâaudience, Ă brĂ»le-pourpoint, sĂšchement, dâun air presque mĂ©prisant AccusĂ©e, avez-vous quelque chose Ă ajouter ? »⊠Mon Dieu, jâaurai eu tant Ă dire que jâen tremblais. La premiĂšre audience passĂ©e, je me prĂ©parais Ă entrer en prison, espĂ©rant que jâallais supporter cette nouvelle Ă©preuve sans trop de dĂ©gĂąts. On mâavait enlevĂ© Audrey, qui par bonheur avait Ă©tĂ© confiĂ©e Ă Soona et Vili. Je devais subir encore dâautres tests psychologiques. Les trois semaines dâincarcĂ©ration devaient durer jusquâau 29 aoĂ»t, jour de mon retour devant le tribunal, cette fois pour y entendre la sentence. DâaprĂšs mon avocat, je pouvais, en restant plus longtemps incarcĂ©rĂ©e, bĂ©nĂ©ficier dâune consultation avec lâun des meilleurs psychiatres, agréé par le tribunal, le docteur Copeland. Quel que soit le dĂ©lai, et le temps que cela prenne, je devrais suivre en attendant un traitement destinĂ© aux dĂ©linquantes sexuelles. Je ne comprenais toujours pas que lâon puisse me considĂ©rer comme telle. La date de la sentence tardait Ă venir, jâĂ©tais dans le flou. Les trois semaines de prison sont devenues six, puis neuf semaines. Durant lesquelles jâai eu lâinsigne honneur de recevoir le traitement du docteur McGuire, psychiatre renommĂ©. Il Ă©tait convaincu que jâappartenais Ă la catĂ©gorie des maniaco-dĂ©pressifs. Jâai acceptĂ© de prendre un mĂ©dicament qui devait avoir un effet sur ce dĂ©sordre du comportement. Son effet principal sâest rĂ©vĂ©lĂ© en une semaine, je perdais mes cheveux par paquets. Chaque fois que je me lavais la tĂȘte, ils me restaient entre les mains. CâĂ©tait effrayant comme sensation. On aurait dit que je suivais une chimiothĂ©rapie. Et je devais tenir deux semaines encore, malgrĂ© les effets de cette drogue qui me perturbait considĂ©rablement. Plus mes cheveux tombaient vite, plus le temps passait lentement. Jâai toujours eu une excellente mĂ©moire, la capacitĂ© dâorganiser Ă©normĂ©ment de choses dans ma tĂȘte. Ma mĂ©moire aussi sâen allait. Le plus pĂ©nible Ă©tait de commencer Ă faire quelque chose, puis au beau milieu de me retrouver complĂštement perdue, lâesprit vide, tout idĂ©e effacĂ©e de mon cerveau. Ensuite, il fut dĂ©cidĂ© que je devais passer entre les mains du docteur Copeland, celui que nous attendions, David et moi. Il avait enfin pu se rendre disponible pour un rendez-vous en prison. Il acceptait de mâintĂ©grer dans son programme de rĂ©habilitation. David ne pouvait pas assister Ă ce rendez-vous, il avait envoyĂ© Ă sa place un de ses collaborateurs. Jâattendais avec lui, dans la salle des avocats de la prison, de rencontrer ce docteur Copeland. Il a posĂ© une premiĂšre condition, il acceptait de me prendre dans son programme Ă la condition expresse que je nâaie plus aucun contact avec mes enfants pendant dix mois. Aucun contact, câest-Ă -dire pas dâappels tĂ©lĂ©phoniques, pas de cartes postales ou de lettres, pas de nouvelles du tout. JâĂ©tais pĂ©trifiĂ©e. Ensuite il mâa expliquĂ© que la grande majoritĂ© des dĂ©linquants sexuels dont il sâoccupait Ă©taient des violeurs, des pĂšres de famille incestueux envers leurs filles. Je lui ai demandĂ© immĂ©diatement Bon, dites-moi combien de ces pĂšres violeurs ont accouchĂ© dâune fille ? Vous en avez combien dans ma situation ? Il ne mâa pas rĂ©pondu. Je lui ai dit que jâacceptais ses conditions concernant lâinterdiction de voir mes enfants, mais je voulais que sur le dĂ©lai de six mois il prenne en compte la longue pĂ©riode pendant laquelle nous avions dĂ©jĂ Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s et nâavions plus eu aucune vie de famille. Il a refusĂ©, froidement. Et il a ajoutĂ©, pour faire bonne mesure, que je devais Ă©galement mâengager Ă ne pas parler de ce programme aux mĂ©dias ni Ă qui que ce soit dâautre. On voulait encore me museler, me priver de mes droits constitutionnels. En regagnant ma cellule, jâai su que je ne pourrais pas supporter ce programme de rĂ©habilitation pour dĂ©linquants sexuels. Il ne me concernait pas. Je nâĂ©tais pas une dĂ©linquante, je nâavais violĂ© personne, et je nâavais pas besoin de leur rĂ©habilitation. Les gens qui organisaient ce genre de choses, lâEtat lui-mĂȘme, ne voulaient pas comprendre ce qui sâĂ©tait passĂ© entre Vili et moi. Ils Ă©taient incapables de faire la diffĂ©rence entre un violeur patentĂ© et moi. Je nâentrais pas dans les catĂ©gories dont ils sâoccupaient, ils nây trouveraient jamais ma place, puisquâelle nâexistait pas. Je me rĂ©conciliais peu Ă peu avec lâidĂ©e quâil vaudrait peut-ĂȘtre mieux passer sept ans et demi en prison câĂ©tait la peine que je risquais, plutĂŽt que dâessayer de convaincre la sociĂ©tĂ© quâil sâagissait pour nous dâamour, rien que dâamour. Rien Ă voir avec la dĂ©finition de lâabus sexuel ! Plus tard, le remplaçant de David mâa apportĂ© en prison une lettre dans laquelle David me recommandait de me conformer Ă la loi et de suivre le programme. JâĂ©tais tellement en colĂšre que je lui ai dit en face Je me fous de ce genre de loi, je vais mĂȘme la combattre Ă partir de maintenant ! Je lui ai tournĂ© le dos et je suis partie, en le plantant lĂ , bouche bĂ©e. Oh oui, jâallais me battre contre ça, depuis ma cellule de prison sâil le fallait ! Je voyais clair Ă prĂ©sent. La loi voulait me faire passer pour folle, la loi mâavait sĂ©parĂ©e de mes enfants, et ça, câĂ©tait le pire des abus. » On voit les malentendus intenables auxquels conduit ce type de dĂ©fense. La premiĂšre contrepartie au fait de se dĂ©clarer malade est de perdre le droit Ă la parole, Ă sâexpliquer, ou presque. Câest lĂ un grave paradoxe parfaitement mis Ă nu par Althusser dans LâAvenir dure longtemps, quand il revient sur le non-lieu dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© » aprĂšs le meurtre de sa femme. Il sâagit ici du droit français et non amĂ©ricain, et qui concerne un cas de figure trĂšs diffĂ©rent de celui qui nous occupe. Dans le cas dâAlthusser, il y a rĂ©ellement eu une crise de folie extrĂȘmement grave dont il sâest trĂšs difficilement et trĂšs lentement remis, et il sâagissait dâune affaire de meurtre. NĂ©anmoins, la radicalitĂ© de son cas » lui permet dâaller au fond du problĂšme, problĂšme concernant Ă©galement deux systĂšmes juridiques aussi diffĂ©rents que le droit français et le droit anglo-saxon. Il raconte comment il a Ă©chappĂ© Ă la comparution devant la cour dâassise, et les graves consĂ©quences qui sâen sont suivies Gravement atteint confusion mentale, dĂ©lire onirique, jâĂ©tais hors dâĂ©tat de soutenir la comparution devant une instance publique ; le juge dâinstruction qui me visita ne put tirer de moi une parole. De surcroĂźt, placĂ© dâoffice et mis sous tutelle par un dĂ©cret de police, je ne disposais plus de la libertĂ© ni de mes droits civiques. PrivĂ©s de tout choix, jâĂ©tais en fait engagĂ© dans une procĂ©dure officielle que je ne pouvais Ă©luder, Ă laquelle je ne pouvais que me soumettre. Cette procĂ©dure comporte ses avantages Ă©vidents elle protĂšge le prĂ©venu jugĂ© non responsable de ses actes. Mais elle dissimule aussi de redoutables inconvĂ©nients, qui sont moins connus. ⊠Quand je parle dâĂ©preuves, je parle non seulement de ce que jâai vĂ©cu de mon internement, mais de ce que je vis depuis lors, et aussi, je le vois bien, de ce que je suis condamnĂ© Ă vivre jusquâau terme de mes jours si je nâinterviens pas personnellement et publiquement pour faire entendre mon propre tĂ©moignage. Tant de personnes dans les meilleurs et les pires sentiments ont jusquâici pris le risque de parler ou de se taire Ă ma place ! Le destin du non-lieu, câest en effet la pierre tombale du silence. Cette ordonnance de non-lieu qui a Ă©tĂ© prononcĂ©e en ma faveur en fĂ©vrier 1981 se rĂ©sume en effet dans le fameux article 64 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, en sa version de 1838 article toujours en vigueur malgrĂ© les trente-deux tentatives de rĂ©forme qui nâont pu aboutir. Il y a quatre ans, sous le gouvernement Mauroy, une commission sâest de nouveau saisie de cette dĂ©licate question, qui met en cause tout un appareil de pouvoirs administratifs, judiciaires et pĂ©naux unis au savoir, aux pratiques et Ă lâidĂ©ologie psychiatrique de lâinternement. Cette commission ne se rĂ©unit plus. Apparemment, elle nâa pas trouvĂ© mieux. Le Code pĂ©nal oppose en effet depuis 1838 lâĂ©tat de non-responsabilitĂ© dâun criminel ayant perpĂ©trĂ© son acte en Ă©tat de dĂ©mence » ou sous la contrainte » Ă lâĂ©tat de responsabilitĂ© pur et simple reconnu Ă tout homme dit normal ». LâĂ©tat de responsabilitĂ© ouvre la voie Ă la procĂ©dure classique comparution devant une cour dâassises, dĂ©bat public oĂč sâaffrontent les interventions du MinistĂšre public qui parle au nom des intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ©, tĂ©moins, avocats de la dĂ©fense et de la partie civile qui sâexpriment publiquement et du prĂ©venu qui prĂ©sente lui-mĂȘme son interprĂ©tation personnelle des faits. Toute cette procĂ©dure marquĂ©e par la publicitĂ© se clĂŽt par la dĂ©libĂ©ration secrĂšte des jurĂ©s qui se prononcent publiquement soit pour lâacquittement, soit pour une peine dâemprisonnement, oĂč le criminel reconnu tel est frappĂ© dâune peine de prison dĂ©finie, oĂč il est censĂ© » payer sa dette Ă la sociĂ©tĂ© et donc se laver » de son crime. LâĂ©tat de non-responsabilitĂ© juridico-lĂ©gale, en revanche, coupe court Ă la procĂ©dure de comparution publique et contradictoire en cour dâassises. Elle voue prĂ©alablement et directement le meurtrier Ă lâinternement dans un hĂŽpital psychiatrique. Le criminel est alors lui aussi mis hors dâĂ©tat de nuire » Ă la sociĂ©tĂ©, mais pour un temps indĂ©terminĂ©, et il est censĂ© recevoir les soins psychiatriques que requiert son Ă©tat de malade mental ». Si le meurtrier est acquittĂ© aprĂšs son procĂšs public, il peut rentrer chez lui la tĂȘte haute en principe du moins car lâopinion peut sâindigner de le voir acquittĂ©, et peut le lui faire sentir. Il se trouve toujours des voix averties dans ce genre de scandale pour prendre le relais de la mauvaise conscience publique. Sâil est condamnĂ© Ă lâemprisonnement ou Ă lâinternement psychiatrique, le criminel ou le meurtrier disparaĂźt de la vie sociale pour un temps dĂ©fini par la loi dans le cas dâemprisonnement que des rĂ©ductions de peine peuvent raccourcir ; pour un temps indĂ©fini dans le cas de lâinternement psychiatrique, avec cette circonstance aggravante considĂ©rĂ© comme privĂ© de son jugement sain et donc de sa libertĂ© de dĂ©cider, le meurtrier internĂ© peut perdre la personnalitĂ© juridique, dĂ©lĂ©guĂ©e par le prĂ©fet Ă un tuteur » homme de loi, qui possĂšde sa signature et agit en son nom et place â alors quâun autre condamnĂ© ne la perd quâen matiĂšre criminelle ». Câest parce que le meurtrier ou le criminel est considĂ©rĂ© comme dangereux, tant Ă son Ă©gard suicide quâĂ celui de la sociĂ©tĂ© rĂ©cidive, quâil est mis hors dâĂ©tat de nuire par lâenfermement soit carcĂ©ral, soit psychiatrique. Pour faire le point, notons que nombre dâhĂŽpitaux psychiatriques sont encore restĂ©s, malgrĂ© des progrĂšs rĂ©cents, des sortes de prisons, et quâil y existe mĂȘme pour malades dangereux » agitĂ©s et violents des services de sĂ©curitĂ© ou de force dont les profonds fossĂ©s et barbelĂ©s, les camisoles de force physiques ou chimiques » rappellent de mauvais souvenirs. Les services de force sont souvent pires que nombre de prisons. IncarcĂ©ration dâun cĂŽtĂ©, internement de lâautre on ne sâĂ©tonnera pas de voir ce rapprochement de condition induire dans lâopinion commune, qui nâest pas Ă©clairĂ©e, une sorte dâassimilation. De toute façon, lâincarcĂ©ration ou lâinternement demeure la sanction normale du meurtre. Hormis les cas dâurgences, dits aigus, qui ne font pas question, lâhospitalisation ne va pas sans dommage, tant sur le patient, quâelle transforme souvent en chronique, que sur le mĂ©decin, contraint lui aussi de vivre dans un monde clos oĂč il est censĂ© tout supposĂ© savoir » sur les patient et qui vit souvent dans un tĂȘte-Ă -tĂȘte angoissant avec le malade quâil maĂźtrise trop souvent par une insensibilitĂ© dâaffectation et une agressivitĂ© accrue. » De plus, alors que lâidĂ©ologie de la dette », et de la dette acquittĂ©e » Ă la sociĂ©tĂ©, joue malgrĂ© tout en faveur du condamnĂ© qui a purgĂ© sa peine et, dans une certaine mesure, protĂšge mĂȘme le criminel libĂ©rĂ©âŠ, il nâen va pas du tout de mĂȘme dans le cas du fou » meurtrier. Quand on lâinterne, câest Ă©videmment sans limite de temps prĂ©visible, mĂȘme si lâon sait ou devrait savoir quâen principe tout Ă©tat aigu est transitoire. Mais il est vrai que les mĂ©decins sont le plus souvent, sinon toujours, bien incapables, mĂȘme pour les aigus, de fixer un dĂ©lai mĂȘme approximatif pour un pronostic de guĂ©rison. Mieux, le diagnostic » initialement arrĂȘtĂ© ne cesse de varier, car en psychiatrie il nâest de diagnostic quâĂ©volutif câest lâĂ©volution de lâĂ©tat du patient qui permet seule de le fixer, donc de le modifier. Et avec le diagnostic, de fixer et modifier bien entendu le traitement et les perspectives de pronostic. Or, pour lâopinion commune, quâune certaine presse cultive sans jamais distinguer la folie » des Ă©tats aigus mais passagers de la maladie mentale », qui est un destin, le fou est tenu dâemblĂ©e pour un malade mental, et qui dit malade mental entend Ă©videmment malade Ă vie, et, par voie de consĂ©quence internable et internĂ© Ă vie Lebenstodt » comme lâa si bien dit la presse allemande. Tout le temps quâil est internĂ©, le malade mental, sauf sâil parvient Ă se tuer, continue Ă©videment de vivre, mais dans lâisolement et le silence de lâasile. Sous sa pierre tombale, il est comme mort pour ceux qui ne le visitent pas, mais qui le visite ? Mais comme il nâest pas rĂ©ellement mort, comme on nâa pas, sâil est connu, annoncĂ© sa mort la mort des inconnus ne compte pas, il devient lentement comme une sorte de mort-vivant, ou plutĂŽt, ni mort ni vivant, et ne pouvant donner signe de vie, sauf Ă des proches ou Ă ceux qui se soucis de lui cas rarissime, combien dâinternĂ©s ne reçoivent pratiquement jamais de visites â je lâai constatĂ© de mes yeux et Ă Sainte-Anne et ailleurs !, ne pouvant de surcroĂźt sâexprimer publiquement au-dehors, il figure en fait, je risque le terme, sous la rubrique des sinistres bilans de toutes les guerres et de toutes les catastrophes du monde le bilan des disparus. ⊠Il faut enfin en venir Ă ce point Ă©trangement paradoxal. Lâhomme quâon accuse dâun crime et qui ne bĂ©nĂ©ficie pas dâun non-lieu a certes dĂ» subir la dure Ă©preuve de la comparution publique devant une cour dâassises. Mais, du moins, tout y devient matiĂšre Ă accusation, dĂ©fense et explications personnelles publiques. Dans cette procĂ©dure contradictoire », le meurtrier accusĂ© a du moins la possibilitĂ© reconnue par la loi, de pouvoir compter sur des tĂ©moignages publics, sur les plaidoiries publiques de ses dĂ©fenseurs, et sur les attendus publics de lâaccusation ; et par-dessus tout il a le droit et le privilĂšge sans prix de sâexprimer et sâexpliquer publiquement en son nom et en personne, sur sa vie, son meurtre et son avenir. Quâil soit condamnĂ© ou acquittĂ©, il a du moins pu sâexpliquer lui-mĂȘme publiquement, et la presse est tenue, du moins en conscience, de reproduire publiquement ses explications et la conclusion du procĂšs qui clĂŽt lĂ©galement et publiquement lâaffaire. Sâil se juge injustement condamnĂ©, le meurtrier peut clamer son innocence, et lâon sait que cette clameur publique a fini, et dans des cas trĂšs importants, par emporter la reprise du procĂšs et lâacquittement du prĂ©venu. Des comitĂ©s peuvent publiquement prendre sa dĂ©fense. Par tous ces biais, il nâest ni seul ni sans recours publics câest lâinstitution de la publicitĂ© des procĂ©dures et dĂ©bats que le lĂ©giste italien Beccaria, au XVIIIĂšme siĂšcle, considĂ©rait dĂ©jĂ , et Kant aprĂšs lui, comme la garantie suprĂȘme pour tout inculpĂ©. Or, je regrette, ce nâest pas exactement le cas dâun meurtrier bĂ©nĂ©ficiant dâun non-lieu. Deux circonstances, inscrites avec la derniĂšre rigueur dans le fait et le droit de la procĂ©dure, lui interdisent tout droit Ă une explication publique. Lâinternement et lâannulation corrĂ©lative de sa personnalitĂ© juridique dâune part et le secret mĂ©dical dâautre part. » 36-43 MalgrĂ© lâextrĂȘme diffĂ©rence des circonstances, on voit bien quâon touche lĂ Ă ce Ă quoi Marie Kay a Ă©tĂ© confrontĂ©e lâimpossibilitĂ© de se dĂ©fendre rĂ©ellement, câest-Ă -dire publiquement. ImpossibilitĂ© pour elle, en tant que malade mentale » ; impossibilitĂ© pour Vili Fualaau Ă©galement, en tant que victime mineure ». Dâailleurs, lâattitude de lâopinion publique aux Etats-Unis a parfaitement reflĂ©tĂ© cette impasse duale. Dâun cĂŽtĂ©, il y avait les plus conservateurs â appelons ça la droite » â qui envisageaient Marie Kay comme une criminelle quâil fallait enfermer, de lâautre, les plus libĂ©raux â appelons ça la gauche » â qui lâenvisageaient comme une malade mentale quâil fallait soigner et protĂ©ger dâelle-mĂȘme. Deux modes de recouvrement de la situation dâamour tout aussi stupides et brutaux, absurdes et arrogants, lâun que lâautre ; deux orientations aussi oppressives lâune que lâautre. A tout prendre, sans doute valait-il mieux pour cette femme dâĂȘtre prise pour une criminelle » et avoir de ce fait le droit de sâexpliquer et de se dĂ©fendre publiquement. Telle Ă©tait bien son intention au moment du deuxiĂšme procĂšs, qui se rĂ©vĂšle malheureusement avoir Ă©tĂ© le plus terrible des procĂšs, Ă cause de la lĂąchetĂ© dĂ©sastreuse de son lamentable avocat. AprĂšs avoir Ă©tĂ© relĂąchĂ©e suite au premier procĂšs, elle a Ă©videmment immĂ©diatement dĂ©sobĂ©it Ă la rĂšgle de cesser de voir Vili, et fĂ»t bientĂŽt prise en flagrant dĂ©lit » par la police. Le jour du deuxiĂšme procĂšs Marie Deux autres gardes viennent enfin me chercher pour mâescorter jusquâĂ la salle dâaudience, un homme et une femme. Lâheure de mon entrĂ©e en scĂšne a sonnĂ©. Tandis que nous descendons par lâascenseur dans la cour spĂ©ciale du quatriĂšme Ă©tage, lâun des gardes plaisante, plus amical quâhostile Alors, Mary, câest encore toi la star aujourdâhui ! Le parcours se termine en silence. Mais les portes du couloir sont Ă peine entrouvertes, que dĂ©jĂ jâentends crier la voilà ⊠la voilà ⊠» Je me suis prĂ©parĂ©e mentalement Ă lâassaut des mĂ©dias. Je savais que les journalistes seraient prĂ©sents au moment de lâaudience, mais ça⊠ça⊠rien nâaurait pu mây prĂ©parer. Aussi loin que porte mon regard, tout le long du couloir vers la salle dâaudience, des douzaines, peut-ĂȘtre des centaines de reprĂ©sentants des mĂ©dias. Des camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision perchĂ©es sur des Ă©paules, des reporters en rangs serrĂ©s brandissant des appareils photos et encore des camĂ©ras qui tournent, cliquettes, des flashes dans tous les sens. Une galerie de visages surexcitĂ©s, toute la panoplie des prĂ©sentateurs de tĂ©lĂ©vision est lĂ , regards inquisiteurs, une vĂ©ritable armĂ©e qui tente de passer de force entre les gardes et moi. Ils sont vraiment tous lĂ , Ă dĂ©biter leurs ragots sans fin, leurs questions stupides, uniquement prĂ©occupĂ©s de sourire, toutes dents dehors, dans lâespoir dâobtenir une rĂ©ponse. Je vis un vrai cauchemar. Je voudrais me glisser rapidement au travers de cette marĂ©e humaine, me faufiler dans la salle dâaudience avant que ma maigre escorte et moi-mĂȘme ne nous retrouvions submergĂ©es par lâocĂ©an des journalistes. DâoĂč sortent-ils ? On dirait que tous les journalistes dâAmĂ©riques se sont donnĂ© rendez-vous Ă la mĂȘme porte. Je me demande sâils sont aussi nombreux pour les affaires de meurtre. Ont-ils seulement conscience de ce quâils font ? Et ces photographes qui se contorsionnent pour une malheureuse photo ! Il y en a mĂȘme un allongĂ© par terre, Ă mes genoux, qui me mitraille depuis le sol. Les moteurs des camĂ©ras bourdonnent Ă mes oreilles, je perçois le grĂ©sillement des flashes dans mon dos. Pensent-ils rĂ©ellement tirer quelque chose dâune photographie de ma nuque ? ! Je lance un coup de pied Ă celui qui se traĂźne Ă mes genoux, une bonne ruade. Il ne semble mĂȘme pas y prĂȘter attention, et continue Ă prendre ses clichĂ©s comme un robot. Je finis malgrĂ© tout par sourire, car en dĂ©pit des bousculades, des cris et des questions, je rĂ©alise lâabsurditĂ© totale du comportement de ces gens. Une meute dĂ©sordonnĂ©e. Aucun sens commun. Sâils reculaient un peu, de maniĂšre Ă nous laisser un passage dĂ©cent, sâils posaient au moins leurs questions lâun aprĂšs lâautre, je pourrai mâarrĂȘter et leur parler. Mais devant ça⊠Impossible ! Jâaimerais bien les questionner moi aussi. Qui ĂȘtes-vous ? DâoĂč venez-vous ? Que faites-vous lĂ ? Pensez-vous rendre service Ă la sociĂ©tĂ© ? Est-ce cela que vous appelez du journalisme ? » Je voudrais aussi leur demander pourquoi ils nâont pas dĂ©signĂ© dâavance un photographe et un cameraman de tĂ©lĂ©vision pour filmer toute la sĂ©quence. Sâils sont rĂ©ellement obligĂ©s de couvrir lâĂ©vĂ©nement, ils nâont quâĂ se mettre dâaccord, et se partager les images ensuite. De cette façon ils auraient au moins obtenus des clichĂ©s convenables. Je songe aux centaines de rouleaux de pellicules tournant en mĂȘme temps, aux kilomĂštres de prises de vue gĂąchĂ©es. Nous nâavançons presque plus. Soudain je me sens prise Ă bras-le-corps, coincĂ©e par les Ă©paules comme un pantin, et presque transportĂ©e par les deux gardes qui serrent les rangs autour de moi. Solidaires dans la tourmente. Lâhomme, plus grand et plus musclĂ©, me prĂ©vient Ne tâĂ©carte pas de nous, Mary. Je suis bien heureuse quâil rĂ©ussisse Ă nous frayer un chemin dans cette foule opaque. Nous nous heurtons ensemble aux portes de la salle dâaudience, elles sâouvrent soudainement, et nous nous retrouvons littĂ©ralement catapultĂ©s Ă lâintĂ©rieur. Elles se referment derriĂšre nous dans un claquement sec. Me voici brutalement isolĂ©e, dans un autre monde. Comme si je passais dâune Ă©meute en place publique Ă la rigueur dâune Ă©glise. La salle est fraĂźche, lâatmosphĂšre presque glaciale. Le silence rĂšgne, pas un bruit, et la vingtaine de personnes prĂ©sentes, avocats, huissiers, fonctionnaires, quelques journalistes et membres du public, demeurent parfaitement immobiles, le regard braquĂ© dans ma direction. Je me sens assez ridicule, insecte bizarre plaquĂ© contre la porte, dans cet uniforme rouge vif qui ressemble plus Ă un pyjama quâĂ un vĂȘtement. Comme une intruse, jâai presque envie de lever les bras pour mâexcuser du dĂ©rangement, et de dire Ă ces gens que je me suis trompĂ©e dâendroit. Ce formalisme glacial mâest toujours Ă©tranger. Jâaimerai bien surprendre ces visages durs et impassibles, dĂ©concerter tous ces gens en costumes sombres qui dĂ©jĂ me condamnent. Il y a une camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision non loin de moi, ils veulent filmer le spectacle jusquâau bout, regarder sâeffondrer la bĂȘte, lâhorrible femme quâils cherchent Ă crucifier. Jâai du mal Ă tenir mes mains tranquilles. Refuge de mon angoisse, elles tremblent sur la table devant moi. Encore suffoquĂ©e par le contact de la foule, je refais lentement surface et commence Ă reconnaĂźtre certains visages. Mon avocat David Gehrke, des amis, un ou deux psychologues, et mĂȘme le procureur Lisa Johnson. David Gehrke sâest occupĂ© de mon cas par hasard. Peu de temps aprĂšs ma premiĂšre arrestation, on mâa dit que jâaurais besoin dâun avocat. Mais je nâen avais pas. Un ami mâa parlĂ© de David et de sa famille qui habitaient dans le voisinage. Je me suis souvenue de sa femme Suzan et de leurs deux enfants, Ă peu prĂšs du mĂȘme Ăąge que les miens. Nous avions partagĂ© quelques goĂ»ters dâanniversaire, des randonnĂ©es scolaires, je savais que Suzan Ă©tait Ă©galement institutrice. Mais jâignorais Ă quoi ressemblait David. ⊠Nous nous sommes revus hier au soir, pour discuter des Ă©vĂ©nements dâaujourdâhui. Ne vous inquiĂ©tez pas, Mary, jâai beaucoup Ă dire. David est maintenant confrontĂ© Ă la situation la plus Ă©norme de sa carriĂšre dâavocat. ExposĂ© aux mĂ©dias, contraint aux interviews et aux dĂ©bats tĂ©lĂ©visĂ©s. Cette affaire est aussi importante pour moi que pour lui. Beaucoup Ă dire, affirme-t-il. Bien sĂ»r, mais au fond de mon cĆur, je souhaite quâil dise les choses que je voudrais dire moi-mĂȘme. Je lui ai demandĂ© de rester ferme cette fois, de donner Ă la cour ma version des faits. La derniĂšre fois nous nous sommes montrĂ©s conciliants, doux comme des agneaux, voire repentants. Devant le juge, jâai dĂ» prononcer des mots tels que Je suis dĂ©solĂ©e », Je mâexcuse », Jâai besoin dâaide ». Tout cela pour apaiser la cour et obtenir sa clĂ©mence. Aujourdâhui je ne souhaite apaiser personne, je veux simplement ĂȘtre franche et dire la vĂ©ritĂ©. Jâen ai besoin comme de boire Ă une source. David mâa expliquĂ© que la procĂ©dure durerait environ trois quarts dâheure, peut-ĂȘtre une heure. Mais nous sommes lĂ depuis deux heures, et le procureur, une femme, nâa pas encore fini dâĂ©tablir ses accusations Ă lâentendre, je suis une inconsciente, une menteuse, en qui on ne peut avoir confiance, puisque jâai ouvertement mĂ©prisĂ© la cour, le juge, la sociĂ©tĂ©, la communautĂ©, Ă©carts Ă©minemment prĂ©visibles selon elle. Je suis un danger public. Jâai compris, depuis le dĂ©but dĂ©jĂ , que cela nâĂ©tait pas la justice, mais la justification de la justice par elle-mĂȘme, et celle des politiques qui la font. Si je veux connaĂźtre la justice, il faudra mây prendre autrement. Alors que dĂ©filent les tĂ©moins de lâaccusation â lâofficier de police qui nous a dĂ©couverts dans la voiture, lâofficier de probation, le psychiatre dĂ©signĂ© par la cour, et mĂȘme le procureur Lisa Johnson, jâattends stoĂŻquement, les mains jointes pour garder mon calme. David se lĂšve enfin. Il est difficile pour moi dâĂȘtre ici, Votre Honneur. Je sais que je vous ai déçue, et que jâai déçu Mary⊠Je suis un ami de Mary, et aussi son avocat. Jâessaie Ă©galement de prendre en compte les intĂ©rĂȘts des enfants directement concernĂ©s par cette affaire. Je parlerai dâeux briĂšvement tout Ă lâheure⊠David parle longuement de loyautĂ©, de sĂ©rĂ©nitĂ©, de la difficultĂ© dâĂȘtre juge, et de celle de comprendre ce qui sâest passĂ©. Et combien il est difficile de prendre la dĂ©cision dâenfermer quelquâun pour sept ans et demi, de le sĂ©parer de son enfant⊠Il Ă©voque mĂȘme le jugement de Salomon. Vous avez pris la bonne dĂ©cision le 14 novembre dernier, Votre Honneur⊠mais⊠Et il enchaĂźne en rappelant que tous ceux qui ont critiquĂ© alors la dĂ©cision du juge Ă©taient dans lâignorance des faits, ou avaient le cĆur trop dur. Mais pas le juge qui mâa honorĂ©e de six mois de prison, dâun traitement psychiatrique et dâune libertĂ© sur parole. Nous avons tous reconnus que Mary Ă©tait malade et quâelle avait besoin dâaide. Malade. Chaque fois quâil use de cet argument pour ma dĂ©fense, mon cĆur se remplit de colĂšre. David nâa pas trouvĂ© dâautre moyen lĂ©gal pour assurer ma dĂ©fense. Il nâen finit pas dâapaiser la cour, de dire quâil est dĂ©solĂ© que sa cliente ait mĂ©prisĂ© les rĂšgles et les lois fondamentales de notre pays. Et la libertĂ© de chaque individu de disposer de lui-mĂȘme ? Jâattends quâil arrĂȘte de jouer ce jeu, jâespĂšre quâil va enfin parler de moi, de ce que je pense et ressens, quâil ne va pas trahir ma confiance. Mais rien⊠Je crois comprendre Ă prĂ©sent oĂč il voulait en venir, et ma gorge se noue. Il ne va pas le dire. Il nâosera pas. Je voudrais pouvoir le tirer par la manche, pour quâil arrĂȘte de parler, et lui demander David, que signifie ce discours ? Vous parlez en mon nom ou au vĂŽtre ? Vous me dĂ©fendez, ou cherchez-vous seulement Ă briller aux yeux de vos collĂšgues ? » Il est lĂ , en train de raconter Ă tout le monde Ă quel point je suis malade, il retombe dans le mĂȘme piĂšge trop simple, pour arriver Ă la mĂȘme solution trop bĂȘte Mary est malade, quâon la fasse soigner, il lui faut un traitement plus long. Je ne mâattendais pas Ă ce quâil ait de nouveau recours Ă ce genre dâargument. Je commence Ă ĂȘtre en colĂšre. Je ne crois pas Ă ce discours. Je voudrais pouvoir me lever pour parler et me dĂ©fendre moi-mĂȘme. Tout cela ne sert Ă rien. Mon avocat retombe dans la mĂȘme chausse-trappe que la premiĂšre fois, lâalternative Ă©tant Ou vous faites soigner Mary, ou vous la mettez en prison. » Personne ne peut et ne veut envisager dâautre solution ? Jâai besoin dâĂȘtre soignĂ©e, de suivre un programme sĂ©rieux, dâavaler des pilules ou je ne sais quoi, de raconter ma vie au psychiatre ! Parce que je suis amoureuse ? Il ne veut pas leur dire. Le mot amour dans cette histoire leur fait tellement peur. Lâadmettre serait si simple. Mais la passion dĂ©range. Ce consensus entre la dĂ©fense et lâaccusation pour me considĂ©rer non comme une femme passionnĂ©e mais comme une malade mentale, pour Ă©viter la vĂ©ritĂ© Ă tout prix, me donne la nausĂ©e. David continue son laĂŻus. Câest sans espoir. Votre Honneur, nous avons des destins dâenfants dont vous devez maintenant tenir compte. Et de nouveau la tĂąche nâest pas facile pour vous. Il y a ce jeune garçon, qui sera déçu de la sentence, qui risque peut-ĂȘtre de devenir suicidaire, qui se sent responsable aujourdâhui, comme hier. Sa vie a Ă©tĂ© complĂštement bouleversĂ©e, il sâest retrouvĂ© lâotage des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, exposĂ© au ridicule, jetĂ© hors de son Ă©cole⊠Il y a cette petite fille qui a besoin dâune mĂšre⊠et enfin les autres enfants de Mary⊠Vili nâest lâotage de personne, Ă part des dĂ©cisions de justice qui nous empĂȘchent de nous voir. Il se moque pas mal des reportages Ă la tĂ©lĂ©vision, il est bien capable dâenvoyer promener qui il veut quand il veut. Le paradoxe, Votre Honneur, est que pour protĂ©ger ce jeune garçon, il faille mettre Mary en prison. Ce qui le dĂ©primera davantage, causera encore plus de dĂ©gĂąts, avec des consĂ©quences plus graves. La sociĂ©tĂ© nâa pas besoin de se protĂ©ger de Mary Letourneau. Son obsession nâest dirigĂ©e que vers une seule personne. La seule qui ait besoin dâĂȘtre protĂ©gĂ©e de Mary Letourneau, câest Mary Letourneau ! Il faut la protĂ©ger dâelle-mĂȘme, et lâenfermer nâest pas la solution pour y parvenir. Elle est dĂ©jĂ sous surveillance par crainte de suicide, Votre Honneur⊠La justice⊠si difficile Ă rendre⊠La justice ! Elle est absente de cette cour. Dâamour et de libertĂ© il nâest jamais question. Tout ce beau discours mĂ©riterait que je me lĂšve pour applaudir. Ou alors que je demande Ă la cour de lâoublier complĂštement. Il ne me concerne pas. Ce ne sont pas les mots que je voulais entendre. Jâai Ă©coutĂ© le long monologue de mon avocat, il a mĂȘme su se montrer Ă©mouvant parfois, mais il nâa pas dit Ă la cour ce que je voulais quâelle sache. Soudain, câest Ă moi que le juge sâadresse Madame Letourneau, avez-vous quelque chose Ă ajouter ? Je regarde David, lâĆil fĂ©roce. Il avait affirmĂ© que je nâaurais pas Ă prendre la parole aujourdâhui. Quâil ne sâagissait que dâune formalitĂ© ! Quelle infamie ! Il savait que je voulais mâexprimer, que je voulais crier enfin Ă la face du monde ma version de lâhistoire, et hier il mâa convaincue du contraire. On ne vous laissera pas parler, Mary. Il mâa trompĂ©e. Il regarde ailleurs, en rangeant son paquet de dossiers. Et moi, je regarde le juge, dĂ©sespĂ©rĂ©e, le suppliant des yeux, essayant de lui faire comprendre que jâaurais moi aussi des choses Ă dire, tant de choses que je suis prise au dĂ©pourvu. Je voudrais ouvrir la bouche, me dĂ©fendre seule, hurler la vĂ©ritĂ©. Au lieu de cela, je baisse la tĂȘte. Il est trop tard, je ne mây suis pas prĂ©parĂ©e⊠La sentence tombe, elle Ă©tait prĂ©visible. Sept ans et demi de prison. En entendant le juge Lau, une femme, prononcer la phrase qui me condamne, je ressens presque du soulagement, un poids de moins sur les Ă©paules. Au moins nâaurai-je plus Ă subir lâhumiliation du programme de soutien psychologique. Me voilĂ libre de me battre pour gagner ma cause. On vient de mâinfliger sept ans et demi de prison, et pourtant ma tĂȘte est plus lĂ©gĂšre, Ă la limite de lâeuphorie. Les menottes se referment sur mes poignets, sans que je mâen rende vraiment compte. Je dois avoir lâair Ă©garĂ©. Jâentends Ă peine les paroles de rĂ©confort que lâon chuchote autour de moi. Je veux sortir dâici, de cette cour, retourner en prison, au fond de ma cellule, dâoĂč je pourrai vraiment entamer le combat vers la libertĂ©, et la reconnaissance de la vĂ©ritĂ©. Je veux retrouver ma dignitĂ© dâĂȘtre humain. Au moins ne suis-je plus la fausse malade qui avait soi-disant besoin dâaide, et suppliait un juge de lui pardonner ce dont elle se sent fiĂšre au contraire. Ils ont abattu leurs cartes, cette femme amoureuse est une criminelle et une violeuse. Ils ont eu ce quâils voulaient. Au dehors, la presse se rue sur moi. Cette fois le dĂ©lire est Ă son comble. Mary, par ici, Mary, par là ⊠Comment vous sentez-vous ? Que pensez-vous ? Quâallez-vous faire ? Que pensez-vous de ⊠» Des questions sans fin, hurlĂ©es de tous cĂŽtĂ©s, abrutissantes et braillĂ©es sur tous les tons. Ils imaginent que je vais mâarrĂȘter pour leur faire un long discours ? Leur donner un compte rendu dĂ©taillĂ© de mes Ă©motions dans un couloir ? Ou bien leur faut-il simplement un rĂ©sumĂ© de quinze seconde pour le flash de midi ? Je les vois dĂ©filer comme au ralenti, tous ces visages, ces bouches glapissantes, suppliantes, avides, souriantes, quĂ©mandeuses. Des chiens qui aboient aprĂšs leur proie. Nous sommes presque arrivĂ©s mes gardes et moi, nous atteignons enfin le refuge bĂ©ni de lâascenseur, lorsque le dernier reporter se dresse devant nous. Câest une femme. De toute Ă©vidence, elle ne travaille pas pour la tĂ©lĂ©vision, son visage nâest pas maquillĂ©, ses cheveux sont tirĂ©s en arriĂšre et nouĂ©s en queue de cheval. Elle tient son bloc devant elle, de maniĂšre agressive, presque comme une arme de dĂ©fense. Ses mots me transpercent Mary, est-ce que ça valait la peine ? Je ne peux que lui sourire. Comme je voudrais arrĂȘter le temps, et cette foule en furie, pour tout lui expliquer⊠Peut-on respirer sans oxygĂšne ? Peut-on vivre sans amour ? Si seulement elle savait de quoi elle parle. » 32-40 Tout ce qui est racontĂ© ici est rĂ©voltant au dernier degrĂ©. Dâabord, il y a lâabsurditĂ© prĂ©datrice absolue du journalisme. La couverture publique du procĂšs nâest dâaucune protection pour lâaccusĂ©e, le harcĂšlement journalistique extĂ©rieur Ă la salle dâaudience ayant pour principale fonction de recouvrir complĂštement la publicitĂ© du dĂ©roulement du procĂšs lui-mĂȘme. Lâattitude de la meute dĂ©sordonnĂ©e » des journalistes avĂšre la corruption totale de lâespace public, la vacuitĂ© du journalisme, lâimposture de lâespace mĂ©diatique. Mais le plus terrible est Ă©videmment la monstrueuse veulerie de lâavocat de la dĂ©fense, dont toute la plaidoirie nâest quâune trahison ouverte de celle quâil est supposĂ© dĂ©fendre. Avec un tel avocat, il nây avait guĂšre besoin dâaccusateurs ! On a en quelque sorte avec lui la quintessence de lâhumanisme dans toute son infamie ! Le lecteur sain dâesprit et pour qui lâamour est une chose qui compte nâa quâune seule envie lâĂ©trangler une bonne fois ! Il a poussĂ© la trahison jusquâĂ annuler pour Marie ce quâAlthusser appelait Ă trĂšs juste titre le droit et le privilĂšge sans prix de sâexprimer et de sâexpliquer publiquement en son nom et en personne » sur son amour pour Vili. La trahison est telle que lâaccusĂ©e se trouve Ă la fin soulagĂ©e dâĂȘtre dĂ©clarĂ©e coupable et condamnĂ©e en consĂ©quence ! La prison vaut mille fois mieux que la thĂ©rapie » car elle est au moins le lieu dâoĂč il redevient possible pour elle de se battre au nom de la vĂ©ritĂ©. Et comme Althusser, elle le fera finalement publiquement en publiant un livre commun avec Vili et Soona. DâoĂč le sentiment paradoxal de libertĂ© qui la saisit Ă lâissue du procĂšs, malgrĂ© la lourde condamnation et la perspective de longues annĂ©es dâenfermement. Du reste, Ă sa sortie de prison, elle sâest mariĂ©e avec Vili Fualaau, devenu entre-temps majeur », et devint ainsi Mary Kay Fualaau. Le procĂšs vient de se terminer. Le troupeau des mĂ©dias, les histrions de la cour, tous ces gens qui ont toujours voulu me condamner peuvent rentrer chez eux. Sept ans et demi de prison mâattendent. Quatre-vingt-neuf mois, plus de dix mille jours. Une condamnation historique dĂ©sormais, elle a fait le tour du monde. Le visage dâune femme amoureuse court la planĂšte, sous des titres infamants Elle a recommencĂ© ! » Jâai quittĂ© la salle dâaudience avec soulagement, une curieuse sensation de libertĂ©. Câest Ă©trange, car je sors de lĂ pour entrer en cellule, et pour longtemps, pourtant je me sens libĂ©rĂ©e. LibĂ©rĂ©e de mes fers. Du systĂšme qui mâa dĂ©jĂ contrainte Ă subir un traitement de redressement psychologique pour attentat Ă la pudeur et pour viol. Je ne suis plus obligĂ©e dâabandonner mes enfants, ou, du moins, je peux lutter pour les reprendre. Jâai retrouvĂ© le droit Ă la libertĂ© de parole. Alors, qui porte les fers ? Je suis sorti du tribunal menottes aux mains, une fois de plus. Jâai marchĂ© lentement, avec assurance, laissĂ© le temps aux camĂ©ras de filmer chacun de mes pas. Câest tellement nĂ©cessaire pour les journalistes, je fais partie de leur gagne-pain. Je leur sers de proie. Mais eux aussi devraient me servir. Je nâai honte de rien, je revendique cette condamnation comme la plus stupide qui soit. Ce jugement comme le plus inique. MâĂ©couteront-ils ? Le besoin dâappeler mes enfants mâobsĂšde en permanence, il faut que je leur explique ce qui se passe, quâils sachent que tout ira bien maintenant. Je veux faire avancer les choses dans la bonne direction, puisque je ne serai plus enfermĂ©e dans cette institution de fous. Dieu merci, jâen suis dĂ©barrassĂ©e. Jâentends encore vibrer dans ma tĂȘte chaque mot de leur rapport Trois ans minimum de thĂ©rapie pour inadaptation sociale, mentale, et perversion sexuelle ». Et ils nâont cessĂ© de faire rĂ©fĂ©rence Ă Vili, en qualitĂ© de victime ». Câest surtout ce mot-lĂ qui attise ma fureur contre ces gens. Victime »⊠Il tourne et tourne dans ma tĂȘte comme un vent de folie. La leur. Pourquoi lui fallait-il un garçon de cet Ăąge ? Elle affirme quâil est intellectuellement et moralement en avance. » Ils nâont jamais compris Vili. Ils ne lâont jamais vu, jamais rencontrĂ©, encore moins Ă©coutĂ©. Et ils prĂ©tendent juger nos relations. Je suis coupable dâattentat Ă la pudeur ? Depuis quand ? La seule chose que je suis prĂȘte Ă accepter, câest que nous avons eu des rapports sexuels, mais rapports sexuels ne signifie pas abus sexuels ! Ils nâont cessĂ© de dire quâen ayant plaidĂ© coupable je nâavais pas admis lâimportance du concept dâabus sexuel. Ils ont raison dans un sens, et tort dans lâautre. Je nâai pas admis ce concept, câest vrai. Mais je vois bien la faille dans leur lĂ©gislation. Câest un strict point de droit qui veut Ă©tablir que des relations sexuelles entre nous Ă©quivaudraient Ă un abus sexuel. Ils nâont pas pris en compte un cas tel que le nĂŽtre, oĂč les deux parties sont consentantes. Et lâamour dans tout ça ? Ce mot-lĂ , ils ne lâont jamais pris en considĂ©ration. Jamais. Et lâenfant que nous avons eu ? Notre petite Audrey est une enfant de lâamour. Ne le savent-ils pas ? ⊠Dans cette prison je serai libre de vivre. Je sais que je ne peux pas sortir, que je ne peux pas dĂ©passer les limites de la clĂŽture, elle est haute et couronnĂ©e de fil barbelĂ©, mais dans les lumiĂšres aveuglantes qui illuminent tout le secteur, jâentrevois la lueur de lâespoir. ⊠Je ne cherchais pas Ă tomber enceinte, mais Dieu Ă©tait avec moi. CâĂ©tait Ă Madison Park, devant la mer, cette nuit dâhiver et dâĂ©toiles filantes. Oh oui, câest vrai, cet endroit nâest pas pour moi, mais maintenant je ne suis plus seule ! On ne pourra plus mettre ma dĂ©termination et ma volontĂ© Ă lâĂ©preuve ici, puisque je porte le deuxiĂšme enfant de Vili. Il naĂźtra en octobre. Jâai passĂ© un an et demi Ă rĂ©sister, Ă me battre contre la violence dâun mari et la bĂȘtise dâune sociĂ©tĂ© qui mâenferme et sâemprisonne elle-mĂȘme dans ses propres lois. Dieu mâaccorde un peu de paix. Il est avec moi et Il nâest pas le seul, Vili aussi est avec moi. Mais moi je suis en cellule comme une vulgaire criminelle. Je ne veux pas que mon enfant naisse en prison. Qui, Ă part Dieu, dois-je supplier pour que lâon mâaide ? Jâappartiens Ă une sociĂ©tĂ© protĂ©gĂ©e par des lois morales tellement rigides et si puissantes que nos droits civils ont Ă©tĂ© balayĂ©s sans scrupule. Ceux de Vili et les miens. Aidez-nous. Nous avons pris, je le sais, un chemin diffĂ©rent des autres, le chemin le moins empruntĂ©, mais nous ne sommes plus au Moyen-Ăge, oĂč lâon brĂ»lait les femmes, les pĂ©cheresses », les sorciĂšres », qui osaient aimer hors de leur mariage. Seigneur, jâai obĂ©i aux lois de ma religion, jâai tout fait pour que lâerreur de ma premiĂšre union ne se termine en dĂ©sastre pour personne dâautre que moi. Jâai Ă©tĂ© assez punie. Lâamour ne connaĂźt pas de lois. Lâamour est arrivĂ© dans ma vie comme la foudre, venu du cĆur et du corps de ce jeune guerrier, de ce poĂšte, mon Ăąme sĆur. Mon double. Pardonnez au moins, si vous ne comprenez pas. Vili a quinze ans Ă prĂ©sent, il est pĂšre, et personne ne veut toujours lâentendre. Je vous en prie Ă©coutez-le ! Il nâest pas une victime ! Je ne suis pas une criminelle. Notre seul crime, câest lâamour. » 293-297 Pour tĂ©lĂ©charger le texte en pdf Articles Similaires Titre Page load link
On peut cependant donner, Ă titre purement indicatif, des cela, il est indispensable calculer sa date dâ cela nâarrive que quelques jours par d'essais faut-il pour tomber alors de savoir quand survient lâ donnĂ©e importante Ă prendre en compte est la frĂ©quence des rapports sexuels plus ils sont nombreux, plus les chances de concevoir de nombreux facteurs peuvent influer sur ces diffĂ©rents paramĂštres lâĂąge, lâalimentation, le stress, le tabagisme, la consommation dâalcool, le surpoids ou la maigreur, des sĂ©quelles opĂ©ratoires, utilisant ce site, vous reconnaissez avoir pris connaissance de l?avis de desengagement de responsabilite et vous consentez a ses modalites. Mai la probabilitĂ© dâavoir un enfant est de 25% par cycle Ă 25 ans; 12% par cycle Ă 35 ans; 6% par cycle Ă 40 ans; presque nulle au-delĂ de 45 ans 3. EN SAVOIR PLUS >>> Combien de fois faut-il faire lâamour pour tomber enceinte ? Combien de temps pour tomber enceinte Combien de temps faut-il pour tomber enceinte ? Combien de temps pour tomber enceinte? Image source Lorsque l?on souhaite avoir un bebe, il est naturel d?esperer que la grossesse arrive au plus vite. Pour optimiser ses chances de tomber enceinte rapidement, il est important de calculer sa date d?ovulationVous avez plus de chance de tomber enceinte aprĂšs vos rĂšgles dans les deux l'envie d' ĂȘtre enceinte n'a rien Ă voir une enquĂȘte publiĂ©e sur le site Channel Mum, les couples mettent en moyenne six mois avant de tomber enceinte. meilleure des solutions est donc de faire plus souvent l'amour, sans calculer, juste pour le inutile de stresser, ou de dĂ©sespĂ©rer si vous ne tombez pas enceinte aprĂšs quelques mois d' choisit de franchir le pas, c'est en gĂ©nĂ©ral aprĂšs une rĂ©flexion que lorsqu'on voudra rĂ©ellement tomber enceinte, cela sera une information Ă retenir pour ceux et celles qui pratiquent le retrait ou leur calendrier comme mode de contraception les chanceux et ceux pour qui c'est compliquĂ©, oĂč se situe la chiffres qui sont en hausse ces derniĂšres cause, les couples qui ont des enfants de plus en plus tard, alors que la fertilitĂ© dĂ©croit avec l'Ăąge et ce avant la trentaine. Combien de fois faut-il faire lâamour pour tomber enceinte ? Image source Lorsqu'on envisage de fonder une famille, c'est difficile de prevoir a quel moment on va tomber enceinte. Entre les chanceux et ceux pour qui c'est complique, ou se situe la moyenne?? Alerte spoiler? cela prend plus de temps que vous ne l'imaginez en general Combien de temps pour tomber enceinte Une idee recue qui a longtemps persiste est qu?il vaut mieux attendre deux ou trois cycles avant de tomber enceinte pour diminuer le risque de fausse? effet, degagee de tout contraceptif hormonal, l' ovulation peut a nouveau medecin va alors tenter de le risque de fausse couche augmente egalement ce n'est pas parce qu'on est aide par la science que les choses vont plus si une grossesse survient alors qu'on porte toujours un sterilet, cela ne compromet pas la suite de la bout d?un an, 97 % des couples y seront partir de 35 ans, les medecins considerent qu'il ne faut pas tarder a au depart, un couple a 25 % de chances par cycle menstruel d'obtenir une grossesse, au bout d'un an, ce chiffre passe a 12 %, et a 7 % au bout de deux ans. Tomber enceinte. Combien de temps faut-il pour tomber enceinte ? Alors pour rassurer tous les futurs parents inquiets, voyons quel est le temps moyen pour tomber enceinte, a quel moment du cycle vous la plus fertile et lâimportance de garder espoir pour parvenir tomber enceinte malheureusement le corps ne suit pas lorsquâil commence a essayer, la future maman souhaite tomber enceinte rapidement puisquâil est suivant la duree des menstruations et la longueur du cycle, lâovulation peut intervenir un peu plus tot ou un peu plus souvent, ils nâen ont pas assez ou au contraire, ils en ont beaucoup avez, dans tous les cas, plus de chances de tomber enceinte dans les deux semaines qui suivent vos faut reconnaitre que faire preuve de patience dans ce domaine nâest pas toujours existe, en effet de nombreuses methodes pour augmenter sa fertilite naturellement. Combien de temps faut-il pour tomber enceinte. Combien de temps pour tomber enceinte? On recommande toutefois de consulter apres un an d? criteres mentionnes ci-dessus sont donc aussi a prendre en consideration chez l?homme puisqu?ils viendront influencer la quantite et la qualite des faire pour maximiser ses chances de vivre rapidement une spermatozoides sont tout aussi importants que l? a la fin de la trentaine, la fertilite decroit significativement d?annee en quelques conseils pour optimiser vos chances de tomber sur, certaines femmes tomberont enceintes des le premier mois, alors que d?autres devront patienter plus de 12 mois, sans qu?il y ait necessairement un probleme de faut etre patiente et simplement faire confiance a la vie, elle trouvera le chemin, au moment opportun. Combien de temps faut-il pour ĂȘtre enceinte. Image source Comment aider votre enfant a franchir l?etape du pot, sans le brusquer ni trop s?impatienter ? 11 questions pour faire pour vos enfants ou ados, entrees parcs de loisirs ou cine, tentez votre chance avec nos des prenoms sites internet proposent de consommer autrement louer plutot qu' aux virus et microbes en tout genre avec apres 40 ans, les chances sont considerablement deuxieme, ca a moins d?importance, parce qu?il y en a deja de Emma, Jade, Alice ou autre Louise est en et masques animaux, capes de super heros, jupe de princesse, habit de mairie de Paris a devoile le palmares des prenoms les plus donnes dans la en attendant qu'elles percent, votre tout-petit est grognon, il salive et mordille son la saison des rendez-vous a repetition chez le repondent les professionnels de la petite enfance, revele le general, on est fatiguee apres une premiere grossesse, on attend au moins deux ans ou trois ans et vous avez deja 38 ans pour le deuxieme bebe. 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Elle peut egalement etre associee a du veau ou a une volaille. Recettes pour accompagner de la viande d . Nous allons tous ou presque preparer un bon petit plat d'agneau pour Paques. Et, comme chaque annee, nous nous poserons la meme question? des pommes de terre ou des legumes avec?? Nous vous donnons ici les recettes parfaites d'accompagnements a oĂč Brigitte Macron est professeure de français Decouvrez ce diaporama et partagez-le a vos amis. Depuis quelques heures, Emmanuel Macron et son epouse Brigitte sont au Japon pour assister a un sommet du G20. L'occasion pour la premiere dame de continuer de nous bluffer avec ses sublimes look Les Meilleures Recettes de Toasts et NoĂ«l Star des aperitifs a Noel, le toast lance les festivites alors mieux vaut ne pas se tromper! Decouvrez notre selection de toasts simples ou originaux pour un Noel a votre image. Ne sortez plus les gateaux aperitifs industriels pour les fetes mais pre Parfums Quand l?ambre se fait souverain, il est impossible de resister aux charmes orientaux de ce sultan. Decouvrez les notes de tete, de coeur et de fond du parfum ambre mythique Ambre Sultan, ainsi que sa comparaison avec le parfum ambre Soir de Marrakech Recette de Poulet moutarde-miel et frites belges Recette de cuisine Marmiton. PrĂ©paration 5 min Cuisson 12 min Pour 4 personnes -4 filets de poulet -2 cuillĂšres Grossesse et conception Image source Combien de temps met en moyenne une femme pour avoir un bebe?? A quelle age la fecondite est-elle a son maximum ? Les reponses en video d'Anne de Kervasdoue, gynecologue Quel est le delai pour tomber enceinte une fois sa contraception stoppee ? Combien de temps faut-il pour tomber enceinte apres l'arret de la contraception ? Nos reponses.. Vous essayez de tomber enceinte est le delais d?attente vous inquiete ? Pour rassurer tous les futurs parents, MyBuBelly repond a la question combien.... Vouloir un enfant ne signifie pas pour autant, malheureusement, que vous serez enceinte automatiquement. Quel est le temps moyen pour qu?une femme tombe enceinte? Comment faire pour maximiser ses chances de vivre rapidement une grossesse?
Etendue par arrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 JORF 21 novembre 2020SignatairesFait Ă Fait Ă Paris, le 27 juin 2018. Suivent les signatures.Organisations d'employeurs FEDEV ; Culture viande,Organisations syndicales des salariĂ©s FGTA FO ; FNAA CFE-CGC ; FGA CFDT ; FNAF CGT,Information complĂ©mentaireLa prĂ©sente convention est conclue pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă compter de sa date d'entrĂ©e en vigueur au 1er jour du mois suivant son arrĂȘtĂ© d'extension. Afficher les "non en vigueur"Champ d'application de l'avenant Le prĂ©sent accord est applicable aux entreprises entrant dans le champ d'application de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes. Titre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales Objet et champ d'application La prĂ©sente convention collective rĂšgle, sur l'ensemble du territoire mĂ©tropolitain et les dĂ©partements d'Outre-Mer, les rapports entre les employeurs et les salariĂ©s des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes de boucherie bovine, porcine, ovine et caprine, des abats d'animaux de boucherie produits tripiers.La prĂ©sente convention collective s'applique lorsque l'activitĂ© principale des entreprises est l'une ou plusieurs des activitĂ©s suivantes â abattage des animaux de boucherie ; â dĂ©coupe et dĂ©sossage ; â transformation des viandes de boucherie ; â dĂ©coupe et prĂ©paration des abats d'animaux de boucherie et/ou fabrication de produits Ă base d' activitĂ©s sont classĂ©es sous le code de la nomenclature d'activitĂ©s française de 2008. â commerce de gros des viandes de boucherie ; â commerce de gros d'abats d'animaux de boucherie produits tripiers.Ces activitĂ©s sont classĂ©es sous le code de la nomenclature d'activitĂ©s française de en dehors du champ d'application les activitĂ©s principales suivantes â production du bĂ©tail ; â commerce de bĂ©tail vivant ; â boucherie artisanale ; â boyauderie boyaux animaux non comestibles ; â salaison, charcuterie et conserves de viandes ; â production, transformation et commerce en gros de la volaille et des gibiers ; â commerce de dĂ©tail ; â 5e quartier autres que les abats d'animaux de boucherie en gros et de produits tripiers transformĂ©s. Recours Ă la prestation de services La spĂ©cificitĂ© de l'industrie des viandes conduit les entreprises Ă recourir Ă des opĂ©rations de prestation de services notamment pour des travaux de dĂ©sossage, de parage et de dĂ©coupe des recours Ă la prestation de services prend sa lĂ©gitimitĂ© dans les compĂ©tences et l'expertise spĂ©cifiques nĂ©cessaires Ă l'exĂ©cution de certaines tĂąches en 2e transformation des viandes process de transformation des viandes impliquent que la prestation de service soit rĂ©alisĂ©e dans les locaux des entreprises clientes/donneuses d' conduit Ă faire coexister au sein d'un mĂȘme site du personnel de l'entreprise cliente/donneuse d'ordres et du personnel de l'entreprise prestataire de particularitĂ©s de cette organisation nĂ©cessitent que chaque acteur, client/donneur d'ordre et prestataire de services, impliquĂ© dans cette relation ait pleinement conscience du cadre dans lequel elle s'inscrit, et soit vigilant dans sa mise en les partenaires sociaux s'engagent Ă entamer des nĂ©gociations dans les 6 mois sur la mise en place future d'un rĂ©fĂ©rentiel paritaire consacrĂ© aux aspects sociaux en cas de recours Ă la prestation de rĂ©fĂ©rentiel, servant de base Ă des audits, aura pour objectif de s'assurer que le recours au savoir-faire des prestataires de services se fait dans le respect des droits sociaux des salariĂ©s et du contexte juridique applicable au contrat de d'indicateurs destinĂ©s Ă vĂ©rifier la bonne application des dispositions lĂ©gales et conventionnelles, le rĂ©fĂ©rentiel devra intĂ©grer des critĂšres permettant la mise en Ćuvre de bonnes relations entre donneurs d'ordre et prestataires de services afin de s'inscrire dans une dĂ©marche d'amĂ©lioration continue en particulier axĂ©e sur le savoir-faire et la prĂ©servation du capital santĂ© de leurs collaborateurs. DurĂ©e, rĂ©vision et dĂ©nonciation de la conventionDurĂ©e La prĂ©sente convention est conclue pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă compter de sa date d'entrĂ©e en vigueur au 1er jour du mois suivant son arrĂȘtĂ© d'extension. Article non en vigueur RemplacĂ©Chaque partie reprĂ©sentative peut demander la rĂ©vision totale ou partielle de la prĂ©sente convention et, le cas Ă©chĂ©ant, de ses annexes. 1Toute demande de rĂ©vision devra ĂȘtre portĂ©e, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, Ă la connaissance des autres parties contractantes. Elle devra comporter l'indication des points dont la rĂ©vision est demandĂ©e et des propositions formulĂ©es en remplacement. Les discussions devront commencer au plus tard dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d'envoi de la lettre de notification, la 1re sĂ©ance devant fixer la cadence des rĂ©unions et une date limite d'aboutissement. Durant cette discussion, les parties s'engagent Ă ne pas dĂ©noncer la prĂ©sente convention.1 L'alinĂ©a 1 de l'article est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1RĂ©vision ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail, sont habilitĂ©es Ă rĂ©viser la prĂ©sente convention, ses annexes, accords et avenants â jusqu'Ă la fin du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention ou l'accord est conclu â â une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord et signataires ou adhĂ©rentes de la convention ou de l'accord ; â â une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs signataires ou adhĂ©rentes, Ă©tant prĂ©cisĂ© que si la convention ou l'accord est Ă©tendu, ces organisations doivent ĂȘtre, en outre, reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord ; â Ă l'issue de ce cycle â â une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord ; â â une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs de la branche, Ă©tant prĂ©cisĂ© que si la convention ou l'accord est Ă©tendu, ces organisations doivent ĂȘtre reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord. Toute demande de rĂ©vision devra ĂȘtre portĂ©e, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, Ă la connaissance des autres parties contractantes. Elle devra comporter l'indication des points dont la rĂ©vision est demandĂ©e et des propositions formulĂ©es en remplacement. 1Les discussions devront commencer au plus tard dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d'envoi de la lettre de notification, la premiĂšre sĂ©ance devant fixer la cadence des rĂ©unions et une date limite d'aboutissement. Durant cette discussion, les parties s'engagent Ă ne pas dĂ©noncer la prĂ©sente convention.1 8e alinĂ©a Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions des articles L. 2231-1 et L. 2261-7 du code du travail, telles qu'interprĂ©tĂ©es par la jurisprudence de la Cour de cassation. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 DĂ©nonciation La dĂ©nonciation totale de la prĂ©sente convention par l'une des parties contractantes, devra ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance des autres parties par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de doit donner lieu Ă dĂ©pĂŽt conformĂ©ment Ă l'article L. 2261-9 du code du ne prend effet qu'Ă l'issue d'un prĂ©avis de 3 mois Ă compter de l'envoi de la lettre recommandĂ©e visĂ©e la dĂ©nonciation Ă©mane de la totalitĂ© des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, la prĂ©sente convention continuera de produire effet jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur de la convention qui lui sera substituĂ©e ou, Ă dĂ©faut, pendant une durĂ©e de 1 an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis de 3 la dĂ©nonciation est le fait d'une partie seulement des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, elle ne fait pas obstacle au maintien en vigueur de la convention entre les autres parties ce cas, les dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent s'appliquent Ă©galement Ă l'Ă©gard des auteurs de la la convention est dĂ©noncĂ©e par la totalitĂ© des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, une nouvelle nĂ©gociation doit s'engager, Ă la demande d'une des parties intĂ©ressĂ©es, dans les 3 mois qui suivent la date de dĂ©nonciation. Il en est de mĂȘme, Ă la demande d'une des organisations syndicales reprĂ©sentatives de salariĂ©s intĂ©ressĂ©s, en cas de dĂ©nonciation de la convention dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 2261-12 du code du travail en ce qui concerne le secteur visĂ© par la dĂ©nonciation. Conventions et accords antĂ©rieurs. â Remplacement Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants â avenant n° 67 du 11 octobre 2016 relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; â avenant n° 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage. Cependant, il ne peut ĂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente convention. Toutefois, les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂȘme objet, dans certaines entreprises. Des accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois n° 2004-391 du 4 mai 2004 et n° 2008-789 du 20 aoĂ»t 2008. Article 4 non en vigueur ModifiĂ© Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants â avenant n° 44 du 21 mars 1991 uniquement l'article 4 relatif au taux contractuel de cotisation du rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire et sa rĂ©partition. â avenant n° 67 du 11 octobre 2016 [2006] relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; â avenant n° 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ;Cependant, il ne peut ĂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂȘme objet, dans certaines accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois n° 2004-391 du 4 mai 2004 et n° 2008-789 du 20 aoĂ»t et accords antĂ©rieurs. â Remplacement Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants â avenant n° 67 du 11 octobre 2006 relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; â avenant n° 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; â avenant n° 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ; â avenant n° 44 du 21 mars 1991 uniquement l'article 4 relatif au taux contractuel de cotisation du rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire et sa il ne peut ĂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂȘme objet, dans certaines accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois n° 2004-391 du 4 mai 2004 et n° 2008-789 du 20 aoĂ»t 2008. DĂ©pĂŽt, publicitĂ©, entrĂ©e en vigueur et extension Les conventions et accords, ainsi que leurs avenants et annexes, sont dĂ©posĂ©s par la partie la plus diligente auprĂšs des services du ministre chargĂ© du dĂ©pĂŽt est opĂ©rĂ© en 2 exemplaires, dont une version sur support papier signĂ©e des parties et une version sur support partie la plus diligente remet Ă©galement 1 exemplaire de chaque convention ou accord au greffe du conseil de prud'hommes du lieu de prĂ©sente convention collective entrera en vigueur au 1er jour du mois suivant la parution au Journal officiel de l'arrĂȘtĂ© d'extension. Titre II Relations collectives de travail Sous-titre Ier Droit syndical et institutions reprĂ©sentatives du personnel Dispositions gĂ©nĂ©rales. â LibertĂ© syndicale Les parties contractantes reconnaissent le droit pour les salariĂ©s de s'associer et d'agir librement par voie syndicale pour la dĂ©fense de leurs droits ainsi que de leurs intĂ©rĂȘts matĂ©riels et moraux, tant collectifs qu' est interdit Ă l'employeur de prendre en considĂ©ration l'appartenance Ă un syndicat ou l'exercice d'une activitĂ© syndicale pour arrĂȘter ses dĂ©cisions en matiĂšre notamment de recrutement, de conduite et de rĂ©partition du travail, de formation professionnelle, d'avancement, de rĂ©munĂ©ration et d'octroi d'avantages sociaux, de mesures de discipline et de rupture du contrat de accord d'entreprise dĂ©termine les mesures Ă mettre en Ćuvre pour concilier la vie personnelle, la vie professionnelle et les fonctions syndicales et Ă©lectives, en veillant Ă favoriser l'Ă©gal accĂšs des femmes et des hommes. Cet accord prend en compte l'expĂ©rience acquise, dans le cadre de l'exercice de mandats, par les reprĂ©sentants du personnel dĂ©signĂ©s ou Ă©lus dans leur Ă©volution dĂ©faut d'accord d'entreprise, l'employeur dĂ©terminera ces mesures aprĂšs consultations des reprĂ©sentants du tout Ă©tat de cause, les mesures devront intĂ©grer les dispositions lĂ©gales relatives Ă la vie professionnelle des reprĂ©sentants du personnel, et notamment les dispositions prĂ©vues aux articles L. 2141-5 et L. 2141-5-1 du code du travail. Autorisations d'absence Pour faciliter l'exercice du droit syndical, des autorisations d'absence seront accordĂ©es dans les conditions ci-aprĂšs a Les salariĂ©s mandatĂ©s par leurs organisations syndicales exerçant des fonctions statutaires dans des organisations syndicales ou dans des organismes paritaires Ă caractĂšre officiel bĂ©nĂ©ficieront sur prĂ©sentation d'un justificatif Ă©manant de l'organisation syndicale, et sous rĂ©serve du respect d'un prĂ©avis d'au moins 5 jours ouvrĂ©s, d'une autorisation d'absence non rĂ©munĂ©rĂ©e pour assister aux rĂ©unions statutaires desdites Des autorisations d'absence seront Ă©galement accordĂ©es pour participer Ă©ventuellement Ă des rĂ©unions de la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI, des groupes de travail paritaires de la CPPNI ou de la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP dĂ©cidĂ©es d'un commun accord entre les organisations reprĂ©sentatives de la prĂ©sente rĂ©unions de commissions paritaires et des groupes de travail paritaires ne pourront entraĂźner aucune perte de salaire pour les participants salariĂ©s. Section syndicale Les dispositions relatives Ă la constitution, aux prĂ©rogatives et aux moyens de la section syndicale d'entreprise ou d'Ă©tablissement sont celles dĂ©finies par les articles L. 2142-1 Ă L. 2142-11 du code du prĂ©judice du 1er alinĂ©a de l'article L. 2142-10 et L. 2142-11 du code du travail, les entreprises accordent 4 heures par an Ă tout le personnel pour lui permettre de participer Ă une ou plusieurs rĂ©unions d'information syndicale dans l'enceinte de l'entreprise, sous rĂ©serve que l'heure et le jour soient les mĂȘmes pour tous les syndicats ayant constituĂ© une section syndicale et que le choix ait Ă©tĂ© fait en accord avec la direction. Un local sera Ă cet effet mis Ă disposition par l'employeur selon les modalitĂ©s dĂ©finies d'un commun accord entre les sections syndicales et l'employeur. Ces rĂ©unions se tiennent durant le temps de ont uniquement et strictement pour objet de permettre l'information des salariĂ©s sur les discussions et dĂ©cisions prises lors des rĂ©unions paritaires de la branche. Toute autre rĂ©union n'ayant pas cet objet est soumise aux dispositions des articles L. 2142-10 et L. 2142-11 du code du sera possible de fractionner les 4 heures par rĂ©unions d'information syndicale peuvent ĂȘtre tenues dans les conditions fixĂ©es paritairement au niveau de l'entreprise en cas de fermeture ou de restructuration d'envergure de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement soumises Ă la consultation des reprĂ©sentants du personnel. DĂ©lĂ©guĂ© syndical et dĂ©lĂ©guĂ© syndical central Chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dĂ©signe un dĂ©lĂ©guĂ© syndical conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2143-1 Ă L. 2143-8 et L. 2143-3 du code du dĂ©lĂ©guĂ© syndical bĂ©nĂ©ficie de la protection attachĂ©e Ă son mandat conformĂ©ment aux dispositions organisation syndicale reprĂ©sentative dans l'entreprise ayant dĂ©signĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© syndical peut dĂ©signer un dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant ayant pour mission de remplacer, en cas d'absence temporaire, le dĂ©lĂ©guĂ© dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant sera dĂ©signĂ© selon les mĂȘmes modalitĂ©s que le dĂ©lĂ©guĂ© syndical et devra remplir les conditions posĂ©es aux articles temps que le dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant consacre Ă son rĂŽle de supplĂ©ance s'impute sur le temps de dĂ©lĂ©gation dont dispose le dĂ©lĂ©guĂ© syndical de l' dispositions relatives Ă la dĂ©signation, au nombre, aux attributions, Ă l'exercice et Ă la protection du mandat de dĂ©lĂ©guĂ© syndical sont celles dĂ©finies par le code du dĂ©lĂ©guĂ© syndical central prĂ©vu Ă l'article L. 2143-5 du code du travail bĂ©nĂ©ficie, le cas Ă©chĂ©ant en sus du crĂ©dit d'heures dont il dispose en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical d'Ă©tablissement, d'un crĂ©dit d'heures spĂ©cifique de 30 heures par semestre. Par ailleurs, lorsque le dĂ©lĂ©guĂ© syndical central est distinct du dĂ©lĂ©guĂ© syndical d'Ă©tablissement cela concerne les entreprises d'au moins 2 000 salariĂ©s comportant au moins 2 Ă©tablissements d'au moins 50 salariĂ©s chacun conformĂ©ment Ă l'article L. 2143-5 du code du travail, il bĂ©nĂ©ficie d'un crĂ©dit d'heures total de 24 heures par mois. Affichage syndical et local syndical Les panneaux d'affichage visĂ©s Ă l'article L. 2142-3 du code du travail sont apposĂ©s Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©tablissement dans un endroit proche de l'entrĂ©e ou de la sortie du personnel sur support papier ou des communications syndicales s'effectue librement sur des panneaux rĂ©servĂ©s Ă cet usage, distincts de ceux affectĂ©s aux communications des reprĂ©sentants du personnel Ă©lus comitĂ© social et Ă©conomique.Un exemplaire des communications syndicales est transmis Ă l'employeur, simultanĂ©ment Ă l'affichage. Les panneaux sont mis Ă la disposition de chaque section syndicale suivant des modalitĂ©s fixĂ©es par accord avec l' local mis Ă la disposition des sections syndicales en application de l'article L. 2142-8 du code du travail devra ĂȘtre Ă©quipĂ© d'une ligne permettant un accĂšs Ă internet. ComitĂ© social et Ă©conomique dispositions gĂ©nĂ©rales La mise en place et le renouvellement du comitĂ© social et Ă©conomique CSE sont gĂ©rĂ©s par les articles L. 2311-1 et suivants du code du comitĂ© social et Ă©conomique est mis en place dans les entreprises d'au moins 11 salariĂ©s. La condition d'effectif est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions accord d'entreprise conclu en application de l'article L. 2314-34 du code du travail, la durĂ©e du mandat des membres du CSE est fixĂ©e Ă 4 peut ĂȘtre invitĂ© Ă organiser des Ă©lections Ă la suite d'une demande Ă©manant d'un salariĂ© ou d'une organisation syndicale, lorsque l'institution n'existe pas dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement alors qu'elle est obligatoire. Il doit, dans ce cas, engager la procĂ©dure Ă©lectorale dans le mois suivant la rĂ©ception de la l'institution n'a pas Ă©tĂ© mise en place ou renouvelĂ©e en l'absence de candidature, un procĂšs-verbal de carence est Ă©tabli par le chef d'entreprise. Celui-ci l'affiche dans l'entreprise et le transmet dans les 15 jours Ă l'inspecteur du travail qui en envoie, chaque annĂ©e, copie aux organisations syndicales de salariĂ©s du dĂ©partement chef d'entreprise doit informer le personnel par tous moyens permettant de confĂ©rer une date certaine de l'organisation des Ă©lections en vue de l'Ă©lection des membres du CSE. Le document affichĂ© prĂ©cise la date envisagĂ©e pour le premier tour de ces Ă©lections qui doit se placer au plus tard 90 jours suivant celui de l' organisations syndicales intĂ©ressĂ©es au niveau local, rĂ©gional⊠sont invitĂ©es par le chef d'entreprise Ă nĂ©gocier le protocole d'accord préélectoral et Ă Ă©tablir les listes de leurs candidats. Cette obligation ne concerne pas les entreprises dont l'effectif est compris entre 11 et 20 salariĂ©s, et pour lesquelles aucun candidat ne s'est prĂ©sentĂ© dans les 30 jours Ă compter de l'information de l'organisation des Ă©lections conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2314-5 du code du travail. ModalitĂ©s Ă©lectorales du CSE Les modalitĂ©s Ă©lectorales du CSE sont dĂ©finies par les articles L. 2314-4 Ă L. 2314-32 du code du a lieu au scrutin secret sous peut Ă©galement avoir lieu par vote Ă©lectronique, si un accord d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, l'employeur le est procĂ©dĂ© Ă des votes sĂ©parĂ©s pour les membres titulaires et les membres supplĂ©ants, dans chacune des catĂ©gories professionnelles formant des collĂšges modalitĂ©s d'organisation et de dĂ©roulement des opĂ©rations Ă©lectorales font l'objet d'un accord entre l'employeur et les organisations syndicales, conclu conformĂ©ment Ă l'article L. 2314-6. Cet accord respecte les principes gĂ©nĂ©raux du droit Ă©lectoral. Attributions du CSE Les attributions du comitĂ© social et Ă©conomique sont dĂ©finies en fonction de l'effectif de l'entreprise. Attributions dans les entreprises de 11 Ă 49 salariĂ©s Les attributions du CSE dans les entreprises de 11 Ă 49 salariĂ©s sont dĂ©finies aux articles L. 2312-5 Ă L. 2312-7 du code du dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique a pour mission de prĂ©senter Ă l'employeur les rĂ©clamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, Ă l'application du code du travail et des autres dispositions lĂ©gales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l' contribue Ă promouvoir la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail dans l'entreprise et rĂ©alise des enquĂȘtes en matiĂšre d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou Ă caractĂšre une entreprise en sociĂ©tĂ© anonyme, lorsque les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique prĂ©sentent des rĂ©clamations auxquelles il ne pourrait ĂȘtre donnĂ© suite qu'aprĂšs dĂ©libĂ©ration du conseil d'administration, ils sont reçus par celui-ci, sur leur demande, en prĂ©sence du directeur ou de son reprĂ©sentant ayant connaissance des rĂ©clamations membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© peuvent saisir l'inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives Ă l'application des dispositions lĂ©gales dont elle est chargĂ©e d'assurer le dĂ©lĂ©gation du personnel au CSE exerce aussi le droit d'alerte dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 2312-59 et L. 2312-60 du code du travail. Attributions dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus Les attributions du CSE dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus sont dĂ©finies aux articles L. 2312-8 et suivants du code du travail. Le comitĂ© social et Ă©conomique a pour mission d'assurer une expression collective des salariĂ©s permettant la prise en compte permanente de leurs intĂ©rĂȘts dans les dĂ©cisions relatives Ă la gestion et Ă l'Ă©volution Ă©conomique et financiĂšre de l'entreprise, Ă l'organisation du travail, Ă la formation professionnelle et aux techniques de production. Le comitĂ© est informĂ© et consultĂ© sur les questions intĂ©ressant l'organisation, la gestion et la marche gĂ©nĂ©rale de l'entreprise, notamment sur â les mesures de nature Ă affecter le volume ou la structure des effectifs ; â la modification de son organisation Ă©conomique ou juridique ; â les conditions d'emploi, de travail, notamment la durĂ©e du travail, et la formation professionnelle ; â l'introduction de nouvelles technologies, tout amĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail ; â les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentĂ©s du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques Ă©volutives et des travailleurs handicapĂ©s, notamment sur l'amĂ©nagement des postes de travail. Le comitĂ© social et Ă©conomique mis en place dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s exerce Ă©galement les attributions du comitĂ© social et Ă©conomique prĂ©vue Ă l'article de la prĂ©sente convention. Dans le champ de la santĂ©, de la sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, le comitĂ© social et Ă©conomique â procĂšde Ă l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent ĂȘtre exposĂ©s les travailleurs, notamment les femmes enceintes, ainsi que des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnĂ©s Ă l'article L. 4161-1 ; â contribue notamment Ă faciliter l'accĂšs des femmes Ă tous les emplois, Ă la rĂ©solution des problĂšmes liĂ©s Ă la maternitĂ©, l'adaptation et Ă l'amĂ©nagement des postes de travail afin de faciliter l'accĂšs et le maintien des personnes handicapĂ©es Ă tous les emplois au cours de leur vie professionnelle ; â peut susciter toute initiative qu'il estime utile et proposer notamment des actions de prĂ©vention du harcĂšlement moral, du harcĂšlement sexuel et des agissements sexistes dĂ©finis Ă l'article L. 1142-2-1. Le refus de l'employeur est motivĂ©. Lors des visites de l'agent de contrĂŽle de l'inspection du travail mentionnĂ© Ă l'article L. 8112-1, les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique sont informĂ©s de sa prĂ©sence par l'employeur et peuvent prĂ©senter leurs observations. L'agent de contrĂŽle se fait accompagner par un membre de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ©, si ce dernier le souhaite. Sauf accord d'entreprise, le comitĂ© social et Ă©conomique est consultĂ© annuellement sur â les orientations stratĂ©giques de l'entreprise ; â la situation Ă©conomique et financiĂšre de l'entreprise ; â la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi. Article 11 non en vigueur RemplacĂ©L'employeur laisse le temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions â Ă chacun des membres titulaires constituant la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique ; â aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s ; â aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique central d'entreprise dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s dont aucun des Ă©tablissements distincts n'atteint ce nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation des reprĂ©sentants, fixĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ătat en fonction Ă la fois des effectifs de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement et du nombre de membres de la dĂ©lĂ©gation, ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă 10 heures par mois dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s et Ă 16 heures dans les autres dĂ©rogation Ă l'alinĂ©a 2 de l'article L. 2315-7 du code du travail, le temps dont disposent pour l'exercice de leurs fonctions les reprĂ©sentants syndicaux au CSE est limitĂ© Ă une durĂ©e qui, sauf circonstances exceptionnelles, ne peut excĂ©der 10 heures par mois dans les entreprises comprenant de 150 Ă 200 salariĂ©s et 20 heures par mois dans les entreprises de plus de 200 salariĂ©s. Le temps passĂ© par les reprĂ©sentants syndicaux aux sĂ©ances du comitĂ© leur est payĂ© comme temps de travail et n'est pas dĂ©duit des 10 ou 20 heures prĂ©vues heures de dĂ©lĂ©gation sont considĂ©rĂ©es et payĂ©es comme du temps de travail temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© sur le temps de travail, ou en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de travail. Par ailleurs les frais de dĂ©placement des membres du CSE pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur sont Ă la charge de ce aux dispositions lĂ©gales, l'employeur verse au comitĂ© social et Ă©conomique une subvention de fonctionnement d'un montant annuel Ă©quivalent Ă â 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 Ă 2 000 salariĂ©s ; â 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de plus de 2 000 contribution versĂ©e chaque annĂ©e par l'employeur pour financer les activitĂ©s sociales et culturelles du CSE est au moins Ă©gale Ă 1 % de la masse salariale brute annuelle telle que dĂ©finie Ă l'article L. 2312-83 du code du conditions de fonctionnement du CSE sont dĂ©finies aux articles L. 2315-1 et suivants du code du et fonctionnement du CSE L'employeur laisse le temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions â Ă chacun des membres titulaires constituant la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique ; â aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s ; â aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique central d'entreprise dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s dont aucun des Ă©tablissements distincts n'atteint ce nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation des reprĂ©sentants, fixĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ătat en fonction Ă la fois des effectifs de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement et du nombre de membres de la dĂ©lĂ©gation, ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă 10 heures par mois dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s et Ă 16 heures dans les autres dĂ©rogation Ă l'alinĂ©a 2 de l'article L. 2315-7 du code du travail, le temps dont disposent pour l'exercice de leurs fonctions les reprĂ©sentants syndicaux au CSE est limitĂ© Ă une durĂ©e qui, sauf circonstances exceptionnelles, ne peut excĂ©der 10 heures par mois dans les entreprises comprenant de 150 Ă 200 salariĂ©s et 20 heures par mois dans les entreprises de plus de 200 salariĂ©s. Le temps passĂ© par les reprĂ©sentants syndicaux aux sĂ©ances du comitĂ© leur est payĂ© comme temps de travail et n'est pas dĂ©duit des 10 ou 20 heures prĂ©vues heures de dĂ©lĂ©gation sont considĂ©rĂ©es et payĂ©es comme du temps de travail temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© sur le temps de travail, ou en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de travail. Par ailleurs les frais de dĂ©placement des membres du CSE pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur sont Ă la charge de ce aux dispositions lĂ©gales, l'employeur verse au comitĂ© social et Ă©conomique une subvention de fonctionnement d'un montant annuel Ă©quivalent Ă â 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 Ă 2 000 salariĂ©s ; â 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de plus de 2 000 contribution versĂ©e chaque annĂ©e par l'employeur pour financer les activitĂ©s sociales et culturelles du CSE, dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus, est au moins Ă©gale Ă 1 % de la masse salariale brute annuelle telle que dĂ©finie Ă l'article L. 2312-83 du code du conditions de fonctionnement du CSE sont dĂ©finies aux articles L. 2315-1 et suivants du code du travail. Composition du CSE Le comitĂ© social et Ă©conomique comprend l'employeur et une dĂ©lĂ©gation du personnel comportant un nombre de membres dĂ©terminĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ătat tenant compte de l'effectif de l' dĂ©lĂ©gation du personnel comporte un nombre Ă©gal de titulaires et de supplĂ©ants. Le supplĂ©ant assiste aux rĂ©unions en l'absence du nombre de membres et le nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation peuvent ĂȘtre modifiĂ©s par accord dans les conditions prĂ©vues par l'article L. 2314-7 du code du rĂ©serve des dispositions applicables dans les entreprises de moins de 300 salariĂ©s, prĂ©vues Ă l'article L. 2143-22 du code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement peut dĂ©signer un reprĂ©sentant syndical au comitĂ©. Il assiste aux sĂ©ances avec voix consultative. Il est choisi parmi les membres du personnel de l'entreprise et doit remplir les conditions d'Ă©ligibilitĂ© au comitĂ© social et Ă©conomique fixĂ©es Ă l'article L. 2314-19 du code du travail. ComitĂ© de groupe Un comitĂ© de groupe est constituĂ© au sein du groupe formĂ© par une entreprise appelĂ©e entreprise dominante, dont le siĂšge social est situĂ© sur le territoire français, et les entreprises qu'elle contrĂŽle dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233-3 et Ă l'article L. 233-16 du code de composition, les attributions et le fonctionnement du comitĂ© de groupe sont dĂ©finis par les articles L. 2331-1 Ă L. 2334-4 du code du secrĂ©taire du comitĂ© de groupe bĂ©nĂ©ficiera d'un crĂ©dit d'heures spĂ©cifique de 20 heures par semestre. Protection des reprĂ©sentants du personnel Les membres du comitĂ© social et Ă©conomique bĂ©nĂ©ficient d'une protection particuliĂšre contre les mesures de licenciement conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2411-1 Ă L. 2437-1 et L. 5125-4 du code du rĂšgles relatives au licenciement des membres Ă©lus du comitĂ© social et Ă©conomique et des reprĂ©sentants syndicaux au CSE sont fixĂ©es par les articles L. 2411-1 Ă L. 2411-22 et R. 2411-1 Ă R. 2422-1 du code du travail. Sous-titre II Dialogue social dans la branche Ambitions et orientations du dialogue social de branche La branche professionnelle des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes comprend de nombreuses spĂ©cificitĂ©s. Elle se caractĂ©rise notamment par une grande diversitĂ© de taille et de nature de l'activitĂ© des entreprises qui la significative du secteur et de l'organisation des entreprises qui le constituent a entraĂźnĂ© l'Ă©mergence de politiques sociales spĂ©cifiques d'entreprise, voire de groupe, en accompagnement de leur possibilitĂ© pour les entreprises d'ĂȘtre confrontĂ©es Ă des situations Ă©conomiques diffĂ©rentes est devenue un paramĂštre Ă prendre en considĂ©ration dans les nĂ©gociations de ce contexte, les parties rĂ©affirment l'importance du dialogue social de branche visant la conclusion d'accords collectifs et considĂšrent qu'il convient donc de dĂ©finir ses enjeux par rapport Ă la nĂ©gociation d' ambitions du dialogue social â faire vivre les relations sociales au niveau de la branche ; â assurer un socle de rĂšgles sociales applicables Ă toutes les entreprises ; â adapter ce socle social au contexte Ă©volutif ; â Ă©tablir un dialogue social loyal, ouvert et orientations du dialogue social â adapter les dispositions de branche aux Ă©volutions lĂ©gislatives ; â favoriser la signature d'accords collectifs de branche tout en prenant en considĂ©ration la diversitĂ© d'entreprises ; â retenir, en fonction du sujet, le type d'accord le plus appropriĂ© application de maniĂšre uniforme ou accord fixant des principes communs mais laissant des marges de manĆuvre au niveau local pour, par exemple, des modalitĂ©s de mise en Ćuvre. Article 18 1 non en vigueur RemplacĂ©La prĂ©sente convention a pour vocation de prĂ©server un socle social minimal de garanties aux salariĂ©s des entreprises des industries et commerces en gros des viandes en dĂ©terminant les thĂ©matiques sur lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger aux conventions et accords de branche et selon quelles de la compĂ©tence exclusive de la branche sur lesquelles l'accord d'entreprise ne peut supplĂ©er que de maniĂšre plus favorable Ă la branche â la durĂ©e et l'amĂ©nagement du temps de travail portant sur ââ les Ă©quivalences ; ââ la durĂ©e maximale de l'accord collectif portant amĂ©nagement du temps de travail 3 ans au plus ; ââ le nombre minimal d'heures entraĂźnant la qualification de travailleur de nuit ; ââ la durĂ©e minimale de travail des salariĂ©s Ă temps partiel ; ââ taux de majoration des heures complĂ©mentaires ; ââ le complĂ©ment d'heures ; â les mesures relatives aux CDD et contrat de mission portant sur ââ la durĂ©e ; ââ le renouvellement ; ââ le dĂ©lai de carence ; â les mesures relatives au contrat de chantier ou d'opĂ©ration ; â les conditions et le renouvellement de la pĂ©riode d'essai ; â les conditions de certaines mises Ă disposition d'un salariĂ© temporaire auprĂšs d'une entreprise utilisatrice ; â la rĂ©munĂ©ration et l'indemnitĂ© d'affaires du salariĂ© de la compĂ©tence attribuĂ©e Ă la branche pour lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger de maniĂšre plus favorable ou s'il assure des garanties au moins Ă©quivalentes â les salaires minima ; â les classifications ; â la mutualisation des fonds de financement du paritarisme ; â la mutualisation des fonds de financement de la formation professionnelle ; â les garanties collectives complĂ©mentaires ; â l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes ; â les modalitĂ©s de poursuite des contrats de travail en dehors des cas prĂ©vus par l'article L. 1224-1 du code du travail ; â la prĂ©vention des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels ; â l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapĂ©s ; â l'effectif Ă partir duquel les dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux peuvent ĂȘtre dĂ©signĂ©s, leur nombre et la valorisation de leurs parcours syndicaux ; â les primes pour travaux dangereux ou les thĂšmes relevant de la compĂ©tence attributive de la branche, l'accord d'entreprise pourra primer dĂšs lors qu'il assure des garanties au moins Ă©quivalentes, lesquelles seront apprĂ©ciĂ©es au regard de dispositions de la convention collective ayant le mĂȘme toutes les thĂ©matiques non listĂ©es ci-dessus, les stipulations de l'accord d'entreprise priment sur celles ayant le mĂȘme objet prĂ©vues par la convention collective ou l'accord de branche. En l'absence d'accord d'entreprise, les dispositions de la prĂ©sente convention s'imposeront.1 L'article 18 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions des articles L. 2253-1 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Articulation des conventions et accords de branche avec les accords d'entreprise La prĂ©sente convention a pour vocation de prĂ©server un socle social minimal de garanties aux salariĂ©s des entreprises des industries et commerces en gros des viandes, en dĂ©terminant les thĂ©matiques sur lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger aux conventions et accords de branche et selon quelles rapports entre l'accord de branche et les accords collectifs de groupe, d'entreprise ou d'Ă©tablissement sont rĂ©gis conformĂ©ment aux articles L. 2253-1, L. 2253-2 et L. 2253-3 du code du travail notamment. Article 19 non en vigueur RemplacĂ©Le dialogue social liĂ© Ă la nĂ©gociation collective au sein de la branche est organisĂ© autour des instances suivantes â la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI ; â la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP ; â le groupe de travail ailleurs, certains sujets peuvent nĂ©cessiter de crĂ©er une instance ponctuelle groupe de travail spĂ©cifique, commissionâŠ. Dans ce cas, le rĂŽle, la composition et les attributions de cette instance sont prĂ©cisĂ©s en CPPNI de branche, avant l'engagement des rĂšglement intĂ©rieur prĂ©cisera les modalitĂ©s de fonctionnement des diverses instances de et attributions des instances du dialogue social de branche Le dialogue social liĂ© Ă la nĂ©gociation collective au sein de la branche est organisĂ© autour des instances suivantes â la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI ; â la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP ; â le groupe de travail paritaire ; â le COPIL prĂ©voyance ailleurs, certains sujets peuvent nĂ©cessiter de crĂ©er une instance ponctuelle groupe de travail spĂ©cifique, commission âŠ. Dans ce cas, le rĂŽle, la composition et les attributions de cette instance sont prĂ©cisĂ©s en CPPNI de branche, avant l'engagement des rĂšglement intĂ©rieur prĂ©cisera les modalitĂ©s de fonctionnement des diverses instances de branche. Article non en vigueur RemplacĂ©La CPPNI est l'unique lieu de nĂ©gociation collective dans la branche professionnelle. Elle se rĂ©unit au moins 4 fois par La CPPNI a pour missions de 1 â nĂ©gocier sur les thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi, et notamment sur les salaires minima conventionnels ; â proposer, rĂ©diger et nĂ©gocier des accords et avenants Ă la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes sur des thĂšmes de nĂ©gociation Ă©manant d'une organisation d'employeurs ou d'une organisation syndicale de salariĂ©s sans prĂ©judice des thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi ; â assurer les formalitĂ©s de publicitĂ© des accords et avenants Ă la convention collective CPPNI pourra examiner â tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'interprĂ©tation de la convention collective nationale ; â tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'application de la convention collective 5 reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la branche1 L'alinĂ©a 3 de l'article 19-1 est Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions prĂ©vues Ă l'article L. 2232-9 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation La CPPNI est l'unique lieu de nĂ©gociation collective dans la branche professionnelle. Elle se rĂ©unit au moins quatre fois par La CPPNI a pour missions principales de â nĂ©gocier sur les thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi, et notamment sur les salaires minima conventionnels ; â proposer, rĂ©diger et nĂ©gocier des accords et avenants Ă la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes sur des thĂšmes de nĂ©gociation Ă©manant d'une organisation d'employeurs ou d'une organisation syndicale de salariĂ©s sans prĂ©judice des thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi ; â assurer les formalitĂ©s de publicitĂ© des accords et avenants Ă la convention collective ailleurs, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2232-9 du code du travail la commission paritaire permanente de nĂ©gociation exerce les missions d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral suivantes â elle reprĂ©sente la branche, notamment dans l'appui aux Ă©tudes et offices et vis-Ă -vis des pouvoirs publics ; â elle exerce un rĂŽle de veille sur les conditions de travail et l'emploi ; â elle Ă©tablit un rapport annuel d'activitĂ© qu'elle verse dans la base de donnĂ©es nationale mentionnĂ©e Ă l'article L. 2231-5-1 du code du travail. Ce rapport comprend un bilan des accords collectifs d'entreprise conclus dans le cadre du titre II, des chapitres Ier et III du titre III et des titres IV et V du livre Ier de la 3e partie du code du travail et formule, le cas Ă©chĂ©ant, des recommandations destinĂ©es Ă rĂ©pondre aux difficultĂ©s CPPNI pourra examiner â tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'interprĂ©tation de la convention collective nationale ; â tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'application de la convention collective â cinq reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; â cinq reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions du 3° de l'article 2232-9 du code du travail, dans sa rĂ©daction issue de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la libertĂ© de choisir son avenir professionnel. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article non en vigueur RemplacĂ©La CPNEFP se rĂ©unit au moins 2 fois par La CPNEFP a pour mission globale de dĂ©finir les orientations prioritaires en matiĂšre de formation et d'Ă©volution 2 reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la paritaire nationale de l'emploi et la formation professionnelle La CPNEFP se rĂ©unit au moins deux fois par La CPNEFP a pour mission globale de dĂ©finir les orientations prioritaires en matiĂšre de formation et d'Ă©volution â deux reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; â deux reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche. Article non en vigueur RemplacĂ©Missions Le groupe de travail paritaire est une instance paritaire technique, mise en place en amont d'une nĂ©gociation, lorsque cette derniĂšre le justifie, et dont la vocation est de prĂ©parer et faciliter la nĂ©gociation â en travaillant Ă une comprĂ©hension commune de ses diffĂ©rents aspects et objets le groupe de travail paritaire est le lieu de production et d'examen de la documentation nĂ©cessaires aux parties pour prĂ©parer la nĂ©gociation ; â en permettant aux parties d'exposer et d'affiner leurs points de vue, souhaits et 2 reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la de travail paritaire Missions Le groupe de travail paritaire est une instance paritaire technique, mise en place en amont d'une nĂ©gociation, lorsque cette derniĂšre le justifie, et dont la vocation est de prĂ©parer et faciliter la nĂ©gociation â en travaillant Ă une comprĂ©hension commune de ses diffĂ©rents aspects et objets le groupe de travail paritaire est le lieu de production et d'examen de la documentation nĂ©cessaires aux parties pour prĂ©parer la nĂ©gociation ; â en permettant aux parties d'exposer et d'affiner leurs points de vue, souhaits et â deux reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; â deux reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche. Copil prĂ©voyance ICGV Mission Le comitĂ© de pilotage prĂ©voyance ICGV dit Copil prĂ©voyance ICGV a vocation notamment Ă suivre le rĂ©gime prĂ©voyance de la branche ICGV et Ă gĂ©rer le fonds de ConformĂ©ment au rĂšglement intĂ©rieur du Copil, il est composĂ© de deux reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la branche. Moyens de fonctionnement des rĂ©unions paritaires Il convient de faciliter la prĂ©sence des nĂ©gociateurs aux rĂ©unions paritaires de la CCN. Autorisation d'absence Les salariĂ©s d'entreprises reprĂ©sentant leur organisation syndicale appelĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des commissions paritaires nationales ou groupes de travail bĂ©nĂ©ficient d'une autorisation d' salariĂ©s concernĂ©s sont tenus d'informer prĂ©alablement leur employeur de leur participation aux rĂ©unions paritaires. Maintien de la rĂ©munĂ©ration. â Temps de repos La rĂ©munĂ©ration des reprĂ©sentants des fĂ©dĂ©rations syndicales reprĂ©sentatives mandatĂ©s pour participer aux rĂ©unions est intĂ©gralement maintenue par l' salariĂ©s d'entreprises appelĂ©s Ă participer aux rĂ©unions paritaires doivent obligatoirement bĂ©nĂ©ficier du repos quotidien lĂ©gal des 11 heures consĂ©cutives avant de reprendre leur poste de temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions de la CPPNI, des groupes de travail paritaires ou de la CPNEFP est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de point de dĂ©part du calcul des heures de repos commence Ă l'heure oĂč le salariĂ© arrive dans sa localitĂ©. Frais de dĂ©placement Les frais de dĂ©placement sont pris en charge dans le cadre de l'accord de branche sur le financement du paritarisme. Le temps nĂ©cessaire au dĂ©placement est considĂ©rĂ© comme du temps de effet, les employeurs relevant du champ d'application de la prĂ©sente convention sont tenus de contribuer annuellement au financement du paritarisme Ă hauteur de 0,1 % du montant des rĂ©munĂ©rations entrant dans l'assiette de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Temps de prĂ©paration Il est accordĂ© par reprĂ©sentant au maximum une journĂ©e par rĂ©union dans le cadre de la prĂ©paration des rĂ©unions plĂ©niĂšres CPPNI et CPNEFP sur prĂ©sentation d'un justificatif Ă l'employeur. Ces temps de prĂ©paration sont considĂ©rĂ©s et payĂ©s comme du temps de travail effectif et pris en charge par l'employeur. Titre III HygiĂšne, sĂ©curitĂ©, prĂ©vention Les employeurs sont tenus d'appliquer les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires relatives Ă l'hygiĂšne, la santĂ© et la sĂ©curitĂ© au travail et notamment les dispositions des articles L. 4121-1 Ă L. 4511-1 et des articles R. 4121-1 Ă R. 4544-11 du code du travail. La prĂ©vention de la santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail Les parties signataires affirment leur ferme volontĂ© de tout mettre en Ćuvre pour prĂ©server la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s de la branche professionnelle, par une politique de prĂ©vention durable et de la santĂ© et la sĂ©curitĂ© dans la politique de l'entreprise doit se faire le plus en amont possible, compte tenu des enjeux avant tout humains, mais Ă©galement Ă©conomiques et juridiques en parties signataires souhaitent pour cela d'une part mettre en avant certains dispositifs indispensables Ă toute dĂ©marche de prĂ©vention, et d'autre part se doter d'outils spĂ©cifiques efficaces pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et la prĂ©vention de la santĂ© au travail. L'Ă©valuation des risques L'employeur a l'obligation d'Ă©valuer les risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs. En cas de recours Ă une entreprise prestataire de services, les dispositions relatives Ă l'analyse en commun des risques, par le plan de prĂ©vention, prĂ©vues aux articles R. 4512-6 et suivants du code du travail, devront ĂȘtre entreprises prestataires de service intervenant dans l'entreprise devront ĂȘtre associĂ©es Ă cette dĂ©marche, pour ce qui est des interfĂ©rences entre les activitĂ©s, installations et matĂ©riels avec l'entreprise donneuse d' Le document unique d'Ă©valuation des risquesLes rĂ©sultats de cette Ă©valuation doivent ĂȘtre transcrits dans un document unique d'Ă©valuation des risques, mis Ă jour dans les conditions fixĂ©es par voie rĂ©glementaire, et tenu Ă la disposition notamment des salariĂ©s et du document, obligatoire dans toutes les entreprises quel que soit leur effectif, doit ĂȘtre exhaustif et opĂ©rationnel, pour constituer un vĂ©ritable outil de suivi et de L'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels dans la brancheLes principaux facteurs identifiĂ©s dans la branche sont les suivants art. R. 4541-1 du code du travail â au titre des contraintes physiques marquĂ©es ââ les manutentions manuelles de charges dĂ©finies Ă l'article R. 4541-2 du code du travail en particulier les risques liĂ©s aux transferts des carcasses, rolls, chariots, bacs et les risques liĂ©s aux dĂ©buts et fins de chaĂźne ; ââ les postures pĂ©nibles dĂ©finies comme positions forcĂ©es des articulations en particulier les risques liĂ©s aux positions debout prolongĂ©es, aux positions accroupies prolongĂ©es, aux postures en torsion, aux contraintes relatives au maintien des bras en l'air ; ââ les vibrations mĂ©caniques mentionnĂ©es Ă l'article R. 4441-1 du code du travail, â au titre de l'environnement physique agressif ââ les tempĂ©ratures extrĂȘmes chaudes ou froides et les variations de tempĂ©ratures ; ââ le bruit mentionnĂ© Ă l'article R. 4431-1 du code du travail ; ââ les agents chimiques dangereux mentionnĂ©s aux articles R. 4412-3 et R. 4412-60 du code du travail, â au titre de certains rythmes de travail ââ le travail de nuit dans les conditions fixĂ©es aux articles L. 3122-2 et suivants du code du travail ; ââ selon des Ă©tudes rĂ©centes, le travail de nuit peut avoir de graves consĂ©quences sur la santĂ© des salariĂ©s, notamment en termes d'augmentation des risques de cancer ; ââ le travail rĂ©pĂ©titif caractĂ©risĂ© par la rĂ©pĂ©tition d'un ou de plusieurs gestes, Ă une cadence contrainte, imposĂ©e ou non par le dĂ©placement automatique d'une piĂšce ou par la rĂ©munĂ©ration Ă la piĂšce, avec un temps de cycle dĂ©fini ; ââ le travail en Ă©quipes successives alternantes 2 Ă 7, 3 Ă 7,⊠avec rotation d'une semaine sur l'autre.Enfin, les partenaires sociaux, forts du constat d'une forte sinistralitĂ© liĂ©e aux troubles musculosquelettiques TMS, souhaitent en faire une prioritĂ© en matiĂšre de diagnostic des situations d'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels Un diagnostic prĂ©alable des situations d'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels doit ĂȘtre mis en Ćuvre avant tout plan de prĂ©vention, et reposer sur une analyse des situations de travail, au regard des facteurs de risques. La mise en Ćuvre du diagnostic est une rĂ©elle opportunitĂ© d'alimenter ou de rĂ©-impulser la dynamique pluridisciplinaire qui doit prĂ©sider Ă la politique de prĂ©vention de l'entreprise. L'objectif est de dĂ©pister les situations de travail pĂ©nalisantes puisque la clĂ© de la rĂ©ussite d'une Ă©tude de situation de travail rĂ©side dans la prise en compte des liens entre les facteurs de risques et l'organisation du mesures de prĂ©vention de l'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels Les entreprises devront mettre en place certaines des mesures suivantes â des mesures tendant Ă la rĂ©duction des poly-expositions par exemple amĂ©lioration des transferts de produits et d'animaux, amĂ©lioration des process de dĂ©but et fin de chaĂźne, amĂ©lioration des conditions de travaux postĂ©s en station debout prolongĂ©e, amĂ©lioration de l'environnement et l'organisation du travail ; â des mesures tendant Ă l'amĂ©lioration des conditions de travail des salariĂ©s par exemple prĂ©voir un temps de rĂ©veil musculaire avant la prise de poste sur le temps de travail, mener une campagne d'information et de sensibilisation auprĂšs des ateliers de production, dĂ©marches d'Ă©change avec les entreprises prestataires de services⊠; â des mesures liĂ©es au dĂ©veloppement des compĂ©tences et qualifications promotion des CQP, dĂ©veloppement des compĂ©tences et accĂšs Ă la formation, accompagnement renforcĂ© des jeunes entrants, formation de rĂ©fĂ©rents sĂ©curitĂ© », formation des encadrants de proximitĂ© Ă la gestion d'Ă©quipe et la santĂ© au travailâŠ.c L'Ă©valuation des risques psychosociaux RPSIl est communĂ©ment admis que les RPS, s'ils ne sont pas strictement dĂ©finis Ă ce jour, englobent les notions de stress, de violences internes harcĂšlement moral ou sexuel, et de violences externes exercĂ©es par des personnes extĂ©rieures Ă l'entreprise Ă l'encontre de salariĂ©s.Les RPS peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă diffĂ©rents facteurs intensitĂ© du travail et temps de travail, exigences Ă©motionnelles, manque d'autonomie, mauvaise qualitĂ© des rapports sociaux, conflits de valeurs, insĂ©curitĂ© de la situation de travailâŠUn certain nombre de situations entrant dans la catĂ©gorie des RPS ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme constituant des facteurs de risques professionnels dans la branche â une Ă©coute difficilement disponible ; â une implication Ă faire progresser ; â une insuffisance de reconnaissance ; â une ambiance et un collectif de travail dĂ©gradĂ©s ; â un modĂšle managĂ©rial individualisĂ© et descendant gestion des relations de personne Ă personne.Comme tout autre risque, les RPS doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s par l'employeur et retranscrits dans le document unique d'Ă©valuation des risques. Une fois les risques identifiĂ©s, ils doivent ĂȘtre suivis au moyen d'indicateurs via des questionnaires, entretiensâŠ, et permettre l'Ă©tablissement de plans d'action amĂ©nagement du temps de travail, de l'organisation du travail, action sur l'Ă©quilibre entre la vie professionnelle et personnelle, sur l'Ă©volution du managementâŠ. Les outils de prĂ©vention a Le suivi de l'Ă©tat de santĂ© des salariĂ©sL'employeur devra respecter les dispositions relatives aux visites mĂ©dicales obligatoires, et notamment celles prĂ©vues aux articles R. 4624-10 et suivants du code du travail visite mĂ©dicale avant l'embauche ou au plus tard avant l'expiration de la pĂ©riode d'essai.En outre, une surveillance mĂ©dicale devra ĂȘtre mise en place dans les cas prĂ©vus Ă l'article R. 4624-17 du code du travail, notamment en cas d'exposition Ă certains agents suivi de l'Ă©tat de santĂ© de chaque salariĂ© est en effet indispensable pour s'assurer de son aptitude au poste de Visite mĂ©dicale de conducteurs de vĂ©hicules poids lourdsPour le personnel de conduite justifiant au moins d'une annĂ©e d'anciennetĂ© dans l'entreprise, le coĂ»t des visites mĂ©dicales obligatoires en vue du renouvellement de la validitĂ© des permis de conduire des catĂ©gories C et C 1 est pris en charge par l' temps nĂ©cessitĂ© par ces visites est pris soit sur les heures de travail des salariĂ©s sans qu'il puisse pour cela ĂȘtre effectuĂ© une retenue de salaire, soit rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail L'analyse des accidents du travail et des maladies professionnellesToute dĂ©marche de prĂ©vention doit intĂ©grer l'analyse des accidents du travail et les maladies professionnelles AT/MP en remontant aux causes les plus en amont, et en y associant les membres du cela, l'entreprise doit dĂ©finir des indicateurs prĂ©cis permettant un suivi rĂ©gulier, avec une pĂ©riodicitĂ© rĂ©guliĂšre de la sinistralitĂ© parmi lesquels figurent, au minimum â le taux de frĂ©quence des AT/MP ; â le taux de gravitĂ© des AT/MP ; â le nombre d'accidents de trajetL'entreprise pourra par ailleurs retenir d'autres de l'AT doit ĂȘtre faite en lien avec un membre du CSE, et dans les 48 heures suivant la survenance de l'AT. En cas de recours Ă la prestation de service, l'arbre des causes devra ĂȘtre Ă©tabli en coordination avec le donneur d' actions humaines, organisationnelles ou techniques devront ĂȘtre mises en Ćuvre pour Ă©viter tout nouvel Ă©vĂ©nement. Ces actions devront ĂȘtre systĂ©matiquement remontĂ©es aux diffĂ©rents Les procĂ©dures d'accueil et de rĂ©-accueilL'accueil et le rĂ©-accueil des salariĂ©s sont des Ă©tapes essentielles qui influent directement sur les conditions de travail. Elles doivent ĂȘtre formalisĂ©es et de qualitĂ©, et associer les diffĂ©rents acteurs de l'entreprise RH, encadrant, collĂšgues de travail, IRPâŠ.La procĂ©dure d'accueil, tout d'abord, qui concerne les nouveaux embauchĂ©s, doit ĂȘtre suffisamment dĂ©veloppĂ©e de maniĂšre Ă intĂ©grer au mieux le salariĂ© lors de son arrivĂ©e dans l'entreprise. Ainsi, au minimum, les Ă©tapes suivantes devront ĂȘtre respectĂ©es â remise et prĂ©sentation d'un livret d'accueil ; â visite des locaux de l'entreprise ; â prĂ©sentation du poste ; â formation sĂ©curitĂ© au poste de travail ; â dĂ©signation d'un rĂ©fĂ©rent chargĂ© d'accompagner le nouvel embauchĂ© durant sa phase d' procĂ©dure de rĂ©-accueil, nonobstant les dispositions relatives aux entretiens professionnels obligatoires, vise, elle, les salariĂ©s de retour dans l'entreprise aprĂšs une absence de longue durĂ©e supĂ©rieure Ă 1 mois, hors congĂ©s. L'objectif est de permettre la reprise du travail du salariĂ© dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, Ă travers un accompagnement spĂ©cifique, afin, si nĂ©cessaire, de produire un plan d'actions immĂ©diat suite Ă l'analyse des causes, y compris l'amĂ©nagement du poste de Les Ă©quipements de protection individuelle EPILes Ă©quipements de protection individuelle sont dĂ©finis Ă l'article R. 4311-8 du code du travail comme des dispositifs ou moyens destinĂ©s Ă ĂȘtre portĂ©s ou tenus par une personne en vue de la protĂ©ger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© ».Leur utilisation dĂ©coule de l'Ă©valuation des risques menĂ©e au prĂ©alable dans l'entreprise, et doit ĂȘtre subsidiaire par rapport aux Ă©quipements de protection conditions de mise Ă disposition et d'utilisation des EPI sont dĂ©terminĂ©es par l'employeur aprĂšs consultation du CSE et devront respecter le cas Ă©chĂ©ant les prescriptions rĂ©glementaires existant pour certains travaux. Les employeurs s'engagent Ă veiller Ă la qualitĂ© et Ă l'efficacitĂ© du matĂ©riel de protection, et Ă rechercher, en accord avec le CSE, les moyens les plus appropriĂ©s pour assurer la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s doivent respecter les consignes prises pour la prĂ©vention des accidents et notamment celles concernant le port de matĂ©riels de protection effets de protection seront fournis pour certains postes particuliers exposant les vĂȘtements des ouvriers Ă une dĂ©tĂ©rioration prĂ©maturĂ©e et anormale. L'entretien des dispositifs ou des effets de protection est assurĂ© par l'employeur qui en conserve la propriĂ©tĂ©. Les ouvriers travaillant dans les chambres froides sont munis, par les soins de l'Ă©tablissement, de vĂȘtements conditions de travail doivent permettre aux salariĂ©s d'utiliser correctement les dispositifs de sĂ©curitĂ© ou de protection mise Ă leur doit en outre â s'assurer de la conformitĂ© rĂ©glementaire des EPI ; â maintenir les EPI en Ă©tat de conformitĂ© en procĂ©dant aux vĂ©rifications nĂ©cessaires ; â informer et former les salariĂ©s Ă leur et la sensibilisation des salariĂ©s concernĂ©s en amont sont Ă©galement essentielles pour favoriser l'appropriation et l'adhĂ©sion des salariĂ©s concernĂ©s par le port des Les Ă©quipements de travailL'utilisation des Ă©quipements de travail doit prendre en compte la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s, et respecter les dispositions prĂ©vues aux articles R. 4323-1 et suivants du code du prise en compte suppose notamment â l'acquisition d'Ă©quipements conformes aux normes ; â l'information et la formation des salariĂ©s Ă l'utilisation des Ă©quipements en toute sĂ©curitĂ© ; â des vĂ©rifications pĂ©riodiques des Ă©quipements ; â des conditions de maintenance des Ă©quipements limitant les Ă©quipements font en outre l'objet de dispositions spĂ©cifiques dans le code du travail Ă©quipements de levage des charges, Ă©quipements mobiles, Ă©quipements pour l'exĂ©cution de travaux en hauteur, Ă©quipements Ă©lectriquesâŠ, auxquelles il convient de se rĂ©fĂ©rer. La commission santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail et la commission d'hygiĂšne sĂ©curitĂ© et prĂ©vention Fonctionnement. â Moyens. â FormationMise en place. â Composition. â RĂŽle. â Missions a La commission santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travailUne commission santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail CSSCT est instaurĂ©e dans les entreprises occupant d'une façon habituelle un minimum de 300 commission se voit confier, par dĂ©lĂ©gation du CSE, tout ou partie des attributions du CSE relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail, Ă l'exception du recours Ă un expert et des attributions consultatives du fonctionnera dans les conditions prĂ©vues par la rĂ©glementation en membres de la CSSCT sont obligatoirement membres du CSSCT est prĂ©sidĂ©e par l'employeur ou son reprĂ©sentant. Elle comprend au minimum 3 membres reprĂ©sentants du personnel, dont au moins 1 reprĂ©sentant du 2nd collĂšge ou le cas Ă©chĂ©ant du 3e prestataires de services et les services vĂ©tĂ©rinaires seront invitĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des La commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©ventionAu regard de l'attachement des partenaires sociaux aux enjeux en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©, une commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention est constituĂ©e dans les entreprises n'atteignant pas 300 salariĂ©s mais occupant d'une façon habituelle un minimum de 25 commission, aura vocation Ă prĂ©parer et communiquer les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires permettant d'aborder au mieux les questions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© lors des ce fait, les membres de la commission sont obligatoirement membres du CSE dont maximum 1/3 de supplĂ©ants. Elle comprend au minimum 3 membres reprĂ©sentants du personnel, dont au moins 1 reprĂ©sentant du second collĂšge ou le cas Ă©chĂ©ant du 3e prestataires de services et les services vĂ©tĂ©rinaires seront invitĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des commissions d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention. Moyens de fonctionnement Les membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention disposent du temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions tant pour les rĂ©unions que pour les Ă©tudes et enquĂȘtes. Ce temps leur est payĂ© comme temps de travail disposent d'un crĂ©dit d'heures mensuel de dĂ©lĂ©gation qui dĂ©pend de l'effectif de l'Ă©tablissement â Ă©tablissements de 25 Ă 49 salariĂ©s 1 heure ; â Ă©tablissements de 50 Ă 149 3 heures ; â Ă©tablissements de 150 Ă 299 5 heures ; â Ă©tablissements de 300 Ă 999 7 heures ; â Ă©tablissements de 1 000 salariĂ©s et plus 10 crĂ©dit d'heures peut ĂȘtre utilisĂ© cumulativement dans la limite de 12 rĂšgle ne peut conduire un membre Ă disposer, dans le mois, de plus d'une fois et demie le crĂ©dit d'heures de dĂ©lĂ©gation dont il l'utilisation des heures ainsi cumulĂ©es, le reprĂ©sentant du CSSCT ou commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention doit informer l'employeur au plus tard 8 jours avant la date prĂ©vue. Formation des reprĂ©sentants Les membres de la CSSCT, de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention et par extension, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, du CSE, bĂ©nĂ©ficient, dans les conditions prĂ©cisĂ©es Ă la prĂ©sente convention collective, de la formation nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs missions. Le reprĂ©sentant syndical Ă la CSSCT, s'il existe, devra Ă©galement bĂ©nĂ©ficier d'une BĂ©nĂ©ficiairesBĂ©nĂ©ficient de cette formation les salariĂ©s qui, n'ayant pas dĂ©jĂ suivi une formation du type de celle prĂ©vue ici, dĂ©tiennent un mandat du personnel au CSE, Ă la CSSCT ou Ă la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et droit Ă la formation est renouvelable lorsque les reprĂ©sentants au CSSCT ou Ă la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention ont exercĂ© leur mandat pendant 4 ans consĂ©cutifs ou Nature de la formationLa formation visĂ©e ci-dessus dont bĂ©nĂ©ficient les membres du CSE, de la CSSCT ou de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention a pour objet de dĂ©velopper leur aptitude Ă dĂ©celer et Ă mesurer les risques professionnels et Ă analyser les conditions de travail. Cette formation, qui revĂȘt un caractĂšre thĂ©orique et pratique, tend Ă initier ceux qui en bĂ©nĂ©ficient aux mĂ©thodes et aux procĂ©dĂ©s Ă mettre en Ćuvre pour prĂ©venir les risques professionnels et amĂ©liorer les conditions de travail. Elle est dispensĂ©e Ă chaque intĂ©ressĂ© selon un programme préétabli, qui tient compte des caractĂ©ristiques de la branche professionnelle Ă laquelle se rattache son Ă©tablissement. Elle rĂ©pond Ă©galement au caractĂšre spĂ©cifique de ces Ă©tablissements ainsi qu'au rĂŽle propre du bĂ©nĂ©ficiaire au sein de partenaires sociaux de la branche, conscients des diversitĂ©s de situations pouvant exister au sein mĂȘme de la branche, incitent les membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention Ă suivre une formation complĂ©mentaire, en sus de la formation lĂ©gale obligatoire, lorsque nĂ©cessaire leur permettant d'apprĂ©hender les particularitĂ©s de l'entreprise en matiĂšre de santĂ©, sĂ©curitĂ© et Conditions d'exercice du stage de formation. â DurĂ©e du stage de formationLe stage de formation est d'une durĂ©e de 5 jours est pris en 1 seule fois Ă moins que le bĂ©nĂ©ficiaire et l'employeur ne dĂ©cident d'un commun accord qu'il sera pris en 2 moment de la prise de mandat, l'employeur organisera une formation adaptĂ©e au contexte de l'entreprise auprĂšs d'un organisme de son choix dans la limite de 2 jours afin de permettre aux membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention d'apprĂ©hender au mieux les conditions locales d'exercice de l' Demande de stage de formationLe membre de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention qui entend bĂ©nĂ©ficier d'un stage de formation en fait la demande Ă son employeur. Cette demande prĂ©cise la date Ă laquelle il souhaite prendre son stage, la durĂ©e de celui-ci, son prix ainsi que le nom de l'organisme qui serait chargĂ© de l' demande de stage doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e au moins 30 jours avant le dĂ©but de l'employeur estime que l'absence du salariĂ© pourrait avoir des consĂ©quences prĂ©judiciables Ă la production et Ă la bonne marche de l'entreprise, le refus de la demande de congĂ© doit ĂȘtre notifiĂ© Ă l'intĂ©ressĂ© dans un dĂ©lai de 8 jours Ă compter de la rĂ©ception de la demande. Dans ce cas, il sera reportĂ© Ă une date fixĂ©e dans la limite de 6 mois par le salariĂ© en concertation avec l' rĂ©ponse de l'employeur doit ĂȘtre notifiĂ©e Ă l'intĂ©ressĂ© dans un dĂ©lai de 8 jours Ă compter de la rĂ©ception de la Organismes chargĂ©s d'assurer la formationLes organismes habilitĂ©s Ă dispenser la formation des membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention sont ceux visĂ©s Ă l'article R. 2315-12 du code du organismes dĂ©livrent Ă la fin du stage une attestation d'assiduitĂ© que l'intĂ©ressĂ© remet Ă son employeur lorsqu'il reprend son Prise en charge de la formation, des frais de dĂ©placement et maintien de la rĂ©munĂ©ration des intĂ©ressĂ©sL'employeur prend en charge â le maintien de la rĂ©munĂ©ration des intĂ©ressĂ©s pendant la durĂ©e du stage ; â les frais de dĂ©placement Ă concurrence du tarif de seconde classe des chemins de fer applicable au trajet le plus direct depuis le siĂšge de l'Ă©tablissement jusqu'au lieu oĂč est dispensĂ©e la formation ; â les frais de sĂ©jour sont pris en charge dans les conditions fixĂ©es par voie rĂ©glementaire ; â le paiement des organismes de formation se fait dans les limites fixĂ©es par voie rĂ©glementaire. L'hygiĂšne L'employeur prend toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© des salariĂ©s. Cette obligation est la base des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention parmi lesquels figure l' prĂ©judice des dispositions communautaires et nationales relatives au fonctionnement des Ă©tablissements mettant sur le marchĂ© des produits d'origine animale ou des denrĂ©es contenant des produits d'origine animale, du rĂšglement intĂ©rieur de l'entreprise ou du plan de maĂźtrise sanitaire de l'entreprise, l'hygiĂšne au travail repose notamment sur â des comportements individuels ; â des locaux adaptĂ©s ; â l'entretien et le nettoyage rĂ©guliers des locaux et Ă©quipements de travail. Comportements individuels L'hygiĂšne au travail dans les entreprises du secteur de la transformation des viandes nĂ©cessite un nettoyage rĂ©gulier des personnel affectĂ© Ă l'abattage des animaux, au travail et Ă la manipulation des viandes fraĂźches est tenu de se laver et de se dĂ©sinfecter les mains avant, pendant et aprĂšs les opĂ©rations de travail. Le lavage des mains se fait avec de l'eau et du savon mais la technique de lavage employĂ©e doit ĂȘtre adaptĂ©e aux besoins et/ou au milieu de vĂȘtements de travail et les Ă©quipements de protection individuelle EPI sont fournis gratuitement par l'employeur qui en assure l'entretien, la rĂ©paration ou le remplacement. L'employeur choisit des EPI appropriĂ©s aux risques Ă prĂ©venir, ainsi qu'aux conditions et caractĂ©ristiques particuliĂšres du EPI sont rĂ©servĂ©s Ă un usage personnel, sauf si la nature de l'Ă©quipement ou les circonstances exigent leur utilisation successive par plusieurs personnes casques par exemple. Dans ce cas, des mesures appropriĂ©es doivent ĂȘtre prises pour qu'une telle utilisation ne pose aucun problĂšme de santĂ© ou d'hygiĂšne aux diffĂ©rents utilisateurs. Locaux adaptĂ©s L'employeur met Ă la disposition des salariĂ©s les moyens d'assurer leur propretĂ© individuelle, notamment des vestiaires, des lavabos, des cabinets d'aisances, et des application de l'article R. 4225-5 du code du travail, un siĂšge appropriĂ© est mis Ă la disposition de chaque salariĂ© Ă son poste de travail ou Ă proximitĂ© de celui-ci lorsque l'exĂ©cution du travail est compatible avec la station assise, continue ou ces installations doivent ĂȘtre conçues de façon Ă permettre un nettoyage efficace. Elles sont maintenues en Ă©tat de propretĂ© constant et rĂ©guliĂšrement lavabos doivent ĂȘtre pourvus d'eau courante chaude et froide, de dispositifs pour le nettoyage et la dĂ©sinfection des mains ainsi que d'essuie-main Ă usage vestiaires collectifs sont isolĂ©s du lieu de travail mais placĂ©s Ă proximitĂ© du passage des salariĂ©s. Les armoires permettent de suspendre 2 vĂȘtements de ville. Elles comprennent un compartiment rĂ©servĂ© aux vĂȘtements de travail susceptibles d'ĂȘtre souillĂ©s de matiĂšres dangereuses, salissantes ou vestiaires doivent ĂȘtre adaptĂ©s afin de permettre notamment le sĂ©chage des vĂȘtements de travail dans un endroit amĂ©nagĂ© Ă cet cas de personnel mixte, les vestiaires et installations sanitaires doivent ĂȘtre les locaux fermĂ©s, l'air doit ĂȘtre renouvelĂ© de façon Ă maintenir un Ă©tat de puretĂ© de l'atmosphĂšre dans le but de prĂ©server la santĂ© des travailleurs et d'Ă©viter des Ă©lĂ©vations exagĂ©rĂ©es de tempĂ©rature, une humiditĂ© trop importante ou des odeurs aux dispositions du code du travail, il est interdit de manger dans les locaux de le nombre de salariĂ©s le justifie, l'employeur doit mettre Ă disposition un local spĂ©cifique permettant aux salariĂ©s de se reposer ou de se restaurer. Le local doit ĂȘtre clair, propre, aĂ©rĂ© et chauffĂ©. Il est Ă©quipĂ© d'un robinet d'eau potable, d'un rĂ©frigĂ©rateur et d'une installation permettant de rĂ©chauffer des plats. Le nettoyage de ce local et de ses Ă©quipements est Ă la charge de l'employeur. Les utilisateurs doivent cependant laisser aprĂšs usage un emplacement et des Ă©quipements salariĂ©s affectĂ©s Ă des postes oĂč sont effectuĂ©s des travaux salissants zones de bouverie, d'activitĂ© de premiĂšre transformation, 5e quartier, station d'Ă©puration, notamment dans des Ă©tablissements, notamment des abattoirs, doivent disposer de douches chaudes sur le lieu de travail. Les douches sont installĂ©es dans des cabines individuelles. Le temps passĂ© Ă la douche, sur le lieu de travail, dans la limite de 15 minutes par jour, est indemnisĂ© au taux horaire de base correspondant au niveau et Ă©chelon du salariĂ©. Il n'est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. Entretien et nettoyage des Ă©quipements et locaux de travail L'employeur met Ă disposition des salariĂ©s des locaux propres et en bon Ă©tat. Les locaux de travail et leurs annexes sont rĂ©guliĂšrement entretenus et nettoyĂ©s par l' les locaux, les Ă©quipements de travail outils, tenue de travail et autres Ă©quipements de protection doivent ĂȘtre nettoyĂ©s rĂ©guliĂšrement et entretenus rĂ©parĂ©s ou renouvelĂ©s. L'employeur met Ă disposition des salariĂ©s les facilitĂ©s nĂ©cessaires pour le maintien en bon Ă©tat du matĂ©riel et des instruments utilisĂ©s pour le travail. Article 24 non en vigueur RemplacĂ©La santĂ© et la sĂ©curitĂ© sur les lieux du travail des jeunes ouvriers font l'objet de dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires art. L. 4153-1 et suivants et D. 4153-1 et suivants du code du travail.En particulier les employeurs doivent se conformer aux dispositions des articles R. 4541-9, D. 4152-12 du code du travail limitant les charges qui peuvent ĂȘtre portĂ©es, traĂźnĂ©es ou poussĂ©es par les jeunes de moins de 18 jeunes travailleurs de moins de 18 ans, ne peuvent ĂȘtre employĂ©s notamment â au travail de cisailles, presses de toute nature, outils tranchants, autres que ceux mus par la force de l'opĂ©rateur lui-mĂȘme ; â au travail d'alimentation en marche des scies, machines Ă cylindres, broyeurs, malaxeurs, mus mĂ©caniquement. 1Il est interdit d'occuper les jeunes travailleurs de moins de 18 ans aux travaux d'abattage des animaux dans les abattoirs et de les admettre de maniĂšre habituelle dans les locaux affectĂ©s Ă ces travaux. 1Par exception, des apprentis ĂągĂ©s de moins de 18 ans sous contrat d'apprentissage et sous certaines conditions prĂ©cisĂ©es par le code du travail, peuvent ĂȘtre occupĂ©s aux travaux d'abattage des animaux dans les abattoirs. Les apprentis dans leur derniĂšre annĂ©e de contrat d'apprentissage ont accĂšs aux locaux ou poste de travail spĂ©cifiquement affectĂ© Ă l'anesthĂ©sie et Ă la saignĂ©e des animaux. 11 Les stipulations de l'article 24, Ă partir de la phrase Les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent ĂȘtre employĂ©s notamment » jusqu'Ă la fin de cet article, fondĂ©es sur des articles obsolĂštes du code du travail, dont les dispositions ont Ă©tĂ© largement modifiĂ©s par le dĂ©cret 2013-915 du 11 octobre 2013, sont exclues de l'extension pour non-conformitĂ© avec les dispositions actuellement en vigueur des articles D. 4153-28 et D. 4153-37 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Dispositions particuliĂšres aux jeunes travailleurs en matiĂšre d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© La santĂ© et la sĂ©curitĂ© sur les lieux du travail des jeunes ouvriers font l'objet de dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires art. L. 4153-1 et suivants et D. 4153-1 et suivants du code du travail.En particulier les employeurs doivent se conformer aux dispositions des articles R. 4541-9, D. 4152-12 du code du travail limitant les charges qui peuvent ĂȘtre portĂ©es, traĂźnĂ©es ou poussĂ©es par les jeunes de moins de 18 ans. Titre IV Relations individuelles de travail â Le contrat de travail Sous-titre Ier Embauche. â ExĂ©cution du contrat de travail LibertĂ© d'opinion et non-discriminationDroits et libertĂ©s dans l'entreprise Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature de la tĂąche Ă accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ© conformĂ©ment Ă l'article L. 1121-1 du code du travail. Non-discrimination au recrutement Aucune personne ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e d'une procĂ©dure de recrutement ou de l'accĂšs Ă un stage ou Ă une pĂ©riode de formation en entreprise, aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, de mesures d'intĂ©ressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mĆurs, de son orientation ou identitĂ© sexuelle, de son identitĂ© de genre, de son Ăąge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©sultant de sa situation Ă©conomique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă une ethnie, une nation ou une prĂ©tendue origine, de ses opinions politiques, de ses activitĂ©s syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille de son lieu de rĂ©sidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son Ă©tat de santĂ©, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacitĂ© Ă s'exprimer dans une langue autre que le français visĂ© Ă l'article L. 1132-1 du code du employeurs font connaĂźtre leurs besoins en main-d'Ćuvre aux services compĂ©tents de l'Ătat. Ils peuvent, en outre, recourir au recrutement personnel est tenu rĂ©guliĂšrement informĂ© des catĂ©gories professionnelles dans lesquelles des postes et/ou emplois sont vacants par tout moyen appropriĂ©. Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e est la norme en matiĂšre de contrat de travail dans la branche Industries et commerces en gros des recours Ă d'autres types de contrats doit ĂȘtre justifiĂ© selon la rĂ©glementation en vigueur. Le contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e La durĂ©e totale du CDD pour surcroĂźt d'activitĂ© ne peut pas excĂ©der 18 mois, renouvellement nombre de renouvellements possibles est portĂ© Ă 6, sous respect de la durĂ©e renouvellement devra faire l'objet d'un avenant avant le terme initialement prĂ©vu du n'existe pas de dĂ©lai de carence entre 2 dispositions ne doivent pas avoir pour objet, ni pour effet de pourvoir durablement Ă un emploi liĂ© Ă l'activitĂ© normale et permanente de l'entreprise. PĂ©riode d'essai Toute embauche Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ©e d'une pĂ©riode d'essai dont les conditions et la durĂ©e sont, pour chaque catĂ©gorie de salariĂ©s indiquĂ©es durĂ©e de la pĂ©riode d'essaiâ 2 mois pour les ouvriers et employĂ©s ; â 3 mois pour les agents de maĂźtrise et techniciens ; â 4 mois pour les de prĂ©venanceAinsi, lorsqu'il est mis fin, par l'employeur, au contrat en cours ou au terme de la pĂ©riode d'essai dĂ©finie aux articles L. 1221-19 Ă L. 1221-24 du code du travail, le salariĂ© est prĂ©venu dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă â 24 heures en deçà de 8 jours de prĂ©sence ; â 48 heures entre 8 jours et 1 mois de prĂ©sence ; â 2 semaines aprĂšs 1 mois de prĂ©sence ; â 1 mois aprĂšs 3 mois de ailleurs, en application de l'article L. 1221-26 du code du travail, lorsqu'il est mis fin Ă la pĂ©riode d'essai par le salariĂ©, celui-ci respecte un dĂ©lai de prĂ©venance de 48 heures. Ce dĂ©lai est ramenĂ© Ă 24 heures si la durĂ©e de prĂ©sence du salariĂ© dans l'entreprise est infĂ©rieure Ă 8 jours. Remplacements La notion de remplacement au sens du prĂ©sent article est le fait d'assurer, provisoirement, le poste du titulaire situations peuvent se prĂ©senter â le remplacement dans un poste de classification supĂ©rieure dans ce cas, le salariĂ© assurant le remplacement perçoit une indemnitĂ© compensatrice de remplacement Ă©gale Ă la diffĂ©rence entre son salaire de base et le salaire minimum du poste qu'il occupe au titre du remplacement ; â le remplacement dans un poste de classification infĂ©rieure tout salariĂ© pourra ĂȘtre amenĂ© Ă effectuer de maniĂšre provisoire des travaux correspondant Ă une classification infĂ©rieure dans ce cas, il n'y a aucun changement de classification, ni de diminution du salaire de les 2 situations, l'ensemble des primes affĂ©rentes attachĂ©es Ă l'emploi provisoirement occupĂ© sont accordĂ©es. En revanche, l'ensemble des primes de l'emploi habituel ne sont pas remplacement dans un poste diffĂ©rent implique que le salariĂ© dispose des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă la tenue dudit poste, et en consĂ©quence d'un certain degrĂ© de polyvalence. Le salariĂ© sera formĂ© sur les postes sur lesquels il est susceptible d'effectuer des remplacements, notamment sur la partie sĂ©curitĂ©. Mutation Si, Ă la suite d'accords Ă©conomiques ou autres survenant entre 2 ou plusieurs entreprises, quelle que soit la nature de leur activitĂ©, un collaborateur d'une des entreprises accepte de passer dans une autre, son contrat de travail sera transfĂ©rĂ© conventionnellement, lequel prĂ©voira â la reprise de l'anciennetĂ© du salariĂ©, et des droits y affĂ©rents ; â le maintien des dispositions contractuelles du transfert du contrat de travail du salariĂ© fera l'objet d'une convention tripartite de transfert, afin d'acter le consentement des salariĂ© devra bĂ©nĂ©ficier d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de 1 dispositions ne s'appliquent pas lorsque le transfert s'effectue dans le cadre de l'application de plein droit de l'article L. 1224-1 du code du travail. Absences fortuites. â JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©Absences fortuites Sauf en cas de maladie ou d'accident, toute absence du salariĂ©, quelle qu'en soit la durĂ©e, doit faire l'objet d'une autorisation prĂ©alable du supĂ©rieur hiĂ©rarchique ou de la cas d'absence imprĂ©vue ou pour une raison rĂ©ellement indĂ©pendante de sa volontĂ©, le salariĂ© doit aviser l'employeur dans les 48 heures par tout moyen Ă sa convenance, sauf cas de force non autorisĂ©e prĂ©alablement ou non justifiĂ©e dans les 48 heures constitue une absence absences provoquĂ©es par maladie ou accident constituent une simple suspension du contrat de travail dans les limites prĂ©cisĂ©es Ă l'article 31 Ă condition qu'elles soient Ă la fois â notifiĂ©es aussitĂŽt que possible Ă l'employeur, sauf cas de force majeure ; â justifiĂ©es dans les 48 heures suivant l'arrĂȘt par un certificat mĂ©dical indiquant la durĂ©e prĂ©visible de l'indisponibilitĂ©. L'absence de prĂ©sentation du certificat mĂ©dical dans le dĂ©lai indiquĂ© ci-dessus constitue une faute qui peut entraĂźner la rupture du contrat de prolongations successives d'arrĂȘt de travail doivent ĂȘtre signalĂ©es Ă l'employeur au plus tard la veille du jour prĂ©vu initialement pour la reprise, sauf Ă ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme absences irrĂ©guliĂšres ; le certificat mĂ©dical justificatif doit ĂȘtre produit dans les 48 heures, sous peine des mĂȘmes sanctions que pour le certificat initial d'arrĂȘt de travail. Absences spĂ©cifiques liĂ©es Ă des activitĂ©s d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou civil a JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©Tout jeune salariĂ© ou apprenti de 16 Ă moins de 26 ans est autorisĂ© Ă s'absenter de maniĂšre exceptionnelle pour participer Ă la journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©, dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 114-1 et suivants du code du service journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ© est un cas d'absence rĂ©munĂ©rĂ© par l'employeur ; elle est assimilĂ©e Ă un jour de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel. Elle n'entraĂźne pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration, et ne peut pas ĂȘtre un motif de rupture du contrat de Autres absencesIl convient de se rĂ©fĂ©rer aux dispositions lĂ©gales en ce qui concerne les autres types d'absences spĂ©cifiquement prĂ©vues rĂ©servistes militaires, sapeur-pompier volontaire, Ă©lectionsâŠ. Absences pour maladie ou accident Article non en vigueur RemplacĂ©Sauf cas de force majeure, le salariĂ© doit informer aussi tĂŽt que possible l'employeur des absences rĂ©sultant de maladies ou d'accidents y compris les accidents du travail. La justification des absences doit ĂȘtre fournie par l'intĂ©ressĂ© dans les 48 heures. a En cas d'accident du trajet, de maladie ou accident non professionnels 1La durĂ©e de garantie d'emploi est fixĂ©e Ă â 4 mois pour les salariĂ©s ayant entre 6 mois et 3 ans d'anciennetĂ© ; â 6 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© ; â 12 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© atteints d'une affection grave au sens de l'article L. 322-3, alinĂ©a 3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans cette hypothĂšse, le salariĂ© a Ă©tĂ© reconnu atteint d'une affection comportant un traitement prolongĂ© et une thĂ©rapeutique particuliĂšrement coĂ»teuse entraĂźnant une exonĂ©ration totale du ticket modĂ©rateur. Dans tous les cas, l'anciennetĂ© s'apprĂ©cie au 1er jour de l'arrĂȘt de travail. Dans le cas oĂč un salariĂ© est absent pour cause d'accident de trajet, maladie ou accident non professionnels, 2 ou plusieurs fois au cours d'une mĂȘme annĂ©e civile, la garantie prĂ©vue Ă l'alinĂ©a ci-dessus reste limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©. Dans le cas oĂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e civile suivante la garantie reste Ă©galement limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©, constatĂ©e au premier jour de l'arrĂȘt de travail. Si l'absence du salariĂ© se prolonge au-delĂ de ces durĂ©es, son contrat de travail peut ĂȘtre rompu dans certains cas prĂ©vus par la loi. Dans ce cas, l'employeur doit observer la procĂ©dure applicable en cas de licenciement individuel prĂ©vue Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective. Le salariĂ©, dont le contrat se trouve ainsi rĂ©siliĂ©, bĂ©nĂ©ficie pendant une durĂ©e de 6 mois Ă compter de la fin de son indisponibilitĂ© d'un droit de prĂ©fĂ©rence pour occuper dans l'Ă©tablissement un autre emploi adaptĂ© Ă ses nouvelles aptitudes physiques, pour autant qu'un tel emploi existe et soit vacant. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce droit, l'intĂ©ressĂ© doit notifier Ă la direction, dans les 15 jours suivant l'expiration de son indisponibilitĂ©, son intention de s'en prĂ©valoir. b En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail Sans aucune condition d'anciennetĂ©, la durĂ©e de la garantie d'emploi du salariĂ© est Ă©gale Ă la durĂ©e totale de la maladie professionnelle ou de l'accident du travail augmentĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, de la durĂ©e du dĂ©lai d'attente et de celle du stage de rĂ©adaptation, de rééducation ou de formation professionnelle que doit suivre l'intĂ©ressĂ©. Ă l'issue de cette pĂ©riode de suspension, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© apte par le mĂ©decin du travail, il retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente. En revanche, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail Ă reprendre l'emploi qu'il occupait prĂ©cĂ©demment, l'employeur est tenu de lui proposer, aprĂšs avis du CSE et en fonction des indications formulĂ©es par le mĂ©decin du travail, un autre emploi adaptĂ© Ă ses aptitudes physiques. Le nouvel emploi proposĂ© doit ĂȘtre autant que possible comparable Ă l'emploi prĂ©cĂ©demment occupĂ©. Le cas Ă©chĂ©ant, l'employeur met en Ćuvre des mesures telles que mutations, transformations de postes ou amĂ©nagements du temps de travail. S'il ne peut proposer un autre emploi, l'employeur est tenu de faire connaĂźtre par Ă©crit les motifs qui s'opposent au reclassement. L'employeur ne peut prononcer le licenciement que s'il justifie soit de l'impossibilitĂ© oĂč il se trouve de proposer un emploi dans les conditions prĂ©vues ci-dessus, soit du refus par le salariĂ© de l'emploi proposĂ©. S'il est prononcĂ©, le licenciement doit ĂȘtre effectuĂ© suivant les rĂšgles fixĂ©es Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective, et donne droit, pour le salariĂ©, Ă une indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis d'un montant Ă©gal Ă celui fixĂ© Ă l'article 46 de la prĂ©sente convention collective, ainsi qu'Ă une indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement Ă©gale au double de l'indemnitĂ© lĂ©gale sans aucune condition d'anciennetĂ©. Ces indemnitĂ©s se calculent sur la base du salaire moyen y compris les primes, gratifications et avantages de toute nature qui aurait Ă©tĂ© perçu par l'intĂ©ressĂ© au cours des 3 derniers mois ou des 12 derniers mois, selon la formule la plus avantageuse pour le salariĂ©, s'il avait continuĂ© Ă travailler au poste qu'il occupait avant son accident ou sa maladie professionnelle. Toutefois, les indemnitĂ©s ci-dessus ne sont pas dues par l'employeur qui Ă©tablit que le refus par le salariĂ© du reclassement proposĂ© est abusif.1 L'article 31-1 a est Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions prĂ©vues Ă l'article L. 1226-2-1 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Garantie d'emploi Sauf cas de force majeure, le salariĂ© doit informer aussi tĂŽt que possible l'employeur des absences rĂ©sultant de maladies ou d'accidents y compris les accidents du travail.La justification des absences doit ĂȘtre fournie par l'intĂ©ressĂ© dans les 48 En cas d'accident du trajet, de maladie ou accident non professionnelsLa durĂ©e de garantie d'emploi est fixĂ©e Ă â 4 mois pour les salariĂ©s ayant entre 6 mois et 3 ans d'anciennetĂ© ; â 6 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© ; â 12 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© atteints d'une affection grave au sens de l'article L. 322-3 alinĂ©a 3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans cette hypothĂšse, le salariĂ© a Ă©tĂ© reconnu atteint d'une affection comportant un traitement prolongĂ© et une thĂ©rapeutique particuliĂšrement coĂ»teuse entraĂźnant une exonĂ©ration totale du ticket tous les cas, l'anciennetĂ© s'apprĂ©cie au premier jour de l'arrĂȘt de le cas oĂč un salariĂ© est absent pour cause d'accident de trajet, maladie ou accident non professionnels, deux ou plusieurs fois au cours d'une mĂȘme annĂ©e civile, la garantie prĂ©vue Ă l'alinĂ©a ci-dessus reste limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du le cas oĂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e civile suivante la garantie reste Ă©galement limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©, constatĂ©e au premier jour de l'arrĂȘt de l'absence du salariĂ© se prolonge au-delĂ de ces durĂ©es, son contrat de travail peut ĂȘtre rompu dans certains cas prĂ©vus par la loi. Dans ce cas, l'employeur doit observer la procĂ©dure applicable en cas de licenciement individuel prĂ©vue Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention salariĂ©, dont le contrat se trouve ainsi rĂ©siliĂ©, bĂ©nĂ©ficie pendant une durĂ©e de 6 mois Ă compter de la fin de son indisponibilitĂ© d'un droit de prĂ©fĂ©rence pour occuper dans l'Ă©tablissement un autre emploi adaptĂ© Ă ses nouvelles aptitudes physiques, pour autant qu'un tel emploi existe et soit vacant. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce droit, l'intĂ©ressĂ© doit notifier Ă la direction, dans les 15 jours suivant l'expiration de son indisponibilitĂ©, son intention de s'en dispositions prĂ©citĂ©es ne trouvent pas Ă s'appliquer en cas de licenciement pour cause d'inaptitude au poste constatĂ©e par le mĂ©decin du travail, conformĂ©ment aux dispositions aux articles L. 1226-2 et suivants du code du En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travailSans aucune condition d'anciennetĂ©, la durĂ©e de la garantie d'emploi du salariĂ© est Ă©gale Ă la durĂ©e totale de la maladie professionnelle ou de l'accident du travail augmentĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, de la durĂ©e du dĂ©lai d'attente et de celle du stage de rĂ©adaptation, de rééducation ou de formation professionnelle que doit suivre l' l'issue de cette pĂ©riode de suspension, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© apte par le mĂ©decin du travail, il retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration revanche, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail Ă reprendre l'emploi qu'il occupait prĂ©cĂ©demment, l'employeur est tenu de lui proposer, aprĂšs avis du CSE et en fonction des indications formulĂ©es par le mĂ©decin du travail, un autre emploi adaptĂ© Ă ses aptitudes nouvel emploi proposĂ© doit ĂȘtre autant que possible comparable Ă l'emploi prĂ©cĂ©demment occupĂ©. Le cas Ă©chĂ©ant, l'employeur met en Ćuvre des mesures telles que mutations, transformations de postes ou amĂ©nagements du temps de ne peut proposer un autre emploi, l'employeur est tenu de faire connaĂźtre par Ă©crit les motifs qui s'opposent au ne peut prononcer le licenciement que s'il justifie d'une mention expresse dans l'avis du mĂ©decin du travail le dispensant de procĂ©der Ă une recherche de reclassement, ou de l'impossibilitĂ© oĂč il se trouve de proposer un poste de reclassement ou enfin en cas de refus par le salariĂ© de l'emploi de reclassement est prononcĂ©, le licenciement doit ĂȘtre effectuĂ© suivant les rĂšgles fixĂ©es Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective, et donne droit, pour le salariĂ©, Ă une indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis d'un montant Ă©gal Ă celui fixĂ© Ă l'article 46 de la prĂ©sente convention collective, ainsi qu'Ă une indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement Ă©gale au double de l'indemnitĂ© lĂ©gale sans aucune condition d' indemnitĂ©s se calculent sur la base du salaire moyen y compris les primes, gratifications et avantages de toute nature qui aurait Ă©tĂ© perçu par l'intĂ©ressĂ© au cours des 3 derniers mois ou des 12 derniers mois, selon la formule la plus avantageuse pour le salariĂ©, s'il avait continuĂ© Ă travailler au poste qu'il occupait avant son accident ou sa maladie les indemnitĂ©s ci-dessus ne sont pas dues par l'employeur qui Ă©tablit que le refus par le salariĂ© du reclassement proposĂ© est abusif. Indemnisation des ouvriers et employĂ©s a DurĂ©eEn cas de maladies ou d'accidents dĂ»ment constatĂ©s par certificat mĂ©dical adressĂ© Ă l'employeur dans les 48 heures, les salariĂ©s sont indemnisĂ©s selon les conditions ci-dessous â maladie, accident non professionnels 4 mois maximum, sous rĂ©serve d'une prĂ©sence continue minimale de 6 mois ; â maladie professionnelle, accident du travail, accident de trajet 5 mois maximum, sous rĂ©serve d'une prĂ©sence continue minimale de 1 prĂ©sence continue minimale du salariĂ© s'apprĂ©cie au premier jour de l'arrĂȘt du de chaque arrĂȘt de travail, les dĂ©lais d'indemnisation commencent Ă courir Ă compter â du 1er jour d'absence si celle-ci est consĂ©cutive Ă un accident du travail, Ă un accident du trajet ou Ă une maladie professionnelle, â du 6e jour d'absence si elle est consĂ©cutive Ă une maladie ou Ă un accident non professionnel sauf cas de rechute d'une mĂȘme maladie donnant lieu Ă suppression du dĂ©lai de carence de la sĂ©curitĂ© sociale.Lorsque la maladie ou l'accident non-professionnels excĂšde 45 jours, le dĂ©lai de carence de 5 jours est ramenĂ© Ă celui de la sĂ©curitĂ© sociale. Il en est de mĂȘme en cas d' cas oĂč plusieurs absences pour maladie ou accident interviennent au cours d'une mĂȘme annĂ©e civile, l'intĂ©ressĂ© est indemnisĂ© pour chacune de ces absences dans les conditions indiquĂ©es aux paragraphes ci-dessus. En tout Ă©tat de cause la durĂ©e totale d'indemnisation est limitĂ©e aux durĂ©es maximales prĂ©vues au 1er le cas oĂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e suivante, la durĂ©e maximale d'indemnisation reste Ă©galement limitĂ©e aux durĂ©es maximales prĂ©vues au 1er paragraphe mĂȘme si l'absence du salariĂ© a dĂ©butĂ© l'annĂ©e IndemnisationL'indemnitĂ© se calcule de maniĂšre Ă maintenir au salariĂ© malade ou accidentĂ© 100 % du salaire effectif net qu'il aurait gagnĂ© s'il avait travaillĂ©, sous dĂ©duction de la CSG/CRDS sur les IJSS perçues et des indemnitĂ©s ayant le caractĂšre de remboursement de frais panier, transport, etc. et primes liĂ©es Ă la prĂ©sence effective du salariĂ© habillage, etc..La rĂ©munĂ©ration Ă prendre en considĂ©ration est celle correspondant Ă l'horaire pratiquĂ©, pendant l'absence de l'intĂ©ressĂ©, dans l'Ă©tablissement ou partie d'Ă©tablissement. Toutefois, si par suite d'absence de l'intĂ©ressĂ©, l'horaire du personnel restant au travail devait ĂȘtre augmentĂ©, cette augmentation ne serait pas prise en considĂ©ration pour la fixation de la l'indemnitĂ© ainsi calculĂ©e est dĂ©duite la valeur des prestations reprĂ©sentatives de salaire que les intĂ©ressĂ©s toucheront du fait â de la sĂ©curitĂ© sociale lorsque les indemnitĂ©s de la sĂ©curitĂ© sociale sont rĂ©duites du fait, par exemple, de l'hospitalisation ou d'une sanction de la caisse pour non-respect de son rĂšglement intĂ©rieur, elles sont rĂ©putĂ©es ĂȘtre servies intĂ©gralement ; â des assurances accidents, Ă l'exclusion des assurances individuelles constituĂ©es par leur seul versement ; â de tout rĂ©gime de prĂ©voyance, mais pour la seule quotitĂ© correspondant au versement de l'employeur ; â des indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables de l'accident ou leur prestations ci-dessus devront ĂȘtre justifiĂ©es par les intĂ©ressĂ©s dans les meilleurs dĂ©lais sur prĂ©sentation des relevĂ©s ou bordereaux de paiement des organismes cas d'accident causĂ© par un tiers, les paiements seront faits Ă titre d'avance sur les indemnitĂ©s dues par le tiers responsable ou son assurance, Ă la condition que l'intĂ©ressĂ© ait engagĂ© les poursuites nĂ©cessaires. Indemnisation des techniciens et agents de maĂźtrise Les appointements des agents de maĂźtrise, techniciens ou assimilĂ©s dont le contrat se trouve suspendu Ă la suite de maladie ou accident dĂ»ment constatĂ©s et reconnus par certificat mĂ©dical sont, selon les cas, maintenus ou complĂ©tĂ©s afin que les ressources des intĂ©ressĂ©s atteignent les chiffres suivants â aprĂšs 6 mois de prĂ©sence dans l'entreprise et jusqu'Ă 10 ans 100 % pendant 4 mois ; â aprĂšs 10 ans de prĂ©sence dans l'entreprise 100 % pendant 4 mois, 70 % pendant les 3 mois cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle dĂ»ment constatĂ© et reconnu par la sĂ©curitĂ© sociale, la condition de prĂ©sence est ramenĂ©e Ă la durĂ©e de la pĂ©riode d'essai. L'indemnisation est assurĂ©e comme suit Ă compter du premier jour d'arrĂȘt de travail â 100 % pendant 5 prestations touchĂ©es par les intĂ©ressĂ©s â indemnitĂ©s journaliĂšres versĂ©es par les organismes de sĂ©curitĂ© sociale ; â indemnitĂ©s journaliĂšres Ă©ventuellement versĂ©es par un autre rĂ©gime de prĂ©voyance, mais pour la seule quotitĂ© versĂ©e par l'employeur ; â indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables d'un accident, Ă l'exclusion de celles provenant d'une assurance individuelle contractĂ©e par les intĂ©ressĂ©s et constituĂ©e par leurs seuls versements, feront l'objet d'une dĂ©claration Ă l'employeur pour que la dĂ©duction en soit un salariĂ© agent de maĂźtrise, technicien ou assimilĂ© se trouve plusieurs fois en arrĂȘt maladie, la durĂ©e d'indemnisation ne peut excĂ©der au total celle des pĂ©riodes fixĂ©es ci-dessus compte tenu de l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© au dĂ©but de sa maladie. Dans le cas oĂč ces absences imposeraient le remplacement effectif de l'intĂ©ressĂ©, la notification du remplacement ne peut avoir effet avant l'expiration des pĂ©riodes d'indemnisation prĂ©vues ci-dessus. Cette notification devra ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e. L'intĂ©ressĂ© percevra les indemnitĂ©s de licenciement prĂ©vues Ă l'article 47 de la prĂ©sente indemnitĂ©s de maladie tiennent lieu d'indemnitĂ© de prĂ©avis. Toutefois, les intĂ©ressĂ©s auront une prioritĂ© absolue de rĂ©engagement dans un emploi similaire durant les 12 mois suivant leur licenciement. Indemnisation des cadres Les appointements des cadres, dont le contrat se trouve suspendu Ă la suite de maladie ou accident, dĂ»ment constatĂ© et reconnu par certificat mĂ©dical, sont complĂ©tĂ©s ou maintenus dans les conditions suivantes â aprĂšs 6 mois de prĂ©sence dans l'entreprise ââ 100 % pendant 4 mois ; ââ 70 % pendant les 2 mois suivants, â aprĂšs 3 ans de prĂ©sence dans l'entreprise ââ 100 % pendant 4 mois ; ââ 70 % pendant les 3 mois suivants, â au-delĂ de 8 ans de prĂ©sence dans l'entreprise ââ 100 % pendant 4 mois ; ââ 70 % pendant les 4 mois du travail et maladie professionnelle En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle dĂ»ment constatĂ© et reconnu par la sĂ©curitĂ© sociale, la condition de prĂ©sence est ramenĂ©e Ă la durĂ©e de la pĂ©riode d'essai. L'indemnisation est assurĂ©e comme suit Ă compter du premier jour d'arrĂȘt de travail â 100 % pendant 5 mois ; â 75 % pendant les 3 mois prestations touchĂ©es par les intĂ©ressĂ©s â indemnitĂ©s journaliĂšres versĂ©es par les organismes de sĂ©curitĂ© sociale ; â indemnitĂ©s journaliĂšres Ă©ventuellement versĂ©es par un autre rĂ©gime de prĂ©voyance mais pour la seule quotitĂ© versĂ©e par l'employeur ; â indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables d'un accident, Ă l'exclusion de celles provenant d'une assurance individuelle contractĂ©e par les intĂ©ressĂ©s et constituĂ©e par leurs seuls versements, feront l'objet d'une dĂ©claration Ă l'employeur pour que la dĂ©duction en soit plusieurs congĂ©s de maladie sont accordĂ©s au cours d'une mĂȘme annĂ©e civile, la durĂ©e totale d'indemnisation ne peut dĂ©passer, au cours de cette mĂȘme annĂ©e, la durĂ©e Ă laquelle l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© lui donnait droit au dĂ©but de sa une mĂȘme absence, la durĂ©e totale d'indemnisation ne peut, d'autre part, dĂ©passer la durĂ©e Ă laquelle l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© lui donne cas de dĂ©cĂšs ou d'incapacitĂ© permanente totale rĂ©sultant d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle contractĂ©e dans l'entreprise, l'employeur garantira au cadre ou Ă ses ayants droit une somme Ă©gale Ă la rĂ©munĂ©ration perçue pendant ses 12 derniers mois d'activitĂ©, cette garantie Ă©tant accordĂ©e par lui-mĂȘme ou par une assurance au nom du garantie est indĂ©pendante de celle accordĂ©e pour les mĂȘmes objets par la sĂ©curitĂ© sociale ou le rĂ©gime de retraite des cadres en vertu de ses dispositions minima obligatoires. Toutefois, si l'employeur assume bĂ©nĂ©volement la couverture de ce risque, sous quelque forme que ce soit, il pourra en tenir compte dans le calcul de cette garantie. Remplacement en cas de maladie ou d'accident des cadres Les absences rĂ©sultant de maladie ou d'accident dĂ»ment constatĂ©es ne constituent pas une rupture du contrat de le cas oĂč ces absences imposeraient le remplacement dĂ©finitif de l'intĂ©ressĂ© la notification du remplacement ne peut avoir effet qu'Ă l'expiration des pĂ©riodes d'indemnisation prĂ©vues Ă l'article 31 de la prĂ©sente CCN. Cette notification doit ĂȘtre faite par lettre employeurs s'engagent Ă ne procĂ©der Ă de tels congĂ©diements qu'en cas de nĂ©cessitĂ© s'il n'a pas Ă©tĂ© possible de recourir Ă un remplacement provisoire. L'intĂ©ressĂ© aura alors une prioritĂ© de rĂ©engagement dans son ancien emploi ou un emploi Ă©quivalent et, dans la mesure du possible, similaire durant les 2 annĂ©es suivant son prioritĂ© ainsi prĂ©vue cessera si l'intĂ©ressĂ© refuse l'offre de rĂ©engagement faite dans les conditions prĂ©vues cadre ainsi licenciĂ© recevra a Les indemnitĂ©s de maladie pendant la pĂ©riode prĂ©vue, ou jusqu'au jour de sa guĂ©rison, si celle-ci est antĂ©rieure Ă la fin de ladite pĂ©riode ; b Le montant de l'indemnitĂ© de les absences pour accident du travail ou maladie professionnelle contractĂ©e dans l'entreprise ne pourront entraĂźner rupture du contrat de travail pendant le temps oĂč les indemnitĂ©s journaliĂšres sont versĂ©es par la sĂ©curitĂ© sociale. Protection de la maternitĂ© naturelle et adoptive a Interdiction de licencier pendant la grossesse ou le congĂ© d'adoptionL'employeur ne peut rĂ©silier le contrat de travail d'une salariĂ©e lorsqu'elle est en Ă©tat de grossesse mĂ©dicalement constatĂ©e et pendant l'intĂ©gralitĂ© des pĂ©riodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit, qu'elle use ou non de ce droit, ainsi que pendant les 10 semaines qui suivent l'expiration de ces pĂ©riodes ou pendant les 10 semaines qui suivent les congĂ©s pris immĂ©diatement aprĂšs le congĂ© de maternitĂ©, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales actuellement cours de cette pĂ©riode de 10 semaines, l'employeur peut toutefois notifier son licenciement au salariĂ©, s'il justifie d'une faute grave de l'intĂ©ressĂ©e, non liĂ©e Ă l'Ă©tat de grossesse, ou de l'impossibilitĂ© oĂč il se trouve, pour un motif Ă©tranger Ă la grossesse, Ă l'accouchement ou Ă l'adoption, de maintenir ledit protection de 10 semaines est Ă©galement Ă©tendue au pĂšre salariĂ© sauf faute grave ou impossibilitĂ© de maintenir le contrat pour un motif Ă©tranger Ă l'arrivĂ©e de l'enfant.Dans ce cas, le licenciement ne peut prendre effet ou ĂȘtre signifiĂ©e pendant les pĂ©riodes de suspension du contrat de travail telles que dĂ©finies au paragraphe s'il est prononcĂ© pour un des motifs justifiant, par application de l'alinĂ©a ci-dessus, le licenciement d'une salariĂ©e est annulĂ© si, dans un dĂ©lai de 15 jours Ă compter de sa notification, l'intĂ©ressĂ©e envoie Ă son employeur, par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, soit un certificat mĂ©dical justifiant qu'elle est en Ă©tat de grossesse, soit une attestation justifiant l'arrivĂ©e au foyer, dans un dĂ©lai de 15 jours, d'un enfant placĂ© en vue de son dispositions prĂ©cĂ©dentes ne font pas obstacle Ă l'Ă©chĂ©ance du contrat Ă durĂ©e Interdiction d'emploiLes salariĂ©es ne peuvent ĂȘtre occupĂ©es pendant une pĂ©riode de 8 semaines au total avant et aprĂšs leur accouchement dont, au moins, 6 semaines aprĂšs PossibilitĂ© pour la femme enceinte de rompre son contrat sans prĂ©avisLa salariĂ©e en Ă©tat de grossesse apparente peut quitter le travail sans prĂ©avis et sans avoir, de ce fait, Ă payer une indemnitĂ© de rupture, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en AmĂ©nagements d'horairesSous rĂ©serve d'une attestation du mĂ©decin traitant ou de l'attestation de prise en charge de la CPAM/CARSAT au titre de la grossesse et Ă partir du 3e mois de grossesse, toute salariĂ©e est autorisĂ©e, dans la limite d'une heure par jour, Ă partir plus tĂŽt et/ou arriver plus tard, sans perte de Autorisations d'absence. â Examens obligatoiresLa salariĂ©e bĂ©nĂ©ficie d'une autorisation d'absence pour se rendre aux examens mĂ©dicaux obligatoires prĂ©vus dans le cadre de la surveillance mĂ©dicale de la grossesse et des suites de l'accouchement. Ces absences n'entraĂźnent aucune diminution de la rĂ©munĂ©ration et sont assimilĂ©es Ă une pĂ©riode de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e des congĂ©s payĂ©s et pour les droits liĂ©s Ă l'anciennetĂ©. CongĂ© de maternitĂ© et d'adoption a DurĂ©e du congĂ©La salariĂ©e a le droit, sur justification par certificat mĂ©dical, de suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 16 semaines commençant 6 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et se terminant 10 semaines aprĂšs la date de pĂ©riode est portĂ©e Ă 26 semaines commençant 8 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et se terminant 18 semaines aprĂšs la date de celui-ci lors de la naissance d'un 3e enfant ou au-delĂ de 3 enfants â si la salariĂ©e elle-mĂȘme ou le mĂ©nage assume dĂ©jĂ la charge de 2 enfants au moins dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 525 Ă L. 529 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; â ou si la salariĂ©e a dĂ©jĂ mis au monde au moins 2 enfants nĂ©s permettre une certaine souplesse dans la rĂ©partition des congĂ©s prĂ© et postnatal, l'article L. 1225-19 du code du travail donne aux salariĂ©es concernĂ©es la possibilitĂ© de faire varier de 8 Ă 10 semaines la durĂ©e de leur congĂ© prĂ©natal, le congĂ© postnatal Ă©tant alors rĂ©duit d'autant de 18 Ă 16 semaines.En cas de naissances multiples, la pĂ©riode de suspension prĂ©vue ci-dessus, soit 16 semaines, soit 26 semaines, est prolongĂ©e dans les conditions un Ă©tat pathologique, attestĂ© par certificat mĂ©dical comme rĂ©sultant de la grossesse ou des couches, le rend nĂ©cessaire, la pĂ©riode de suspension du contrat de travail prĂ©vue aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents est augmentĂ©e de la durĂ©e de cet Ă©tat pathologique, dans la limite de 2 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et de 4 semaines aprĂšs la date de du congĂ© de maternitĂ© en cas de naissance prĂ©maturĂ©eLorsque l'accouchement intervient plus de 6 semaines avant la date prĂ©vue et exige l'hospitalisation de l'enfant aprĂšs sa naissance, la pĂ©riode de suspension du contrat de travail, telle qu'elle rĂ©sulte des dispositions lĂ©gales, est prolongĂ©e du nombre de jours courant de la date effective de l'accouchement au dĂ©but de la pĂ©riode de congĂ© l'enfant est restĂ© hospitalisĂ© jusqu'Ă l'expiration de la 6e semaine suivant l'accouchement, la salariĂ©e peut reporter Ă la date de la fin de l'hospitalisation tout ou partie du congĂ© auquel elle peut encore salariĂ© Ă qui un enfant est confiĂ© en vue de son adoption a le droit de suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 10 semaines au plus Ă dater de l'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. Ce congĂ© est portĂ© Ă 18 semaines lorsque l'adoption porte Ă 3 ou plus le nombre d'enfants dont le salariĂ© ou le foyer assume la charge, et Ă 22 semaines en cas d'adoptions Indemnisation du congĂ© de maternitĂ©Les salariĂ©es comptant une annĂ©e de service effectif dans l'entreprise auront droit, pendant toute la durĂ©e de leur congĂ© de maternitĂ© lĂ©gal ou de leur congĂ© d'adoption lĂ©gal, Ă des indemnitĂ©s complĂ©mentaires dont le montant sera calculĂ© de façon que, compte tenu des prestations journaliĂšres dues tant par la sĂ©curitĂ© sociale que par un rĂ©gime de prĂ©voyance auquel participerait l'employeur, elles ne subissent pas de perte de Garanties d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©rationEn application des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration de la salariĂ©e est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l' d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ©e d'un congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption. Changement dĂ©finitif d'emploi En cas de demande de changement dĂ©finitif d'emploi, justifiĂ©e selon certificat mĂ©dical par les suites graves et immĂ©diates de la grossesse ou de l'accouchement, l'entreprise s'efforcera, dans toute la mesure du possible, de placer l'intĂ©ressĂ©e dans un autre emploi en rapport avec ses aptitudes du ce changement d'emploi comporte un dĂ©classement, l'intĂ©ressĂ©e bĂ©nĂ©ficiera du maintien de son salaire antĂ©rieur. Accompagnement de la salariĂ©e Ă son retour dans l'entreprise La salariĂ©e qui reprend son activitĂ© initiale Ă l'issue d'un congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, retrouve son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente, et a droit Ă un entretien professionnel avec son employeur. L'entretien dĂ©terminera les souhaits et besoins en formation, notamment en cas de changement de techniques ou de mĂ©thodes de travail. CongĂ© de paternitĂ© Le salariĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d'un congĂ© de paternitĂ©, quelle que soit la nature de son contrat de travail et quelle que soit son anciennetĂ©, conformĂ©ment aux articles L. 1225-35, L. 1225-36 et D. 1225-8 du code du travail et articles L. 331-8 et D. 331-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ainsi, aprĂšs la naissance de l'enfant et dans un dĂ©lai de 4 mois, sauf en cas d'hospitalisation de l'enfant ou de dĂ©cĂšs de la mĂšre, le pĂšre salariĂ© ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, le conjoint salariĂ© de la mĂšre ou la personne salariĂ©e liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ© ou vivant maritalement avec elle, bĂ©nĂ©ficie d'un congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant de 11 jours consĂ©cutifs ou de 18 jours consĂ©cutifs en cas de naissances multiples. Le congĂ© de paternitĂ© est assimilĂ© Ă une pĂ©riode de travail effectif pour la dĂ©termination de tous les droits que le salariĂ© tient de son anciennetĂ© le congĂ© de paternitĂ© ne devant pas imputer sur le calcul de la prime d'anciennetĂ©, pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, pour l'intĂ©ressement et la participation ainsi que pour les heures liĂ©es au compte personnel de formation. Le salariĂ© qui souhaite bĂ©nĂ©ficier du congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant avertit son employeur au moins 1 mois avant la date Ă laquelle il envisage de le prendre, en prĂ©cisant la date Ă laquelle il entend y mettre fin. En cas de dĂ©cĂšs de la mĂšre au cours du congĂ© de maternitĂ©, le pĂšre peut suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 10 semaines au plus Ă compter du jour de la naissance de l'enfant. L'intĂ©ressĂ© avertit son employeur du motif de son absence et de la date Ă laquelle il entend mettre fin Ă la suspension de son contrat de travail. Le pĂšre bĂ©nĂ©ficie alors de la protection contre le licenciement prĂ©vue aux articles L. 1225-4 et L. 1225-5. La suspension du contrat de travail peut ĂȘtre portĂ©e Ă 18 ou 22 semaines dans les cas prĂ©vus Ă l'article L. 331-6 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Lorsque le pĂšre de l'enfant n'exerce pas son droit, le bĂ©nĂ©fice de celui-ci est accordĂ© au conjoint salariĂ© de la mĂšre ou Ă la personne liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ© ou vivant maritalement avec elle. Ă l'issue du congĂ© de paternitĂ©, le salariĂ© doit retrouver son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente. Garanties d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©ration Par extension des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l'entreprise. En d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ© d'un congĂ© de paternitĂ©. CongĂ© parental d'Ă©ducation Pendant la pĂ©riode qui suit l'expiration du congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, tout salariĂ©, homme ou femme, parent naturel ou adoptif, peut bĂ©nĂ©ficier d'un congĂ© parental d'Ă©ducation s'il justifie de 1 an d'anciennetĂ©, dans l'entreprise Ă la date de la naissance de l'enfant adoptĂ© ou confiĂ© en vue de son adoption, ou de l'arrivĂ©e au foyer d'un enfant qui n'a pas encore atteint l'Ăąge de la fin de l'obligation scolaire, dans les conditions dĂ©finies congĂ© parental est de droit, quel que soit l'effectif de l' congĂ© parental a une durĂ©e initiale de 1 an au peut ĂȘtre prolongĂ© 2 fois, sans toutefois excĂ©der la date du 3e anniversaire de l' cas d'adoption, le congĂ© ne peut dĂ©passer â une durĂ©e de 3 ans, si l'enfant Ă©tait ĂągĂ© de moins de 3 ans Ă son arrivĂ©e au foyer ; â une durĂ©e de 1 an, si l'enfant Ă©tait ĂągĂ© de plus de 3 ans et n'a pas encore atteint l'Ăąge de 16 ans cas de maladie, d'accident ou de handicap graves de l'enfant, la durĂ©e du congĂ© parental ou de la pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel peut ĂȘtre prolongĂ©e de 1 chaque renouvellement, le la salariĂ©e peut transformer son congĂ© parental en activitĂ© Ă temps partiel, sans que cette activitĂ© puisse ĂȘtre infĂ©rieure Ă 16 heures hebdomadaires, ou son activitĂ© en temps partiel en congĂ© salariĂ© informe son employeur du point de dĂ©part et de la durĂ©e de la pĂ©riode pendant laquelle il entend bĂ©nĂ©ficier soit d'un congĂ© parental d'Ă©ducation, soit d'une rĂ©duction de sa durĂ©e du cette pĂ©riode suit immĂ©diatement le congĂ© de maternitĂ© ou le congĂ© d'adoption, le salariĂ© informe l'employeur au moins 1 mois avant le terme de ce le cas contraire, l'information est donnĂ©e Ă l'employeur 2 mois au moins avant le dĂ©but du congĂ© parental d'Ă©ducation ou de l'activitĂ© Ă temps le salariĂ© entend prolonger ou modifier son congĂ© parental d'Ă©ducation ou sa pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel, il en avertit l'employeur au moins 1 mois avant le terme initialement prĂ©vu et l'informe de son intention soit de transformer le congĂ© parental en activitĂ© Ă temps partiel, soit de transformer l'activitĂ© Ă temps partiel en congĂ© pendant la pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel ou Ă l'occasion des prolongations de celle-ci, le salariĂ© ne peut pas modifier la durĂ©e du travail initialement choisie sauf accord de l'employeur ou lorsqu'une convention ou un accord collectif de travail le prĂ©voit congĂ© parental total est pris en compte pour moitiĂ© pour le calcul de l' du salariĂ© Ă son retour dans l'entrepriseLe salariĂ© qui reprend son activitĂ© initiale Ă l'issue d'un congĂ© parental d'Ă©ducation, retrouve son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente, et a droit Ă un entretien professionnel avec son employeur. L'entretien dĂ©terminera les souhaits et besoins en formation, notamment en cas de changement de techniques ou de mĂ©thodes de l'issue du congĂ© parental d'Ă©ducation, le salariĂ© reprenant son activitĂ© initiale bĂ©nĂ©ficie â d'un entretien avec son employeur relatif Ă sa reprise d'activitĂ© et Ă son orientation professionnelle ; â d'un accompagnement d'une journĂ©e dans le cadre de la procĂ©dure d'accueil de l'entreprise ; â d'un droit Ă une action de formation professionnelle ; â de la possibilitĂ© d'effectuer un bilan de compĂ©tences tel que mentionnĂ© Ă l'article L. 6313-1, dans les conditions d'anciennetĂ© prĂ©vues Ă l'article L. 1225-47 du code du travail. Ce salariĂ© bĂ©nĂ©ficiera d'une prioritĂ© d'accĂšs, le cas Ă©chĂ©ant, Ă la pĂ©riode de professionnalisation Ă l'issue du ailleurs, pour anticiper et accompagner au mieux le retour dans l'entreprise, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, au moment de son dĂ©part en congĂ© parental d'Ă©ducation, d'un entretien avec son employeur afin d'exposer au salariĂ© les modalitĂ©s de ce d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©rationPar extension des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration du ou de la salariĂ©e est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l' d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ©e d'un congĂ© parental d'Ă©ducation. CongĂ© sans solde pour Ă©lever un enfant Sans prĂ©judice des dispositions de l'article L. 1225-47 du code du travail, la mĂšre ou le pĂšre de famille peut obtenir, Ă l'expiration du congĂ© de maternitĂ© ou de paternitĂ©, un congĂ© sans solde de 6 mois maximum, en vue d'Ă©lever son enfant, Ă condition d'en aviser son employeur par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception en respectant un dĂ©lai de prĂ©venance de 1 l'issue de cette pĂ©riode de 6 mois et sous condition d'avertir son employeur au moins 1 mois Ă l'avance par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, le salariĂ© concernĂ© est assurĂ© de retrouver son emploi ou un emploi Ă©quivalent, sauf dans le cas oĂč l'employeur ne serait pas en mesure de le rĂ©intĂ©grer soit parce qu'il aurait Ă©tĂ© dans l'impossibilitĂ© d'assurer son remplacement provisoire et aurait dĂ» procĂ©der Ă son remplacement dĂ©finitif et qu'il n'existerait pas d'emploi Ă©quivalent, soit dans le cas oĂč il aurait Ă©tĂ© fait application Ă l'intĂ©ressĂ© des rĂšgles relatives au licenciement collectif pour raison cas de non-rĂ©intĂ©gration, les indemnitĂ©s de prĂ©avis et de licenciement sont dues et l'intĂ©ressĂ© bĂ©nĂ©ficie pendant 1 an d'une prioritĂ© de rĂ©embauchage dans l'un des emplois auxquels la qualification lui permet de prĂ©tendre avec maintien de tous les avantages qu'il avait acquis au moment de son dĂ©part en congĂ© de maternitĂ© ou de paternitĂ©. Article 36 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© devant, sur justificatif mĂ©dical, s'absenter pour garder un enfant malade, pourra percevoir â soit la moitiĂ© de son salaire normal pendant 10 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur une annĂ©e civile ; â soit l'intĂ©gralitĂ© de son salaire normal pendant 5 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur une annĂ©e modalitĂ©s ne se cumulent pas, le salariĂ© devra faire le choix de la modalitĂ© qui lui sera appliquĂ©e Ă l'occasion de sa premiĂšre demande dans l' justificatif mĂ©dical doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'employeur dans un dĂ©lai de 48 heures sauf hospitalisation de l'enfant ou cas de force d'un enfant malade Tout salariĂ© devant, sur justificatif mĂ©dical, s'absenter pour garder un enfant de moins de 14 ans malade, pourra percevoir â soit la moitiĂ© de son salaire normal pendant 10 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur 1 annĂ©e civile ; â soit l'intĂ©gralitĂ© de son salaire normal pendant 5 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur 1 annĂ©e modalitĂ©s ne se cumulent pas, le salariĂ© devra faire le choix de la modalitĂ© qui lui sera appliquĂ©e Ă l'occasion de sa premiĂšre demande dans l' justificatif mĂ©dical doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'employeur dans un dĂ©lai de 48 heures sauf hospitalisation de l'enfant ou cas de force majeure. Dispositions particuliĂšres relatives aux parents d'enfants reconnus handicapĂ©s Le salariĂ© parent d'un enfant reconnu handicapĂ© Ă sa charge, au sens du code de la sĂ©curitĂ© sociale, bĂ©nĂ©ficiera â l'annĂ©e de survenance du handicap, quelle qu'en soit la cause naissance, maladie, accidentâŠ, de 5 jours d'absences autorisĂ©es payĂ©es ; â l'annĂ©e de survenance du handicap puis chaque annĂ©e suivante, pour accompagner l'enfant visĂ© ci-dessus Ă des examens ou traitements mĂ©dicaux, sur la base de piĂšces justificatives, d'un crĂ©dit de 4 jours d'absences autorisĂ©es payĂ©es par an ; â d'amĂ©nagements d'horaires permettant de rĂ©partir diffĂ©remment ses heures travaillĂ©es, au besoin sur une pĂ©riode de plusieurs semaines, dans le respect de la lĂ©gislation sur la durĂ©e du travail ; â de la garantie du maintien de l'acquisition de l'intĂ©gralitĂ© de ses congĂ©s payĂ©s lorsque le parent perçoit l'allocation journaliĂšre de prĂ©sence parentale AJPP. Don de jours de repos Tout salariĂ© peut renoncer, sur sa demande et en accord avec l'employeur, Ă tout ou partie de ses jours de repos non pris dans les limites fixĂ©es par le code du travail au bĂ©nĂ©fice d'un autre salariĂ© de l'entreprise qui assume la charge â d'un enfant ĂągĂ© de moins de 20 ans atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particuliĂšre gravitĂ© rendant indispensables une prĂ©sence soutenue et des soins contraignants dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 1225-61-1 du code du travail ; â de personnes en perte d'autonomie ou prĂ©sentant un handicap. Les modalitĂ©s pratiques seront vues au niveau de chaque entreprise. Article 39 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justification et Ă l'occasion de certains Ă©vĂ©nements personnels, d'une autorisation exceptionnelle d'absence, dont la durĂ©e est fonction de son autorisations d'absence exceptionnelles sont accordĂ©es dans les conditions suivantes DĂšs l'embauchage â mariage du salariĂ© 4 jours ; â conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 4 jours ; â naissance d'un enfant ou arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours ; â mariage d'un enfant 1 jour ; â dĂ©cĂšs d'un enfant 5 jours ; â dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou de la personne avec qui le salariĂ© Ă©tait liĂ© par un Pacs 3 jours ; â dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre 3 jours ; â dĂ©cĂšs d'un frĂšre, d'une sĆur, du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre entendus au sens des parents du conjoint 3 jours ; â annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 5 jours, conformĂ©ment Ă l'article 37 de la prĂ©sente 1 an d'anciennetĂ© â mariage du salariĂ© 1 semaine civile ; â conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 1 semaine civile ; â mariage d'un enfant 3 jours ; â dĂ©cĂšs d'un beau-frĂšre, d'une belle-sĆur entendus au sens du conjoint du frĂšre ou de la sĆur du salariĂ© ou d'un grand-parent il s'agit des grands-parents du salariĂ© 1 le salariĂ© est dĂ©jĂ absent de l'entreprise pour quelque motif que ce soit lors de la demande, ces absences ne peuvent ĂȘtre jours d'absence exceptionnelle prĂ©vus dans le prĂ©sent article n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration Ă condition d'ĂȘtre pris au moment des Ă©vĂ©nements en cause. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© pour Ă©vĂ©nements familiaux Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justification et Ă l'occasion de certains Ă©vĂ©nements personnels, d'une autorisation exceptionnelle d'absence, dont la durĂ©e est fonction de son anciennetĂ©. Ces congĂ©s exceptionnels sont accordĂ©s dans les conditions suivantes DĂšs l'embauchage â mariage du salariĂ© ou conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 4 jours ; â naissance d'un enfant ou arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours ; â mariage d'un enfant 1 jour ; â dĂ©cĂšs d'un enfant mineur 15 jours ; â dĂ©cĂšs d'un enfant majeur 7 jours ; â dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou de la personne avec qui le salariĂ© Ă©tait liĂ© par un Pacs 4 jours ; â dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre 3 jours ; â dĂ©cĂšs d'un frĂšre, d'une sĆur, du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre entendus au sens des parents du conjoint 3 jours ; â annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 5 jours. AprĂšs 1 an d'anciennetĂ© â mariage du salariĂ© ou conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 1 semaine civile ; â mariage d'un enfant 3 jours ; â dĂ©cĂšs d'un beau-frĂšre, d'une belle-sĆur entendus au sens du conjoint du frĂšre ou de la sĆur du salariĂ© ou d'un grand-parent il s'agit des grands-parents du salariĂ© 1 jour. Si le salariĂ© est dĂ©jĂ absent de l'entreprise pour quelque motif que ce soit lors de la demande, ces absences ne peuvent ĂȘtre reportĂ©es. 1Ces jours d'absence exceptionnelle n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration Ă condition d'ĂȘtre pris au moment des Ă©vĂ©nements en cause. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel.1 AlinĂ©a Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 1225-35-1 du code du travail, qui organise le report du congĂ© de naissance. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article 40 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie sur justification aprĂšs 1 an d'anciennetĂ©, d'une autorisation exceptionnelle d'absence pour convenance personnelle aprĂšs autorisation de l'employeur de 1 jour ou 2 demi-journĂ©es par annĂ©e civile ne pouvant pas ĂȘtre accolĂ©s au congĂ© annuel pour convenance personnelle Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie sur justification aprĂšs 1 an d'anciennetĂ©, d'une autorisation exceptionnelle d'absence pour convenance personnelle aprĂšs autorisation de l'employeur de 1 jour ou 2 demi-journĂ©es par annĂ©e civile ne pouvant pas ĂȘtre accolĂ©s au congĂ© annuel jour ou ces demi-journĂ©es d'absence exceptionnelle n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel. Article 41 1 non en vigueur RemplacĂ©Les parties signataires rappellent qu'une tenue de travail spĂ©cifique peut s'imposer, en raison de dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, pour les salariĂ©s des entreprises entrant dans le champ d'application de la convention collective parties signataires rappellent Ă©galement que les temps d'habillage et de dĂ©shabillage ne constituent pas du travail effectif, mĂȘme si ces opĂ©rations se dĂ©roulent dans l'entreprise ou sur le lieu de travail. En consĂ©quence, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 3121-3 du code du travail, le temps nĂ©cessaire aux opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage fait l'objet d'une contrepartie soit sous forme de repos, soit financiĂšre sauf si des accords d'entreprise ou d'Ă©tablissement, des usages ou des stipulations du contrat de travail assimilent ces temps d'habillage et dĂ©shabillage Ă du temps de travail la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage prend la forme d'une indemnitĂ©, celle-ci est fixĂ©e Ă 20 ⏠par mois complet travaillĂ© pour les salariĂ©s concernĂ©s par les opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage en situation d'opĂ©ration de production, avant dĂ©compte de leur temps de travail effectif. En cas d'absence, cette indemnitĂ© est versĂ©e au prorata du temps de prĂ©sence du contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature.1 L'article 41 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 3121-3 du code du travail, qui prĂ©voit des contreparties aux temps d'habillage et de dĂ©shabillage si la rĂ©glementation, un accord collectif, le rĂšglement intĂ©rieur de l'entreprise ou le contrat de travail imposent le port d'une tenue de travail et l'habillage et le dĂ©shabillage sur le lieu de travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 3221-3 du code du travail, le temps nĂ©cessaire aux opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage, lorsque le port d'une tenue de travail est imposĂ© par des dispositions lĂ©gales, des stipulations conventionnelles, le rĂšglement intĂ©rieur ou le contrat de travail et que l'habillage et le dĂ©shabillage doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans l'entreprise ou sur le lieu de travail, fait l'objet de contreparties. Ces contreparties sont accordĂ©es soit sous forme de repos, soit sous forme sauf dispositions plus favorables, les parties signataires rappellent Ă©galement que les temps d'habillage et de dĂ©shabillage ne constituent pas du travail effectif, mĂȘme si ces opĂ©rations se dĂ©roulent dans l'entreprise ou sur le lieu de la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage prend la forme d'une indemnitĂ©, celle-ci est fixĂ©e Ă 30 ⏠par mois complet travaillĂ© pour les salariĂ©s concernĂ©s par les opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage avant dĂ©compte de leur temps de travail effectif. En cas d'absence, cette indemnitĂ© est versĂ©e au prorata du nombre de jours de prĂ©sence du contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature. Prime transport 1. SalariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires Une prime transport est versĂ©e aux salariĂ©s pour les frais de carburant et les frais exposĂ©s pour l'alimentation de vĂ©hicules Ă©lectriques, hybrides rechargeables ou hydrogĂšnes dans les deux cas suivants conformĂ©ment Ă l'article L. 3261-3 du code du travail â la rĂ©sidence habituelle ou le lieu de travail du salariĂ© est soit situĂ© dans une commune non desservie par un service public de transport collectif rĂ©gulier ou un service privĂ© mis en place par l'employeur, soit n'est pas inclus dans le pĂ©rimĂštre d'un plan de mobilitĂ© obligatoire ; â les horaires de travail du salariĂ© ne lui permettent pas d'utiliser un mode collectif de transport travail de nuit, horaires dĂ©calĂ©s, etc.. Elle est Ă©galement versĂ©e pour les frais engagĂ©s par les salariĂ©s se dĂ©plaçant entre leur rĂ©sidence habituelle et leur lieu de travail avec â leur vĂ©lo ou vĂ©lo Ă pĂ©dalage assistĂ© personnel ; â leur engin de dĂ©placement personnel motorisĂ© trottinettes et patinettes Ă©lectriques, gyropodes, monoroues, hoverboards, etc. ; â en tant que conducteur ou passager en covoiturage ; â Ă l'aide de services de mobilitĂ© partagĂ©e qui comprennent la location ou la mise Ă disposition de cyclomoteur, motocyclette, vĂ©lo Ă©lectrique ou non, engin de dĂ©placement personnel motorisĂ© ou non, Ă condition qu'ils soient Ă©quipĂ©s d'un moteur ou d'une assistance non thermique et les services d'autopartage Ă condition que le vĂ©hicule mis Ă disposition soit un vĂ©hicule Ă faible Ă©mission. La notion de â rĂ©sidence habituelle â s'entend comme la rĂ©sidence fixĂ©e Ă l'adresse dĂ©clarĂ©e Ă l'employeur. Toutefois, parmi les salariĂ©s visĂ©s ci-dessus, sont exclus du dispositif â les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient d'un vĂ©hicule mis Ă disposition permanente par l'employeur avec prise en charge par l'employeur des dĂ©penses de carburant ou d'alimentation Ă©lectrique d'un vĂ©hicule ; â les salariĂ©s logĂ©s dans des conditions telles qu'ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre Ă leur travail ; â les salariĂ©s dont le transport est assurĂ© gratuitement par l'employeur ; â les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient d'un remboursement par l'employeur de leurs frais de transport sous la forme d'indemnitĂ©s kilomĂ©triques ; â les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient de remboursement de frais de transports en commun prise en charge Ă hauteur de 50 % du titre de transport. 2. Justificatifs Pour bĂ©nĂ©ficier de cette prime, le salariĂ© devra adresser Ă son employeur de maniĂšre annuelle une attestation sur l'honneur qu'il remplit une des conditions d'Ă©ligibilitĂ© visĂ©es Ă l'article 41 bis 1 et la photocopie de la carte grise du vĂ©hicule utilisĂ©, le cas Ă©chĂ©ant. 3. Montant et modalitĂ©s de versement de la prime Pour chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficiaire, le montant de la prime transport est fixĂ© 1 euro par jour travaillĂ© dans la limite des dispositions de l'article 81 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts 19° ter-b. La prime est versĂ©e mensuellement. Le montant de la prime transport figurera sur le bulletin de paie et ne peut ĂȘtre pris en compte pour le respect des minima conventionnels. Cette prime ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature. Le salariĂ© Ă temps partiel, employĂ© pour un nombre d'heures Ă©gal ou supĂ©rieur Ă la moitiĂ© de la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire, bĂ©nĂ©ficie de la prise en charge dans les mĂȘmes conditions qu'un salariĂ© Ă temps complet. Ă dĂ©faut, la prise en charge se calcule au prorata du nombre d'heures travaillĂ©es par rapport Ă la moitiĂ© de la durĂ©e du travail Ă temps complet. Article 42 non en vigueur RemplacĂ©Une prime d'anciennetĂ© est versĂ©e aprĂšs 3 ans d' prime est calculĂ©e en appliquant, au barĂšme affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ©e, un taux de 3 % aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©, augmentĂ© de 1 % par annĂ©e d'anciennetĂ© supplĂ©mentaire dans la limite de 10 % pour 10 montant de la prime d'anciennetĂ© sera calculĂ© sur la grille du salaire de base mensuel taux applicables pour le calcul de la prime d'anciennetĂ© sont les suivants TauxAnciennetĂ©TauxAnciennetĂ©3 %3 ans7 %7 ans4 %4 ans8 %8 ans5 %5 ans9 %9 ans6 %6 ans10 %10 ans et au-delĂ Le montant de la prime d'anciennetĂ© est calculĂ© au pro rata temporis lorsque le salariĂ© est Ă temps montant de la prime d'anciennetĂ© s'ajoute au salaire rĂ©el avec mention Ă part sur le bulletin de d'anciennetĂ© Une prime d'anciennetĂ© est versĂ©e aprĂšs 3 ans d' prime est calculĂ©e en appliquant, au barĂšme affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ© e, un taux de 3 % aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©, augmentĂ© de 1 % par annĂ©e d'anciennetĂ© supplĂ©mentaire dans la limite de 10 % pour 10 montant de la prime d'anciennetĂ© sera calculĂ© sur la grille du salaire de base mensuel taux applicables pour le calcul de la prime d'anciennetĂ© sont les suivants AnciennetĂ©Taux3 ans3 %4 ans4 %5 ans5 %6 ans6 %7 ans7 %8 ans8 %9 ans9 %10 ans et au-delĂ 10 %Le montant de la prime d'anciennetĂ© est calculĂ© au pro rata temporis lorsque le salariĂ© est Ă temps montant de la prime d'anciennetĂ© s'ajoute au salaire de base avec mention Ă part sur le bulletin de rĂ©serve des dispositions de l'article L. 2253-3 du code du travail, la prime d'anciennetĂ© n'est pas due dĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂȘme nature et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des articles L. 2253-1 Ă L. 2253-3 du code du travail tels qu'interprĂ©tĂ©s par la dĂ©cision du Conseil d'Etat du 13 dĂ©cembre 2021 n° 433232. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article 43 non en vigueur RemplacĂ©Une prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e aux salariĂ©s titulaires d'une anciennetĂ© au moins Ă©gale Ă 1 montant de cette prime est au moins Ă©gal au salaire de base mensuel minimum affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ©. 1DĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂȘme nature que la prime de fin d'annĂ©e, par exemple un 13e mois, et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent, l'obligation de versement au titre de la prime de fin d'annĂ©e est prime de fin d'annĂ©e est due en totalitĂ© dans les 3 cas suivants â chĂŽmage partiel ; â suspension du contrat de travail, pendant une partie de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant d'un accident du travail, d'une maladie professionnelle ou de la maternitĂ© ; â suspension du contrat de travail, dans la limite d'une durĂ©e totale continue ou discontinue de 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant de toute autre cause que l'accident du travail, la maladie professionnelle ou la prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e pro rata temporis dans les 3 cas suivants â contrat de travail Ă temps partiel ; â suspension du contrat de travail pendant une durĂ©e totale continue ou discontinue supĂ©rieure Ă 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, Ă l'exception des cas d'accident du travail, de maladie professionnelle ou de maternitĂ© ; â dĂ©part de l' prime de fin d'annĂ©e n'est pas due, lorsque le contrat de travail est suspendu durant toute l'annĂ©e barĂšme de la prime de fin d'annĂ©e est le minimum Ă respecter par l'ensemble des entreprises de la branche professionnelle, sous rĂ©serve des dispositions qui prĂ©cĂšdent. 1La prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e au plus tard en fin d'annĂ©e montant de la prime de fin d'annĂ©e, ou de toute prime de mĂȘme nature, versĂ© en 1 ou 2 fois doit ĂȘtre identifiĂ© en tant que tel sur le bulletin de paie et ne peut pas ĂȘtre pris en compte pour le respect de minima conventionnels.1 Les alinĂ©as 2 et 7 de l'article 43 sont Ă©tendus sous rĂ©serve de l'application de l'article L. 2253-3 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Prime de fin d'annĂ©e Une prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e aux salariĂ©s titulaires d'une anciennetĂ© au moins Ă©gale Ă 1 montant de cette prime est Ă©gal au salaire de base mensuel minimum affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l' rĂ©serve des dispositions de l'article L. 2253-3 du code du travail, dĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂȘme nature que la prime de fin d'annĂ©e, par exemple un 13e mois, et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent, l'obligation de versement au titre de la prime de fin d'annĂ©e est prime de fin d'annĂ©e est due en totalitĂ© dans les trois cas suivants â activitĂ© partielle ; â suspension du contrat de travail, pendant une partie de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant d'un accident du travail, d'une maladie professionnelle, de la maternitĂ© ou paternitĂ© ; â suspension du contrat de travail, dans la limite d'une durĂ©e totale continue ou discontinue de 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant de toute autre cause que l'accident du travail, la maladie professionnelle ou la prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e pro rata temporis dans les trois cas suivants â contrat de travail Ă temps partiel en cas de passage en cours d'annĂ©e du travail Ă temps partiel au travail Ă temps complet, ou inversement, la prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e proportionnellement au nombre de mois travaillĂ©s Ă temps partiel et Ă temps complet ; â suspension du contrat de travail pendant une durĂ©e totale continue ou discontinue supĂ©rieure Ă 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, Ă l'exception des cas d'accident du travail, de maladie professionnelle ou de maternitĂ© ; â dĂ©part de l' prime de fin d'annĂ©e n'est pas due, lorsque le contrat de travail est suspendu durant toute l'annĂ©e prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e au plus tard en fin d'annĂ©e montant de la prime de fin d'annĂ©e, ou de toute prime de mĂȘme nature, versĂ© en une ou deux fois doit ĂȘtre identifiĂ© en tant que tel sur le bulletin de paie et ne peut pas ĂȘtre pris en compte pour le respect de minima conventionnels.1 Article 43 Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des articles L. 2253-1 Ă L. 2253-3 du code du travail tels qu'interprĂ©tĂ©s par la dĂ©cision du Conseil d'Etat du 13 dĂ©cembre 2021 n° 433232. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Repos pour le travail en grand froid et le portage Sont considĂ©rĂ©s comme pĂ©nibles, Ă condition d'ĂȘtre effectuĂ©s de façon rĂ©guliĂšre et permanente, les travaux accomplis par les salariĂ©s â affectĂ©s au portage Ă dos des quartiers de carcasse ; â travaillant en grand froid Ă partir de â 15 °C.Afin de compenser la pĂ©nibilitĂ© de ces travaux, il est attribuĂ© aux salariĂ©s concernĂ©s un repos compensateur de 1 jour par semestre modalitĂ©s d'application de ce repos compensateur seront dĂ©finies au niveau de l'entreprise, Ă©tant entendu que ce repos n'ayant pas pour objet d'allonger la durĂ©e totale des congĂ©s payĂ©s ne devra ĂȘtre accolĂ© ni au congĂ© principal, ni Ă la fraction de ce congĂ© prise en dehors de la pĂ©riode lĂ©gale. Sous-titre II Cessation du contrat de travail Les principaux cas de rupture du contrat de travail Les diffĂ©rents cas de rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e traitĂ©s dans le prĂ©sent sous-titre sont les suivants â dĂ©mission ; â licenciement pour motif Ă©conomique ; â licenciement pour motif personnel ; â rupture conventionnelle ; â dispositions spĂ©cifiques, dĂ©taillĂ©es Ă l'article 49, sont par ailleurs prĂ©vues pour la rupture anticipĂ©e du contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e et pour la rupture de certains contrats en alternance. DĂ©mission Le salariĂ© peut dĂ©cider Ă tout moment de rompre unilatĂ©ralement son contrat de travail, en exprimant cette volontĂ© de maniĂšre claire et non mode de rupture ne nĂ©cessite aucune motivation de la part du salariĂ©. ConformĂ©ment Ă l'article 49, le salariĂ© devra notifier sa dĂ©mission Ă l'employeur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou par lettre remise en mains propres contre dĂ©charge, et respecter le prĂ©avis auquel il est tenu. Licenciement pour motif Ă©conomique Aux termes de l'article L. 1233-3 du code du travail, constitue un licenciement pour motif Ă©conomique le licenciement effectuĂ© par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhĂ©rents Ă la personne du salariĂ© rĂ©sultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusĂ©e par le salariĂ©, d'un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail, consĂ©cutives notamment 1°- Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques caractĂ©risĂ©es soit par l'Ă©volution significative d'au moins 1 indicateur Ă©conomique tel qu'une baisse des commandes ou du chiffre d'affaires, des pertes d'exploitation ou une dĂ©gradation de la trĂ©sorerie ou de l'excĂ©dent brut d'exploitation, soit par tout autre Ă©lĂ©ment de nature Ă justifier de ces baisse significative des commandes ou du chiffre d'affaires est constituĂ©e dĂšs lors que la durĂ©e de cette baisse est, en comparaison avec la mĂȘme pĂ©riode de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, au moins Ă©gale Ă a 1 trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariĂ©s ; b 2 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise d'au moins 11 salariĂ©s et de moins de 50 salariĂ©s ; c 3 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise d'au moins 50 salariĂ©s et de moins de 300 salariĂ©s ; d 4 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise de 300 salariĂ©s et plus ;2°- Ă des mutations technologiques ;3°- Ă une rĂ©organisation de l'entreprise nĂ©cessaire Ă la sauvegarde de sa compĂ©titivitĂ© ;4°- Ă la cessation d'activitĂ© de l' matĂ©rialitĂ© de la suppression, de la transformation d'emploi ou de la modification d'un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail s'apprĂ©cie au niveau de l' difficultĂ©s Ă©conomiques, les mutations technologiques ou la nĂ©cessitĂ© de sauvegarder la compĂ©titivitĂ© de l'entreprise s'apprĂ©cient au niveau de cette entreprise si elle n'appartient pas Ă un groupe et, dans le cas contraire, au niveau du secteur d'activitĂ© commun Ă cette entreprise et aux entreprises du groupe auquel elle appartient, Ă©tablies sur le territoire national, sauf l'application du prĂ©sent article, la notion de groupe dĂ©signe le groupe formĂ© par une entreprise appelĂ©e entreprise dominante et les entreprises qu'elle contrĂŽle dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233-3 et Ă l'article L. 233-16 du code de secteur d'activitĂ© permettant d'apprĂ©cier la cause Ă©conomique du licenciement est caractĂ©risĂ©, notamment, par la nature des produits, biens ou services dĂ©livrĂ©s, la clientĂšle ciblĂ©e, ainsi que les rĂ©seaux et modes de distribution, se rapportant Ă un mĂȘme Licenciement collectif pour motif Ă©conomiqueRalentissement de l'activitĂ©DĂšs que la direction prĂ©voit une diminution de l'activitĂ© de l'entreprise qui risque d'entraĂźner la nĂ©cessitĂ© ultĂ©rieure de licenciement de personnel, elle doit en informer le comitĂ© Ă©conomique et social central ou le comitĂ© Ă©conomique et social, et le consulter sur les mesures Ă prendre pour Ă©viter cette Ă©ventualitĂ© par exemple la rĂ©duction de l'horaire de travail et notamment la rĂ©organisation du travail entre les services, le repos par roulement, le chĂŽmage partiel, la fermeture temporaire de tout ou partie de l'Ă©tablissement.Modification structurelle de l'entrepriseLorsque la direction dĂ©cide une modification des structures de l'entreprise dans le cadre d'une modernisation, d'une restructuration, d'une fusion, d'une concentration, d'une dĂ©centralisation, d'un transfert d'activitĂ© âŠ, etc., elle doit, dĂšs qu'elle est en mesure de prĂ©voir les consĂ©quences de cette modification dans le domaine de l'emploi, en informer le CSE, le consulter et Ă©tudier avec lui les conditions de mise en Ćuvre de ces malgrĂ© l'application de ces dispositions, et aprĂšs mise en Ćuvre des obligations d'adaptation, de formation et de reclassement, l'employeur se voit contraint d'envisager le licenciement de plusieurs salariĂ©s, il devra dĂ©finir les critĂšres d'ordre des licenciements, et respecter la procĂ©dure de licenciement individuel ou collectif pour motif Ă©conomique de licenciement collectif pour motif Ă©conomiqueSi l'employeur envisage de licencier de 2 Ă 9 salariĂ©s dans une mĂȘme pĂ©riode de 30 jours, il devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-8 et suivants du code du l'employeur envisage de licencier au moins 10 salariĂ©s une mĂȘme pĂ©riode de 30 jours, il devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-21 et suivants et R. 1233-3-1 et suivants du code du Licenciement individuel pour motif Ă©conomiqueEn cas de licenciement individuel pour motif Ă©conomique, l'employeur devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-11 et suivants du code du Reclassement. â PrioritĂ© de rĂ©embaucheL'employeur recherche avec les reprĂ©sentants du personnel et les services administratifs compĂ©tents les possibilitĂ©s de reclassement soit dans la profession, soit hors de la profession, susceptibles de convenir aux salariĂ©s dont le licenciement a dĂ» ĂȘtre dĂ©cidĂ© ainsi que les moyens de formation et de reconversion qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour salariĂ©s licenciĂ©s dans le cadre d'un licenciement collectif pour raison Ă©conomique d'ordre structurel et qui ont trouvĂ© un nouvel emploi en cours de prĂ©avis peuvent quitter l'entreprise sans avoir Ă payer l'indemnitĂ© de prĂ©avis correspondant Ă la partie non exĂ©cutĂ©e de leur prĂ©avis et en conservant le bĂ©nĂ©fice de leur indemnitĂ© de licenciement calculĂ©e suivant le barĂšme prĂ©vu par l'article 47 de la prĂ©sente convention salariĂ©s concernĂ©s par un licenciement collectif d'ordre Ă©conomique bĂ©nĂ©ficient d'une prioritĂ© de rĂ©embauchage durant un dĂ©lai de 1 an Ă compter de la date de leur licenciement, s'ils manifestent le dĂ©sir d'user de cette prioritĂ© au cours de ce mĂȘme dĂ©lai. La lettre de licenciement mentionne la prioritĂ© de rĂ©embauchage ainsi que ses conditions de mise en Ćuvre. Licenciement pour motif personnel En dehors de tout motif Ă©conomique, l'employeur, dans le cadre de son pouvoir de direction, peut procĂ©der au licenciement d'un salariĂ© pour un motif personnel, dĂšs lors que cette mesure est motivĂ©e par une cause rĂ©elle et devra respecter la procĂ©dure suivante, dans le respect des dispositions lĂ©gales art. L. 1232-1 et suivants du code du travail â convocation Ă l'entretien prĂ©alable ; â entretien prĂ©alable ; â notification du ailleurs, il conviendra de respecter, selon le cas, les dispositions lĂ©gales spĂ©cifiques applicables en cas de licenciement pour motif disciplinaire. Rupture conventionnelle La rupture conventionnelle est un mode de rupture du contrat de travail d'un commun accord entre l'employeur et le Ă un rĂ©gime juridique spĂ©cifique, sa mise en Ćuvre doit respecter les dispositions lĂ©gales prĂ©vues aux articles L. 1237-11 et suivants du code du travail. Retraite Le dĂ©part Ă la retraite vise la situation d'un salariĂ© qui quitte volontairement l'entreprise pour bĂ©nĂ©ficier du droit Ă une pension de vieillesse. Ce mode de rupture du contrat de travail n'est possible que si le salariĂ© est en droit de faire liquider sa retraite, et remplit donc les conditions d'Ăąge dĂ©part Ă la mise Ă la retraite vise la situation oĂč l'employeur prend l'initiative de la rupture du contrat de travail, soit parce que le salariĂ© a atteint l'Ăąge d'attribution d'une retraite Ă taux plein, auquel cas il devra obtenir son accord, soit parce que le salariĂ© a atteint l'Ăąge de 70 ans, auquel cas il pourra le mettre d'office Ă la dĂ©part anticipĂ© Ă la retraite Ă l'initiative du salariĂ©, avant l'Ăąge de 60 ans, est subordonnĂ© Ă l'application de l'article L. 351-1-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale carriĂšres longues et/ou assurĂ©s handicapĂ©s. PrĂ©avis En cas de rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e d'un salariĂ© ayant effectuĂ© l'intĂ©gralitĂ© de sa pĂ©riode d'essai, un prĂ©avis est dĂ» par la partie qui prend l'initiative de la rupture. Ce prĂ©avis est fixĂ© en fonction du mode de rupture du contrat de travail, dans les conditions dĂ©finies de ruptureDurĂ©e du prĂ©avisLicenciementOuvriers et employĂ©s â 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et agents de maĂźtrise 2 moisCadres 3 moisDes dispositions lĂ©gales spĂ©cifiques sont prĂ©vues en cas de licenciement d'un salariĂ© bĂ©nĂ©ficiaire de l'obligation d'emploi des personnes et employĂ©s â 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et agents de maĂźtrise 2 moisCadres 3 moisRupture conventionnellePas de prĂ©avis. La date de rupture du contrat est fixĂ©e d'un commun accord entre le salariĂ© et l' Ă la retraiteArticle L. 1237-10 du code du travailMise Ă la retraiteOuvriers et EmployĂ©s â 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et Agents de maĂźtrise 3 moisCadres 6 moisLa notification de la rupture du contrat de travail intervenant Ă l'initiative de l'employeur licenciement ou mise Ă la retraite doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ; la date de 1re prĂ©sentation de la lettre recommandĂ©e fixe le point de dĂ©part du la rupture du contrat de travail intervient Ă l'initiative de l'employĂ© dĂ©mission ou dĂ©part Ă la retraite, celui-ci peut la notifier Ă l'employeur soit par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, soit par lettre remise en mains propres contre spĂ©cifiques au licenciement et Ă la dĂ©missionEn cas d'inobservation du prĂ©avis, non provoquĂ©e par une faute grave du salariĂ©, la partie dĂ©faillante doit Ă l'autre une indemnitĂ© Ă©gale au montant de la rĂ©munĂ©ration totale correspondant Ă la durĂ©e du prĂ©avis restant Ă indemnitĂ© ne se confond ni avec l'indemnitĂ© de licenciement ni avec celles Ă©ventuellement dues pour non-respect de la procĂ©dure lĂ©gale de licenciement ou pour rupture sans cause rĂ©elle et du prĂ©avis n'a pas pour consĂ©quence, sauf faute grave du salariĂ©, d'avancer la date Ă laquelle le contrat prend fin. La dispense par l'employeur de l'exĂ©cution du travail pendant le prĂ©avis ne doit entraĂźner, jusqu'Ă l'expiration de ce dĂ©lai, aucune diminution des salaires et avantages que le salariĂ© aurait reçus s'il avait continuĂ© Ă le salariĂ© congĂ©diĂ© trouve un nouvel emploi avant la fin du prĂ©avis, il peut demander l'autorisation de quitter son poste avant la fin de la pĂ©riode restant Ă courir, sans devoir l'indemnitĂ© de prĂ©avis correspondant Ă la partie non exĂ©cutĂ©e de son prĂ©avis, tout en conservant le bĂ©nĂ©fice de l'indemnitĂ© de licenciement due Ă la date Ă laquelle il quitte effectivement l' mĂȘme, l'employeur d'un salariĂ© dĂ©missionnaire peut le dispenser d'accomplir son temps de prĂ©avis si ce dernier lui en fait la demande. Dans ce cas, le salariĂ© ne peut prĂ©tendre au versement de l'indemnitĂ© compensatrice la pĂ©riode de prĂ©avis conventionnel Ă condition que celui-ci soit effectuĂ© et tant qu'il n'aura pas trouvĂ© un nouvel emploi, le salariĂ© est autorisĂ© Ă s'absenter chaque jour travaillĂ© pendant 2 heures au maximum pour rechercher un emploi. Le moment de la journĂ©e oĂč se placent ces absences peut ĂȘtre fixĂ© alternativement un jour au grĂ© de l'intĂ©ressĂ©, un jour au grĂ© de l'employeur. Ces heures d'absence peuvent Ă©ventuellement ĂȘtre groupĂ©es sur la demande de l'intĂ©ressĂ©. Dans le cas oĂč l'initiative de la rupture du contrat incombe Ă l'employeur, la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© ne subit aucune rĂ©duction de ce fait. Indemnisations en cas de ruptureIndemnitĂ© de licenciement Une indemnitĂ© distincte du prĂ©avis est accordĂ©e, en dehors du cas de faute grave ou lourde, au salariĂ© licenciĂ© ayant au moins 8 mois d'anciennetĂ© dans l'entreprise ou l' de licenciement ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă â 1/4 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es jusqu'Ă 10 ans ; â 1/3 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es Ă partir de 10 cas de licenciement pour inaptitude d'origine professionnelle, l'indemnitĂ© de licenciement est salaire de rĂ©fĂ©rence est dĂ©terminĂ© en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse â soit 1/12 de la rĂ©munĂ©ration brute des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant le licenciement ; â soit 1/3 des 3 derniers mois les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte au prorata du temps de prĂ©sence.Cette indemnitĂ© de licenciement ne se cumule pas avec toute autre indemnitĂ© de mĂȘme nature. IndemnitĂ© de mise Ă la retraite Le salariĂ© perçoit au moment oĂč il quitte l'entreprise une indemnitĂ© de mise Ă la retraite ne pouvant ĂȘtre infĂ©rieure Ă â 1/4 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es jusqu'Ă 10 ans ; â 1/3 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es Ă partir de 10 salaire de rĂ©fĂ©rence est dĂ©terminĂ© en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse â soit 1/12 de la rĂ©munĂ©ration brute des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant le licenciement ; â soit 1/3 des 3 derniers mois les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte au prorata du temps de prĂ©sence. IndemnitĂ© de dĂ©part Ă la retraite Le salariĂ© perçoit au moment oĂč il quitte l'entreprise une indemnitĂ© de dĂ©part Ă la retraite ne pouvant ĂȘtre infĂ©rieure Ă â 1/4 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es jusqu'Ă 10 ans ; â 1/3 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les annĂ©es Ă partir de 10 ans dans la limite de 25 indemnitĂ© ne pouvant excĂ©der 7,5 mois de salaire de rĂ©fĂ©rence est dĂ©terminĂ© en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse â soit 1/12 de la rĂ©munĂ©ration brute des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant le licenciement ; â soit 1/3 des 3 derniers mois les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte au prorata du temps de prĂ©sence.Ces dispositions s'appliquent Ă©galement en cas de dĂ©part anticipĂ© Ă la retraite dans les conditions lĂ©gales. IndemnitĂ© liĂ©e aux autres cas de rupture du contrat de travail En cas de dĂ©mission, le salariĂ© dĂ©missionnaire n'a pas droit Ă une indemnitĂ© au titre de la rupture du contrat de cas de rupture conventionnelle, une indemnitĂ© spĂ©cifique doit ĂȘtre versĂ©e conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. FormalitĂ©s administratives Lors de la rupture d'un contrat de travail, quelle qu'en soit la cause, l'employeur doit remettre au salariĂ© diffĂ©rents documents â le certificat de travail. Ce document doit comporter les mentions exclusivement prĂ©vues par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires ; â le reçu pour solde de tout compte ; â l'attestation PĂŽle emploi ; â et tout document spĂ©cifique au cas de rupture du contrat. Dispositions spĂ©cifiques liĂ©es Ă certains contratsRupture anticipĂ©e du contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e Le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut en principe ĂȘtre rompu avant l'Ă©chĂ©ance de son terme, sauf dans l'un des cas limitativement prĂ©vus aux articles L. 1243-1 et suivants du code du travail â accord des parties ; â faute grave ; â force majeure ; â inaptitude constatĂ©e par le mĂ©decin du travail ; â rupture Ă l'initiative du salariĂ© s'il justifie de la conclusion d'un contrat Ă durĂ©e accord des parties, en cas de rupture anticipĂ©e du contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e Ă l'initiative du salariĂ© qui justifie d'une embauche en contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e, le prĂ©avis est de 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines â compte tenu de la durĂ©e totale du contrat, renouvellement inclus lorsque celui-ci comporte un terme prĂ©cis ; â compte tenu de la durĂ©e effectuĂ©e lorsque le contrat ne comporte pas de terme prĂ©cis. Rupture du contrat de professionnalisation La rupture du contrat de professionnalisation se fera dans les conditions de droit commun. Il convient de se rĂ©fĂ©rer en consĂ©quence aux dispositions applicables en cas de rupture d'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou d'un contrat Ă durĂ©e prĂ©avis applicable sera, selon la nature du contrat, celui applicable en cas de rupture du contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou en cas de contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Rupture du contrat d'apprentissage Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail de type particulier. Il peut ĂȘtre rompu dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 6222-18 du code du travail. Titre V DurĂ©e du travail. â CongĂ©s payĂ©s et jours fĂ©riĂ©s La thĂ©matique de la durĂ©e du travail doit ĂȘtre prioritairement traitĂ©e au niveau des entreprises ou des Ă©tablissements puisqu'elle dĂ©pend de leur organisation. Les dispositions figurant dans la convention collective sur ce thĂšme ont pour vocation d'Ă©tablir un cadre gĂ©nĂ©ral et de permettre, le cas Ă©chĂ©ant, Ă des entreprises dĂ©pourvues de dĂ©lĂ©guĂ© syndical de recourir directement Ă des modes d'organisation de la durĂ©e du travail conditionnĂ©s par la loi Ă l'existence d'un recours au travail temporaire doit ĂȘtre limitĂ© aux hypothĂšses de remplacement et de surcroĂźt d'activitĂ© tels que prĂ©vus dans les conditions prĂ©vues dans le code du recours au travail gĂ©rĂ© par une entreprise de travail temporaire sous la forme du CDI Ă temps partagĂ© intĂ©grant des pĂ©riodes de formation qualifiantes devra ĂȘtre privilĂ©giĂ©. Sous-titre Ier DurĂ©e du travail Chapitre Ier Organisation du temps de travail des salariĂ©s relevant d'une durĂ©e de travail dĂ©comptĂ©e en heures DĂ©finition de la durĂ©e du travail La durĂ©e du travail s'entend exclusivement du travail effectif, c'est-Ă -dire du travail rĂ©ellement accompli au sens de l'article L. 3121-1 du code du durĂ©e lĂ©gale du travail effectif des salariĂ©s est fixĂ©e Ă 35 heures par semaine civile conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Article 51 1 non en vigueur RemplacĂ©Les dispositions lĂ©gales sur la durĂ©e du travail s'appliquent aux cadres en tenant compte des caractĂ©ristiques de leurs consĂ©quence, leur rĂ©munĂ©ration comprend forfaitairement les dĂ©passements individuels d'horaire dans la mesure oĂč ils ne sont pas personnel d'encadrement bĂ©nĂ©ficie de dispositions de l'article 54 relatives Ă la modulation de la durĂ©e hebdomadaire. Les modalitĂ©s pratiques de la mise en Ćuvre de celle-ci sont dĂ©terminĂ©es au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement avec les reprĂ©sentants du personnel concernĂ©s.1 L'article 51 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des articles L. 3121-54 Ă L. 3121-57, L. 3121-63 et L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1DurĂ©e du travail des cadres Les dispositions du prĂ©sent chapitre s'appliquent Ă©galement aux salariĂ©s relevant de la catĂ©gorie cadre, sauf si ces derniers relĂšvent d'un dispositif de convention de forfait annuel lesquelles sont dĂ©finies au chapitre II. Heures supplĂ©mentaires. â RĂ©munĂ©ration et compensation Article 1 non en vigueur RemplacĂ©ConformĂ©ment Ă l'article L. 3121-11-1 du code du travail, les entreprises peuvent recourir Ă des heures supplĂ©mentaires, dans la limite d'un contingent de 160 heures par an et par salariĂ© Ă l'exception des salariĂ©s chauffeurs dont la limite du contingent est de 180 heures par an et par salariĂ©.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-11-1 soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence au 3° du I de l'article L. 3121-33 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Heures supplĂ©mentaires accomplies dans la limite du contingent annuel ConformĂ©ment Ă l'article L. 3121-33 du code du travail, les entreprises peuvent recourir Ă des heures supplĂ©mentaires, dans la limite d'un contingent de 160 heures par an et par salariĂ© Ă l'exception des salariĂ©s chauffeurs dont la limite du contingent est de 180 heures par an et par salariĂ©. Article 2 non en vigueur RemplacĂ©Au-delĂ du contingent annuel prĂ©citĂ© Ă l'article les heures supplĂ©mentaires rendues inĂ©vitables pour certaines catĂ©gories de personnel, par suite de circonstances particuliĂšres, ne pourront ĂȘtre effectuĂ©es qu'aprĂšs avis du CSE s'il en existe, conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-11-1 du code du heures accomplies au-delĂ du contingent annuel d'heures supplĂ©mentaires ouvrent droit Ă une contrepartie obligatoire en repos dont les modalitĂ©s sont dĂ©finies aux articles L. 3121-11 et D. 3121-7 et suivants du code du travail.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve qu'au 1er paragraphe, la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-11-1 soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence au 3° du I de l'article L. 3121-33 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 12 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve qu'au 2Ăšme paragraphe, la rĂ©fĂ©rence aux articles L. 3121-11 et D. 3121-7 et suivants du code du travail soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence au 3° du I de l'article L. 3121-33 et aux articles D. 3121-17 et suivants du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Heures supplĂ©mentaires accomplies au-delĂ du contingent annuel Au-delĂ du contingent annuel prĂ©citĂ© Ă l'article les heures supplĂ©mentaires rendues inĂ©vitables pour certaines catĂ©gories de personnel, par suite de circonstances particuliĂšres, ne pourront ĂȘtre effectuĂ©es qu'aprĂšs avis du CSE s'il en existe, conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-33 du code du heures accomplies au-delĂ du contingent annuel d'heures supplĂ©mentaires ouvrent droit Ă une contrepartie obligatoire en repos dont les modalitĂ©s sont dĂ©finies aux articles L. 3121-33 et D. 3121-17 et suivants du code du travail. Article 1 non en vigueur RemplacĂ©Les heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es au-delĂ de la durĂ©e hebdomadaire lĂ©gale du travail, de la durĂ©e considĂ©rĂ©e comme Ă©quivalente, donnent lieu Ă une majoration de salaire fixĂ©e en application de l'article L. 3121-22 du code du travail comme suit â 25 % pour les 8 premiĂšres heures ; â 50 % pour les heures paiement des heures supplĂ©mentaires et des majorations y affĂ©rentes effectuĂ©es au-delĂ de la durĂ©e hebdomadaire lĂ©gale du travail, peut ĂȘtre remplacĂ© en totalitĂ© ou en partie par un repos Ă©quivalent aux heures supplĂ©mentaires et aux majorations aprĂšs consultation du l'absence de reprĂ©sentant du personnel, ce rĂ©gime de paiement des heures supplĂ©mentaires en repos peut ĂȘtre instituĂ© aprĂšs information du personnel et accord des salariĂ©s repos devra ĂȘtre pris au minimum par journĂ©e entiĂšre. Il pourra Ă©ventuellement ĂȘtre affectĂ© Ă un compte heures supplĂ©mentaires dont le paiement aura Ă©tĂ© remplacĂ© par un repos Ă©quivalent ne s'imputent pas sur le contingent annuel d'heures supplĂ©mentaires conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-25 du code du travail.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-25 soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-29 du code du travail, et que soient exclus les termes en application de l'article L. 3121-22 du code du travail ». ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1RĂ©munĂ©ration des heures supplĂ©mentaires Les heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es au-delĂ de la durĂ©e hebdomadaire lĂ©gale du travail, de la durĂ©e considĂ©rĂ©e comme Ă©quivalente, donnent lieu Ă une majoration de salaire fixĂ©e comme suit â 25 % pour les 8 premiĂšres heures ; â 50 % pour les heures paiement des heures supplĂ©mentaires et des majorations y affĂ©rentes effectuĂ©es au-delĂ de la durĂ©e hebdomadaire lĂ©gale du travail, peut ĂȘtre remplacĂ© en totalitĂ© ou en partie par un repos Ă©quivalent aux heures supplĂ©mentaires et aux majorations aprĂšs consultation du l'absence de reprĂ©sentant du personnel, ce rĂ©gime de paiement des heures supplĂ©mentaires en repos peut ĂȘtre instituĂ© aprĂšs information du personnel et accord des salariĂ©s repos devra ĂȘtre pris au minimum par journĂ©e entiĂšre. Il pourra Ă©ventuellement ĂȘtre affectĂ© Ă un compte heures supplĂ©mentaires dont le paiement aura Ă©tĂ© remplacĂ© par un repos Ă©quivalent ne s'imputent pas sur le contingent annuel d'heures supplĂ©mentaires conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-29 du code du travail. DurĂ©e quotidienne de travail effectifDisposition gĂ©nĂ©rale La durĂ©e quotidienne de travail effectif ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 4 heures sauf pour les salariĂ©s Ă temps partiel. Elle ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă 9 heures 30 par jour sauf dĂ©rogations dans les conditions prĂ©vues par l'article D. 3121-4 du code du travail. Toutefois, la durĂ©e quotidienne de travail effectif peut atteindre â 10 heures dans le respect des durĂ©es hebdomadaires maximales dans la limite de 20 jours par an non consĂ©cutifs pour tous les salariĂ©s, Ă l'exception des chauffeurs. Un moyen de contrĂŽle adaptĂ© devra ĂȘtre mis en place dans l'entreprise de maniĂšre Ă assurer le suivi de ce dispositif et contrĂŽler le respect des limites fixĂ©es. La durĂ©e quotidienne peut ĂȘtre diffĂ©rente selon les jours de la semaine. Les modalitĂ©s de cette rĂ©partition sont dĂ©terminĂ©es au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement aprĂšs consultation du comitĂ© social et Ă©conomique. DurĂ©e quotidienne de travail effectif des salariĂ©s chauffeurs Au regard des conditions particuliĂšres d'exercices des salariĂ©s chauffeurs, notamment les alĂ©as de la circulation, la durĂ©e quotidienne de travail effectif peut atteindre â 11 heures dans le respect des durĂ©es hebdomadaires maximales dans la limite de 40 jours par moyen de contrĂŽle adaptĂ© devra ĂȘtre mis en place dans l'entreprise de maniĂšre Ă assurer le suivi de ce dispositif et contrĂŽler le respect des limites durĂ©e quotidienne peut ĂȘtre diffĂ©rente selon les jours de la modalitĂ©s de cette rĂ©partition sont dĂ©terminĂ©es au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement aprĂšs consultation du comitĂ© Ă©conomique et social. Article 54 1 non en vigueur RemplacĂ©L'article L. 3122-2 du code du travail prĂ©voit la possibilitĂ© de dĂ©finir par accord collectif des modalitĂ©s d'amĂ©nagement du temps de travail et d'organiser la rĂ©partition de la durĂ©e du travail sur une pĂ©riode supĂ©rieure Ă la semaine et au plus Ă©gale Ă l'annĂ©e. Ă dĂ©faut d'accord collectif, la durĂ©e du travail peut ĂȘtre organisĂ©e sous forme de pĂ©riodes de travail d'une durĂ©e de 4 semaines au plus chacune dans les conditions fixĂ©es par les dispositions rĂ©glementaires en stipulations des accords collectifs d'entreprise ou d'Ă©tablissement intervenues sur le fondement des dispositions antĂ©rieurement applicables cycle, modulation, JRTT, temps partiel modulĂ© restent en vigueur.1 L'article 54 est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3122-2 soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-44 du code du travail, et sous rĂ©serve Ă©galement du respect de l'article L. 3121-45 qui permet Ă un employeur d'amĂ©nager unilatĂ©ralement la durĂ©e du travail sur une pĂ©riode de neuf semaines si l'entreprise compte moins de 50 salariĂ©s. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1AmĂ©nagement du temps de travail sur une pĂ©riode supĂ©rieure Ă la semaine et au plus Ă©gale Ă l'annĂ©e L'article L. 3121-44 du code du travail prĂ©voit la possibilitĂ© de dĂ©finir par accord collectif des modalitĂ©s d'amĂ©nagement du temps de travail et d'organiser la rĂ©partition de la durĂ©e du travail sur une pĂ©riode supĂ©rieure Ă la semaine et au plus Ă©gale Ă l' dĂ©faut d'accord collectif, chaque entreprise pourra, en application des dispositions de l'article L. 3121-45 mettre en place une rĂ©partition sur plusieurs semaines de la durĂ©e du travail, dans la limite de 9 semaines pour les entreprises employant moins de 50 salariĂ©s et dans la limite de 4 semaines pour les entreprises de 50 salariĂ©s et ces cas, l'entreprise Ă©tablit le programme indicatif de la variation de la durĂ©e du travail. Ce programme est soumis pour avis, avant sa premiĂšre mise en Ćuvre, au comitĂ© social et Ă©conomique, s'il modifications du programme de la variation font Ă©galement l'objet d'une consultation du comitĂ© social et Ă©conomique, s'il communique au moins une fois par an au comitĂ© social et Ă©conomique un bilan de la mise en Ćuvre du programme indicatif de la variation de la durĂ©e du stipulations des accords collectifs d'entreprise ou d'Ă©tablissement intervenues sur le fondement des dispositions antĂ©rieurement applicables cycle, modulation, JRTT, temps partiel modulĂ© restent en vigueur. Travail en Ă©quipes de supplĂ©ance La mise en Ćuvre du travail en Ă©quipes de supplĂ©ances est subordonnĂ©e Ă l'application des dispositions lĂ©gales en vigueur. Travail en continu pour raisons Ă©conomiques Les entreprises industrielles ont la facultĂ© de recourir au travail en continu pour raisons Ă©conomiques conformĂ©ment Ă l'article L. 3132-14 du code du travail. La mise en Ćuvre de ce type d'organisation permet d'optimiser la durĂ©e d'utilisation des Ă©quipements de travail et de dĂ©velopper l'emploi. Principe L'organisation du travail en continu se caractĂ©rise par le fonctionnement de l'Ă©tablissement, de l'atelier ou du service, 24 heures sur 24 et 7 jours sur organisation du travail peut ĂȘtre mise en place sur tout ou partie de l'annĂ©e. ModalitĂ©s de mise en Ćuvre La mise en Ćuvre du travail en continu est subordonnĂ©e soit Ă la conclusion d'un accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement soit Ă l'autorisation de l'inspection du travail aprĂšs consultation du CSE. DurĂ©e du travail en continu La durĂ©e hebdomadaire moyenne du travail sur l'annĂ©e des salariĂ©s occupĂ©s de façon permanente en continu ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă 35 heures effectives. RĂ©munĂ©ration Les salariĂ©s travaillant en continu perçoivent une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente Ă celle correspondant Ă l'horaire lĂ©gal ou Ă l'horaire effectif pratiquĂ© dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement. Article 57 non en vigueur RemplacĂ©ConformĂ©ment Ă l'article L. 3122-23 du code du travail, les entreprises sont autorisĂ©es, pour rĂ©pondre aux demandes des salariĂ©s, Ă dĂ©roger Ă la rĂšgle de l'horaire collectif de travail et Ă pratiquer des horaires pratique des horaires individualisĂ©s est autorisĂ©e par l'inspecteur du travail aprĂšs accord du CSE aprĂšs constatation de l'accord des salariĂ©s concernĂ©s. 1 Les employeurs peuvent pratiquer les horaires individualisĂ©s sous rĂ©serve que le CSE n'y soit pas opposĂ© et que l'inspecteur du travail ou le fonctionnaire de contrĂŽle assimilĂ© en soit prĂ©alablement informĂ© 1. En l'absence de reprĂ©sentant du personnel, la pratique des horaires individualisĂ©s est autorisĂ©e par l'inspecteur du travail aprĂšs accord du horaires individualisĂ©s peuvent entraĂźner, dans la limite de 3 heures, des reports d'heures d'une semaine sur une autre reports faits Ă l'initiative du salariĂ© n'ont pour effet ni d'augmenter le nombre des heures payĂ©es Ă un taux majorĂ©, ni d'augmenter le taux des cumul des reports ne peut avoir pour effet de porter Ă plus de 10 heures le total des heures reportĂ©es.1 A l'article 57, sont exclues de l'extension les phrases La pratique des horaires individualisĂ©s est autorisĂ©e par l'inspecteur du travail aprĂšs accord du CSE aprĂšs constatation de l'accord des salariĂ©s concernĂ©s. » et et que l'inspecteur du travail ou le fonctionnaire de contrĂŽle assimilĂ© en soit prĂ©alablement informĂ© », en ce qu'elles sont contraires aux dispositions de l'article L. 3121-48 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Travail en horaires individualisĂ©s ConformĂ©ment Ă l'article L. 3122-23 du code du travail, les entreprises sont autorisĂ©es, pour rĂ©pondre aux demandes des salariĂ©s, Ă dĂ©roger Ă la rĂšgle de l'horaire collectif de travail et Ă pratiquer des horaires employeurs peuvent pratiquer les horaires individualisĂ©s sous rĂ©serve que le CSE n'y soit pas opposĂ©. En l'absence de reprĂ©sentant du personnel, la pratique des horaires individualisĂ©s est autorisĂ©e par l'inspecteur du travail aprĂšs accord du horaires individualisĂ©s peuvent entraĂźner, dans la limite de 3 heures, des reports d'heures de 1 semaine sur une autre reports faits Ă l'initiative du salariĂ© n'ont pour effet ni d'augmenter le nombre des heures payĂ©es Ă un taux majorĂ©, ni d'augmenter le taux des cumul des reports ne peut avoir pour effet de porter Ă plus de 10 heures le total des heures reportĂ©es. Travail par relais Les entreprises ont la facultĂ© de recourir au travail par relais qui permet de rĂ©partir les salariĂ©s en Ă©quipes ayant des horaires diffĂ©rents dans une amplitude de travail dĂ©passant la durĂ©e normale de horaires de travail et la composition nominative de chaque Ă©quipe doivent ĂȘtre au sein d'un mĂȘme atelier ou d'une mĂȘme Ă©quipe, l'organisation du travail n'exige pas une prise de poste simultanĂ©e, les heures de dĂ©but et de fin de travail peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes selon les salariĂ©s. Article 59 1 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© affectĂ© aux opĂ©rations d'abattage sur chaĂźnes mĂ©canisĂ©es ou tributaire d'un poste de saignĂ©e fonctionnant Ă part, ou effectuant dans les diffĂ©rents ateliers de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement des opĂ©rations ou travaux qui se dĂ©roulent suivant un rythme et une cadence imposĂ©s collectivement, a droit Ă un temps de pause calculĂ© sur la base de 3 minutes par heure de travail effectivement accomplie. Cette pause est rĂ©munĂ©rĂ©e au taux normal sans contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement dĂ©termine les modalitĂ©s de la prise effective de cette l'absence d'accord, la pause est fixĂ©e, dans toute la mesure du possible, au milieu de la ou des sĂ©quences de temps de pause se dĂ©compte Ă partir du moment oĂč le travail s'interrompt jusqu'au moment oĂč le travail temps de pause dĂ©fini au prĂ©sent paragraphe ne peut en aucun cas s'interprĂ©ter comme s'ajoutant aux pauses dĂ©jĂ accordĂ©es pour le mĂȘme objet dans les entreprises et ce quelle que soit leur appellation.1 L'article 59 est exclu de l'extension en ce qu'il contrevient Ă l'article du code du travail, qui est d'ordre public social. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Principe ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en vigueur, dĂšs que le temps de travail quotidien atteint 6 heures, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie d'un temps de pause d'une durĂ©e minimale de 20 minutes consĂ©cutives. Pause rĂ©munĂ©rĂ©e Tout salariĂ© affectĂ© aux opĂ©rations d'abattage sur chaĂźnes mĂ©canisĂ©es ou tributaire d'un poste de saignĂ©e fonctionnant Ă part, ou effectuant dans les diffĂ©rents ateliers de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement des opĂ©rations ou travaux qui se dĂ©roulent suivant un rythme et une cadence imposĂ©s collectivement, a droit Ă une contrepartie liĂ©e Ă la pause calculĂ©e sur la base de 3 minutes par heure de travail effectivement accomplie, rĂ©munĂ©rĂ©e au taux normal sans contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement dĂ©termine les modalitĂ©s de la prise effective de cette l'absence d'accord, la pause est fixĂ©e, dans toute la mesure du possible, au milieu de la ou des sĂ©quences de temps de pause se dĂ©compte Ă partir du moment oĂč le travail s'interrompt jusqu'au moment oĂč le travail temps de pause dĂ©fini au prĂ©sent paragraphe ne peut en aucun cas s'interprĂ©ter comme s'ajoutant aux pauses dĂ©jĂ accordĂ©es pour le mĂȘme objet dans les entreprises et ce quelle que soit leur appellation. Chapitre II Organisation du temps de travail dans le cadre d'un forfait annuel Article 60 2 non en vigueur RemplacĂ©La possibilitĂ© de conclure des conventions de forfait en jours sur l'annĂ©e est encadrĂ©e par les articles L. 3121-43 et suivants du code du travail.1 L'article 60 est Ă©tendu sous rĂ©serve de la conclusion d'un accord d'entreprise prĂ©cisant les conditions de prise en compte, pour la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s, des absences, des arrivĂ©es et des dĂ©parts en cours de pĂ©riode, conformĂ©ment au 4° du I de l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 12 L'article 60 est Ă©tendu sous rĂ©serve d'ĂȘtre complĂ©tĂ© par un accord d'entreprise, en application du 3° de l'article L. 3121-64 II ou, Ă dĂ©faut, par la fixation, par l'employeur lui-mĂȘme, des modalitĂ©s d'exercice du droit du salariĂ© Ă la dĂ©connexion, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 3121-65 II du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Conventions de forfait en jours sur l'annĂ©e La possibilitĂ© de conclure des conventions de forfait en jours sur l'annĂ©e est encadrĂ©e par les articles L. 3121-43 et suivants du code du travail.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve qu'un accord d'entreprise mentionne les caractĂ©ristiques principales des conventions individuelles de forfait, conformĂ©ment au 5° du I de l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article 1 non en vigueur RemplacĂ©Cadres autonomesLes cadres autonomes sont les salariĂ©s qui disposent d'une autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas Ă suivre l'horaire collectif applicable au sein de l'atelier, du service ou de l'Ă©quipe auquel ils sont salariĂ©s autonomes concernĂ©sLes salariĂ©s non-cadres dont la durĂ©e du temps de travail ne peut ĂȘtre prĂ©dĂ©terminĂ©e et qui disposent d'une rĂ©elle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps pour l'exercice des responsabilitĂ©s qui leur sont Ă©gard aux fonctions exercĂ©es, peuvent notamment rĂ©pondre Ă la condition d'autonomie exigĂ©e les salariĂ©s qui sont assimilĂ©s Ă des cadres pour le rĂ©gime de retraite salariĂ© doit donner individuellement son accord par Ă©crit, par la signature du contrat de travail ou de son avenant dont une clause fixe les conditions d'application de la convention de forfait.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve qu'en application du 1° du I de l'article L. 3121-64 du code du travail, un accord d'entreprise prĂ©cise les catĂ©gories de salariĂ©s susceptibles de conclure une convention individuelle de forfait annuel en jours, en se conformant aux critĂšres posĂ©s par l'article L. 3121-58. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1SalariĂ©s concernĂ©s Cadres autonomesLes cadres autonomes sont les salariĂ©s qui disposent d'une autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas Ă suivre l'horaire collectif applicable au sein de l'atelier, du service ou de l'Ă©quipe auquel ils sont titre illustratif, peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier d'une convention de forfait jours â les cadres de direction ; â les directeurs ou responsables d'Ă©tablissements ; â les directeurs ou responsables de services ; â les directeurs ou responsables administratifs ; â les cadres type de convention nĂ©cessite la conclusion avec chaque salariĂ© concernĂ© d'une convention individuelle de forfait jours au contrat de travail ou par avenant au contrat de express du salariĂ© est matĂ©rialisĂ© par la signature du contrat. Article non en vigueur RemplacĂ©La durĂ©e annuelle du travail est fixĂ©e Ă 218 jours. Le salariĂ© qui a travaillĂ© tout ou partie de l'annĂ©e sera soumis Ă un forfait proratisĂ© en fonction du nombre de contrat de travail fixe le dĂ©but de la pĂ©riode annuelle de 12 mois qui peut ĂȘtre l'annĂ©e civile, ou la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour le calcul des congĂ©s nombre de jours travaillĂ©s fixĂ© par l'accord peut ĂȘtre dĂ©passĂ© dans les cas suivants â pour affectation des jours de repos dans un compte Ă©pargne-temps ; â en cas de renonciation Ă des jours de repos contre une rĂ©munĂ©ration ; â pour report de congĂ©s payĂ©s dans les conditions de l'article L. 3141-21 CT ; â en cas de non-acquisition et donc de non-prise des congĂ©s payĂ©s sur la pĂ©riode de forfait, le cadre venant d'ĂȘtre dĂ©rogation, le salariĂ© peut demander Ă travailler plus de 218 jours en renonçant Ă des jours de repos sans pouvoir dĂ©passer la durĂ©e maximale absolue de travail. Afin de prĂ©server la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et le droit aux repos des salariĂ©s, la dĂ©rogation ne peut excĂ©der 235 jours sous rĂ©serve des 2 conditions suivantes â les repos quotidiens et hebdomadaires sont de 11 heures et 35 heures art. L. 3131-1 et L. 3132-2 du code du travail ; â la majoration de la rĂ©munĂ©ration des jours supplĂ©mentaires soit au moins de 10 % pour les jours compris entre 218 et 225 puis 25 % jusqu'Ă les cadres soumis au forfait annuel, la durĂ©e du travail doit ĂȘtre dĂ©comptĂ©e chaque annĂ©e par rĂ©capitulation du nombre de journĂ©es ou demi-journĂ©es travaillĂ©es par chaque salariĂ© concernĂ© et conservĂ©e pendant une durĂ©e de 3 du travail La durĂ©e annuelle du travail est fixĂ©e Ă 218 dĂ©compte des jours travaillĂ©s se fera dans le cadre de l'annĂ©e pourra cependant prĂ©voir une autre pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence que l'annĂ©e civile et notamment la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence servant Ă la dĂ©termination des droits Ă congĂ©s payĂ©s des salariĂ©s. Dans ce cas, la pĂ©riode retenue devra figurer au contrat de travail des salariĂ©s nombre de jours travaillĂ©s fixĂ© par l'accord peut ĂȘtre dĂ©passĂ© dans les cas suivants â pour affectation des jours de repos dans un compte Ă©pargne-temps dans la limite de 8 jours ; â pour report de congĂ©s payĂ©s dans les conditions de l'article L. 3141-21 du code du travail ; â en cas de non-acquisition et donc de non-prise des congĂ©s payĂ©s sur la pĂ©riode de forfait, le cadre venant d'ĂȘtre salariĂ© concernĂ© par une convention de forfait jours bĂ©nĂ©ficie â d'un repos quotidien d'une durĂ©e minimale de 11 heures consĂ©cutives ; â d'un repos hebdomadaire d'une durĂ©e minimale de 24 heures auxquelles s'ajoutent les heures consĂ©cutives de repos quotidien prĂ©vues de 11 heures, soit au total, une durĂ©e de 35 heures les cadres soumis au forfait annuel, la durĂ©e du travail doit ĂȘtre dĂ©comptĂ©e chaque annĂ©e par rĂ©capitulation du nombre de journĂ©es ou demi-journĂ©es travaillĂ©es par chaque salariĂ© concernĂ©. Garantie d'une durĂ©e raisonnable de travail et du respect de la conciliation entre vie personnelle et professionnelle Dans la mesure oĂč le temps de travail est dĂ©terminĂ© en jours et eu Ă©gard Ă la spĂ©cificitĂ© du rĂ©gime du forfait annuel en jours, il importe que la charge de travail confiĂ©e aux salariĂ©s, ainsi que l'amplitude de leurs journĂ©es d'activitĂ© restent un souci de garantir le respect du droit Ă la santĂ© et au repos des salariĂ©s ainsi que le principe gĂ©nĂ©ral de conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle, l'employeur s'assure que le salariĂ© respecte au minimum les repos quotidiens et hebdomadaires lĂ©gaux. Article 2 non en vigueur RemplacĂ©Le forfait en jours s'accompagne d'un contrĂŽle du nombre de jours travaillĂ©s afin de dĂ©compter le nombre de journĂ©es de travail, ainsi que les journĂ©es de repos prises ;L'employeur est tenu d'Ă©tablir un document de contrĂŽle faisant apparaĂźtre le nombre et la date des journĂ©es travaillĂ©es ainsi que le positionnement et la qualification des jours de repos repos hebdomadaire, jours de congĂ©s payĂ©s, jours RTT ;Le document de contrĂŽle du temps de travail peut ĂȘtre tenu par le salariĂ© sous la responsabilitĂ© de l'employeur ;Le supĂ©rieur hiĂ©rarchique assure le suivi rĂ©gulier de l'organisation du travail du salariĂ© et de sa charge de travail ;Le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, chaque annĂ©e, d'un entretien avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-46 du code du travail, au cours duquel sont Ă©voquĂ©es l'organisation de son travail et sa charge de travail ainsi que l'amplitude de ses journĂ©es de travail. Le salariĂ© peut Ă©galement demander un entretien Ă tout moment s'il constate ou ressent une surcharge de travail ou bien rencontre des difficultĂ©s pour concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Cet entretien doit se dĂ©rouler dans un dĂ©lai de 7 jours ouvrables suivants la demande Ă©crite du institutions reprĂ©sentatives du personnel sont rĂ©guliĂšrement informĂ©es et consultĂ©es sur l'application du rĂ©gime du forfait en jours.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3121-46 soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence au 2° du II de l'article L. 3121-64, et sous rĂ©serve que l'ensemble des thĂšmes mentionnĂ©s Ă cet article soient Ă©voquĂ©s lors de l'entretien annuel du salariĂ© avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 12 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions du e du 5° du II de l'article L. 2312-26 du code du travail, qui prĂ©voit une consultation annuelle du comitĂ© Ă©conomique et social sur le recours aux conventions de forfait et les modalitĂ©s de suivi de la charge de travail des salariĂ©s. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Conditions de contrĂŽle de l'application du forfait en jours DĂ©compte et suivi du temps de travailCompte tenu de la spĂ©cificitĂ© des salariĂ©s concernĂ©s, les parties considĂšrent que le respect des dispositions contractuelles et lĂ©gales notamment de la limite du nombre de jours travaillĂ©s et du repos quotidien et hebdomadaire sera suivi au moyen d'un systĂšme dĂ©claratif, chaque salariĂ© remplissant le formulaire mis Ă sa disposition Ă cet effet. Le contrĂŽle du nombre de jours travaillĂ©s se fait moyennant un document mentionnant notamment le nombre et la date des journĂ©es et demi-journĂ©es de travail et de repos ainsi que la qualification desdits repos congĂ©s payĂ©s, jour non travaillĂ©, repos hebdomadaire, jour fĂ©riĂ© chĂŽmĂ© âŠ. Ce document peut ĂȘtre tenu par le salariĂ© sous la responsabilitĂ© de l' dispositif de suivi du forfait-jours, en tenant un dĂ©compte des journĂ©es et demi-journĂ©es de travail ainsi que de l'amplitude de la journĂ©e de travail, des temps de repos et de congĂ©s, aura pour objectif d'assurer effectivement un contrĂŽle de l'organisation du travail et de la charge de travail par l'entreprise. Ce document sera Ă©tabli Ă pĂ©riodicitĂ© document permet Ă©galement d'apprĂ©cier la rĂ©partition de la charge de travail du salariĂ© concernĂ©e sur le mois ainsi que sur l' surcroĂźt, une mesure rĂ©guliĂšre de l'amplitude des journĂ©es travaillĂ©es permet de justifier le respect des rĂšgles applicables au salariĂ© au forfait en matiĂšre de repos et de durĂ©es maximales de travail. DĂ©compte et suivi de la charge de travailLe salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, chaque annĂ©e, d'un entretien avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, conformĂ©ment Ă l'article L. 3121-46 du code du entretien est organisĂ© par l'entreprise, avec chaque salariĂ© ayant conclu une convention de forfait en jours sur l' porte sur la charge de travail du salariĂ©, la rĂ©partition de cette charge sur le mois ainsi que sur l'annĂ©e, l'organisation du travail au sein de l'entreprise, l'articulation entre l'activitĂ© professionnelle et la vie personnelle et familiale, ainsi que sur la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© peut Ă©galement demander un entretien Ă tout moment s'il constate ou ressent une surcharge de travail ou bien rencontre des difficultĂ©s pour concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Cet entretien doit se dĂ©rouler dans un dĂ©lai de 7 jours ouvrables suivant la demande Ă©crite du salariĂ©. Un compte rendu de cet entretien devra ĂȘtre rĂ©alisĂ© par Ă©crit lui prĂ©cisant les solutions plus, dans le cadre de la convention de forfait, la charge de travail devra faire l'objet d'un suivi charge de travail de l'intĂ©ressĂ© ainsi que son amplitude de travail doivent rester raisonnables et assurer une bonne rĂ©partition, dans le temps, du travail des l'issue de cet entretien, dans l'hypothĂšse oĂč il serait montrĂ© que la charge de travail est, soit trop importante, soit mal rĂ©partie sur l'annĂ©e, sont consignĂ©es les mesures Ă mettre en Ćuvre de maniĂšre Ă remĂ©dier aux dysfonctionnements mise en Ćuvre de ces mesures ainsi que les rĂ©sultats qui en dĂ©coulent sont inscrits de droit Ă l'ordre du jour de l'entretien annuel ailleurs, sans attendre l'entretien annuel, dĂšs lors que l'entreprise constate sur la base du relevĂ© Ă©tabli par le salariĂ©, que le nombre de jours de repos pris n'est pas suffisant ou que le nombre de jours travaillĂ©s consĂ©cutivement est rĂ©guliĂšrement trop important ou que l'amplitude des journĂ©es travaillĂ©es par le salariĂ© est rĂ©guliĂšrement trop importante l'entreprise organise un entretien dont l'objet est de dĂ©terminer les causes de cette situation et les moyens Ă mettre en Ćuvre pour y remĂ©dier. La mise en Ćuvre de ces mesures ainsi que les rĂ©sultats qui en dĂ©coulent sont inscrits de droit Ă l'ordre du jour de l'entretien annuel suivant. Information. Consultation du CSE Ă attributions Ă©largies plus de 50 salariĂ©sDans les entreprises de plus de 50 salariĂ©s, le CSE sera tenu informĂ© et consultĂ© une fois par an des consĂ©quences pratiques de la mise en Ćuvre de ce dĂ©compte de la durĂ©e du travail en nombre de jours sur l'annĂ©e. Seront examinĂ©s notamment l'impact de ce rĂ©gime sur l'organisation du travail, l'amplitude des horaires et la charge de travail des salariĂ©s concernĂ©s. Article non en vigueur RemplacĂ©Le bulletin de paie doit mentionner, pour l'information des salariĂ©s concernĂ©s, la nature et le volume du forfait sur lequel la rĂ©munĂ©ration est calculĂ©e, avec indication du nombre de jours â Mentions Ă porter sur le bulletin de paie La rĂ©munĂ©ration doit tenir compte des responsabilitĂ©s confiĂ©es au salariĂ© dans le cadre de sa rĂ©munĂ©ration mensuelle du salariĂ© est lissĂ©e sur la pĂ©riode annuelle de rĂ©fĂ©rence quel que soit le nombre de jours travaillĂ©s au cours du mois, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et est rappelĂ© que les salariĂ©s ayant conclu une convention de forfait en jours perçoivent une rĂ©munĂ©ration supĂ©rieure Ă celle des salariĂ©s classĂ©s au mĂȘme niveau mais dont le temps de travail serait dĂ©comptĂ© en heures et qui travailleraient 151,67 heures par mois.Par ailleurs, en cas de modification du contrat de travail, lors du passage d'un temps de travail dĂ©comptĂ© en heures Ă un forfait annuel en jours, l'employeur veille Ă ce que la rĂ©munĂ©ration du salariĂ©, versĂ©e par 12e, soit supĂ©rieure Ă celle de l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence prĂ©cĂ©dente. La comparaison s'effectue Ă partir du salaire mensuel de base du rĂ©munĂ©ration mensuelle de l'intĂ©ressĂ© est forfaitaire et donc indĂ©pendante du nombre d'heures de travail effectif accomplies durant la pĂ©riode de paie considĂ©rĂ©e. En tout Ă©tat de cause, elle devra ĂȘtre supĂ©rieure au minimum conventionnel du niveau de classification de l' bulletin de paie doit faire apparaĂźtre que la rĂ©munĂ©ration est calculĂ©e selon un nombre annuel de jours de travail en prĂ©cisant ce nombre.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve qu'un accord d'entreprise prĂ©cise l'impact, sur la rĂ©munĂ©ration du salariĂ©, des absences, des arrivĂ©es et des dĂ©parts en cours de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence, comme le prĂ©voit le 4° du I de l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Dispositions particuliĂšres Embauche en cours d'annĂ©eLors de chaque embauche, sera dĂ©fini individuellement pour la premiĂšre annĂ©e d'activitĂ©, le nombre de jours restant Ă travailler sur la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence arrĂȘtĂ©e en tenant compte notamment de l'absence de droits complets Ă congĂ©s payĂ©s. En effet, pour les salariĂ©s ne bĂ©nĂ©ficiant pas d'un congĂ© annuel complet, le nombre de jours de travail est augmentĂ© Ă concurrence du nombre de jours de congĂ© lĂ©gaux et conventionnels auxquels le salariĂ© ne peut de dĂ©terminer le nombre de jours de travail pour le reste de l'annĂ©e, il conviendra de soustraire au nombre de jours calendaires restant Ă courir â le nombre de samedi et de dimanche ; â le nombre de jours fĂ©riĂ©s coĂŻncidant avec un jour ouvrĂ© Ă Ă©choir avant le terme de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence ; â le prorata du nombre de jours de repos supplĂ©mentaires pour l'annĂ©e considĂ©rĂ©e. Absences entraĂźnant la suspension de l'exĂ©cution du contratChaque absence d'au moins 1 semaine calendaire rĂ©duira le forfait de 5 absences non rĂ©munĂ©rĂ©es donneront lieu Ă une retenue sur le montant mensuel de la rĂ©munĂ©ration calculĂ©e sur la base de 1 journĂ©e ou 1 demi-journĂ©e de nombre de jours de repos supplĂ©mentaires auquel aurait pu prĂ©tendre le salariĂ© s'il n'avait pas Ă©tĂ© absent, sera rĂ©duit au prorata de son temps d'absence. DĂ©part en cours de pĂ©riode de rĂ©fĂ©renceAfin d'Ă©tablir le solde de compte en cas de dĂ©part en cours de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence, l'entreprise s'assure que le nombre de jours travaillĂ©s par le salariĂ© correspond Ă la rĂ©munĂ©ration mensuelle qui lui a Ă©tĂ© assurer ce contrĂŽle, l'entreprise dĂ©termine le nombre de jours travaillĂ©s de rĂ©fĂ©rence en soustrayant au nombre de jours calendaires Ă©coulĂ©s sur la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence considĂ©rĂ©e avant le dĂ©part â le nombre de samedis et de dimanches ; â les jours fĂ©riĂ©s coĂŻncidant avec un jour ouvrĂ©s depuis le dĂ©but d'annĂ©e ; â le prorata du nombre de jours de repos supplĂ©mentaires pour la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence l'hypothĂšse oĂč le nombre de jours travaillĂ©s est supĂ©rieur au nombre de jours travaillĂ©s de rĂ©fĂ©rence l'entreprise procĂšde au paiement du nombre de jours de dĂ©passement dans le cadre du solde de compte. Ces jours ne supportent pas de majorations Ă moins qu'ils ne dĂ©passent le seuil de 218 jours. Droit Ă la dĂ©connexion L'utilisation des technologies de l'information et de la communication TIC mis Ă disposition des salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant d'une convention de forfait en jours sur l'annĂ©e doit respecter leur vie personnelle et leur droit Ă repos. Ă cet Ă©gard, ils bĂ©nĂ©ficient d'un droit Ă dĂ©connexion les soirs, les week-ends et pendant leurs congĂ©s, ainsi que l'ensemble des pĂ©riodes de suspension de leur contrat de travail, sauf circonstances Ă dĂ©faut de dispositions spĂ©cifiques en vigueur dans l'entreprise, qu'elles aient Ă©tĂ© mises en place par accord collectif ou par une charte Ă©tablie unilatĂ©ralement, l'employeur veillera Ă assurer au salariĂ© en forfait-jours un droit effectif Ă dĂ©connexion dans les conditions ci-aprĂšs droit Ă la dĂ©connexion consiste Ă Ă©teindre et/ ou dĂ©sactiver les outils de communication mis Ă leur disposition comme le tĂ©lĂ©phone portable, l'ordinateur portable et la messagerie Ă©lectronique professionnelle en dehors des heures habituelles de salariĂ©s n'ont pas l'obligation, hors plages de travail habituelles, en particulier, en soirĂ©e, les week-ends et lors de leurs congĂ©s, de rĂ©pondre aux courriels et appels tĂ©lĂ©phoniques qui leur sont adressĂ©s. Il leur est demandĂ© Ă©galement, pendant ces pĂ©riodes, de limiter au strict nĂ©cessaire et Ă l'exceptionnel l'envoi de courriels ou les appels de l'entretien d'embauche d'un nouveau salariĂ© bĂ©nĂ©ficiant d'une convention de forfait en jours sur l'annĂ©e, ou au moment du passage en forfait-jours pour un salariĂ© dĂ©jĂ prĂ©sent, une information spĂ©cifique lui sera dĂ©livrĂ©e sur l'utilisation des outils de communication Ă distance. Article 61 2 non en vigueur RemplacĂ©La possibilitĂ© de conclure des conventions de forfait en heures sur l'annĂ©e est encadrĂ©e par les articles L. 3121-38 et suivants du code du convention de forfait en heures sur l'annĂ©e peut ĂȘtre conclue avec â les cadres autonomes » dont on peut dĂ©compter l'horaire ; â les salariĂ©s itinĂ©rants non-cadres exclusivement ceux dont la durĂ©e du temps de travail ne peut ĂȘtre prĂ©dĂ©terminĂ©e ou qui disposent d'une rĂ©elle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps pour l'exercice des responsabilitĂ©s qui leur sont confiĂ©es.1 L'article 61 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'ensemble des clauses obligatoires prĂ©vues au I de l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 12 L'article 61 est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence aux articles L. 3121-38 et suivants soit entendue comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence aux articles L. 3121-53 et suivants du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Les conventions de forfait en heures sur l'annĂ©e La possibilitĂ© de conclure des conventions de forfait en heures sur l'annĂ©e est encadrĂ©e par les articles L. 3121-53 et suivants du code du convention de forfait en heures sur l'annĂ©e peut ĂȘtre conclue avec 1° Les cadres dont la nature des fonctions ne les conduit pas Ă suivre l'horaire collectif applicable au sein de l'atelier, du service ou de l'Ă©quipe auquel ils sont que cette liste ne soit exhaustive, peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier d'une convention de forfait heures â les responsables de services ; â les responsables d'ateliers ; â les Les techniciens et agents de maĂźtrise qui disposent d'une rĂ©elle autonomie dans l'organisation de leur emploi du que cette liste ne soit exhaustive, peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier d'une convention de forfait heures â les responsables de services ; â les responsables d'ateliers ; â les techniciens. Article non en vigueur RemplacĂ©a Clauses obligatoires La convention de forfait en heures doit fixer les catĂ©gories de cadres concernĂ©es ; les modalitĂ©s et caractĂ©ristiques principales des conventions de forfait envisagĂ©es et la durĂ©e annuelle de travail sur la base de laquelle le forfait est Ă©tabli. b Clauses facultatives 1La convention de forfait en heures doit fixer des limites journaliĂšres et hebdomadaires excĂ©dant les durĂ©es lĂ©gales maximales quotidiennes et hebdomadaires Ă condition â d'organiser le contrĂŽle de l'application de ces nouveaux maxima conventionnels et le suivi de l'organisation et de la charge de travail des intĂ©ressĂ©s ; â de respecter les rĂšgles applicables en matiĂšre de repos quotidien et de repos hebdomadaire.1 Le b de l'article est exclu de l'extension en tant qu'il est contraire Ă l'obligation de respecter les durĂ©es maximales lĂ©gales de travail dans le cadre d'un forfait en heures. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1CaractĂ©ristiques et mise en Ćuvre de la convention annuelle en heures La convention de forfait en heures doit fixer â les caractĂ©ristiques de l'emploi occupĂ© par le salariĂ© justifiant qu'il puisse conclure une convention de forfait en heures ; â la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du forfait annuel telle que fixĂ©e par le prĂ©sent accord ; â le nombre d'heures comprises dans le forfait annuel du salariĂ©, ce nombre Ă©tant plafonnĂ© au nombre d'heures fixĂ© au prĂ©sent accord ; â la rĂ©munĂ©ration qui ne pourra ĂȘtre infĂ©rieure Ă la rĂ©munĂ©ration minimale Ă temps plein applicable dans l'entreprise, augmentĂ©e du paiement des heures supplĂ©mentaires Ă taux convention annuelle de forfait en heures pourra ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par l'entreprise en fonction des emplois concernĂ©s et des nĂ©cessitĂ©s d'organisation dans les conditions suivantes â soit sur la base de 1 824 heures par an en moyenne 40 heures hebdomadaires, incluant la journĂ©e de solidaritĂ©, incluant forfaitairement des heures supplĂ©mentaires, dans le respect des dispositions lĂ©gales en matiĂšre de durĂ©es maximales de travail ; â soit sur la base de 1 688 heures par an en moyenne 37 heures hebdomadaires incluant la journĂ©e de solidaritĂ©, incluant forfaitairement des heures supplĂ©mentaires, dans le respect des dispositions lĂ©gales en matiĂšre de durĂ©es maximales de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pourra ĂȘtre l'annĂ©e civile, ou toutes autres pĂ©riodes de 12 mois consĂ©cutifs retenue par l'entreprise. Article non en vigueur RemplacĂ©Le contrat de travail ou un avenant au contrat fixe les conditions d'application de la convention de Ă©crit du salariĂ© Ce type de convention nĂ©cessite l'accord express et la conclusion avec chaque salariĂ© concernĂ© d'une convention annuelle individuelle de forfait en heures au contrat de travail ou par avenant au contrat de travail. Article non en vigueur RemplacĂ©DurĂ©es maximales du travail et temps de reposLes salariĂ©s ayant une convention de forfait annuel en heures sont soumis aux dispositions relatives â au repos quotidien ; â au repos hebdomadaire d'une durĂ©e minimale de 24 heures auxquelles s'ajoutent les heures consĂ©cutives de repos quotidien ; â Ă la durĂ©e maximale quotidienne de 10 heures ; â Ă la durĂ©e maximale hebdomadaire de 48 heures ou 44 heures en moyenne sur 12 dĂ©passement de la durĂ©e annuelle du travail fixĂ©e par la convention de forfait est possible Ă certaines conditions. Les heures excĂ©dant la durĂ©e annuelle forfaitaire doivent bĂ©nĂ©ficier d'une majoration de salaire. Un rappel de salaire devra alors figurer sur le bulletin de des rĂšgles relatives Ă la durĂ©e du travail DurĂ©es maximales du travail et temps de repos Les salariĂ©s ayant une convention de forfait annuel en heures sont soumis aux dispositions relatives â au repos quotidien d'une durĂ©e minimale de 11 heures consĂ©cutives ; â l'horaire hebdomadaire ne doit pas dĂ©passer 48 heures ou 46 heures par pĂ©riode de 12 semaines consĂ©cutives ; â au repos hebdomadaire d'une durĂ©e minimale de 24 heures ; â auxquelles s'ajoutent les heures consĂ©cutives de repos quotidien prĂ©vues de 11 heures, soit au total, une durĂ©e de 35 heures minimum ; â Ă la durĂ©e maximale quotidienne de 10 heures ; sauf dĂ©rogations prĂ©vues par la prĂ©sente convention collective. Article non en vigueur RemplacĂ©Les heures excĂ©dentaires ainsi effectuĂ©es peuvent ĂȘtre capitalisĂ©es sur un compte bulletin de paie indique la nature et le volume du forfait du forfait Toute heure rĂ©alisĂ©e au-delĂ de la convention de forfait constituera une heure supplĂ©mentaire et ouvrira droit aux contreparties y heures excĂ©dentaires ainsi effectuĂ©es peuvent ĂȘtre capitalisĂ©es sur un compte bulletin de paie indique la nature et le volume du forfait convenu. Article 1 non en vigueur RemplacĂ©Les salariĂ©s soumis Ă une convention de forfait annuel en heures bĂ©nĂ©ficient d'une rĂ©munĂ©ration calculĂ©e selon les mĂȘmes modalitĂ©s que la rĂ©munĂ©ration versĂ©e dans le cadre d'une convention en heures sur une base hebdomadaire.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 3121-57 du code du travail relatif Ă la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s au forfait annuel en heures. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1RĂ©munĂ©ration du salariĂ© en forfait annuel en heures La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© ayant conclu une convention individuelle de forfait en heures est au moins Ă©gale Ă la rĂ©munĂ©ration minimale applicable dans l'entreprise pour le nombre d'heures correspondant Ă son forfait, augmentĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, si le forfait inclut des heures supplĂ©mentaires, des majorations relatives aux heures est rappelĂ© que ces salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient des majorations de salaire prĂ©vues par le code du travail majoration fixĂ©e par convention ou accord collectif d'entreprise ou d'Ă©tablissement ou, Ă dĂ©faut, par convention ou un accord de branche, pour les heures de nuit ainsi que pour les heures effectuĂ©es le dimanche ou 1 jour fĂ©riĂ©.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve qu'un accord d'entreprise prĂ©cise l'impact, sur la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s, des absences, arrivĂ©es et dĂ©parts en cours de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence, conformĂ©ment au 4° du I du l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 ArrivĂ©e, dĂ©part et absence en cours d'annĂ©e Le nombre d'heures correspondant aux absences indemnisĂ©es, aux congĂ©s lĂ©gaux ou conventionnels, aux absences maladies est dĂ©duit du nombre annuel d'heures Ă travailler, sur la base de 8 heures par journĂ©e d'absence en cas de base forfaitaire annuelle Ă 1 824 heures 40 heures hebdomadaires en moyenne, ou de 7,4 heures en cas de base forfaitaire annuelle Ă 1 688 heures 37 heures hebdomadaires en moyenne.En cas d'embauche en cours de pĂ©riode, ou de conclusion d'une convention individuelle en heures en cours de pĂ©riode, la convention individuelle de forfait dĂ©finit individuellement pour la pĂ©riode en cours le nombre d'heures restant Ă cela, il sera tenu compte notamment de l'absence de droits complets Ă congĂ©s payĂ©s, le nombre d'heures de travail Ă©tant augmentĂ© du nombre de jours de congĂ© auquel le salariĂ© ne peut prĂ©tendre et du nombre de jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s situĂ©s pendant la pĂ©riode restant Ă cas de dĂ©part en cours de pĂ©riode, le nombre d'heures Ă effectuer jusqu'au dĂ©part effectif est Ă©valuĂ© en prenant en compte le nombre de congĂ©s payĂ©s acquis et pris. Suivi du nombre d'heures de travail Le salariĂ© est libre d'organiser son temps de travail, sous rĂ©serve de respecter les dispositions de l'article salariĂ© doit tenir un dĂ©compte quotidien de ses heures de travail sur le formulaire mis Ă sa disposition par l'entreprise Ă cet formulaire devra ĂȘtre adressĂ© au supĂ©rieur hiĂ©rarchique chaque mois de maniĂšre qu'un suivi du forfait puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ© tout au long de la pĂ©riode de formulaire sera validĂ© chaque mois par le supĂ©rieur rĂ©sultait de ce contrĂŽle l'existence d'une charge de travail inadaptĂ©e, un entretien sera organisĂ© avec le salariĂ© afin de mettre en place les mesures adaptĂ©es permettant de respecter le forfait fixĂ©. Chapitre III Temps partiel DĂ©finition du temps partiel Les horaires de travail Ă temps partiel sont ceux infĂ©rieurs Ă la durĂ©e lĂ©gale du travail ou Ă la durĂ©e du travail fixĂ©e conventionnellement dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement, conformĂ©ment Ă l'article L. 3123-1 du code du travail pouvant s'apprĂ©cier Ă©galement dans un cadre mensuel ou annuel selon le horaires de travail Ă temps partiel peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s Ă l'initiative de l'employeur ou Ă la demande des qui prend l'initiative de la mise en place d'horaires Ă temps partiel doit obtenir l'avis prĂ©alable du comitĂ© Ă©conomique et social. Cet avis est transmis dans un dĂ©lai de 15 jours Ă l'inspecteur du l'absence de reprĂ©sentant du personnel, les horaires de travail Ă temps partiel peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s Ă l'initiative de l'employeur soit Ă la demande des salariĂ©s sous rĂ©serve d'une information prĂ©alable de l'inspection du salariĂ© qui prend l'initiative de la mise en place d'horaires Ă temps partiel doit adresser une demande en ce sens Ă l'employeur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, selon la procĂ©dure fixĂ©e aux articles D. 3123-3 et suivants du code du durĂ©e du travail Ă temps partiel peut ĂȘtre fixĂ©e dans le cadre hebdomadaire, mensuel ou annuel. Elle doit ĂȘtre au minimum de 24 heures par semaine ou l'Ă©quivalent selon le cadre retenu, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, sauf dans les cas expressĂ©ment visĂ©s par la dĂ©rogation, il est toutefois possible de prĂ©voir une durĂ©e du travail infĂ©rieure Ă 24 heures conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, sur demande Ă©crite et motivĂ©e du salariĂ© â pour faire face Ă des contraintes personnelles ; â pour cumuler plusieurs activitĂ©s pour atteindre la durĂ©e d'activitĂ© correspondant Ă un temps plein ou au moins Ă©gale Ă 24 heures par semaine ; â en cas de CCD d'une durĂ©e maximale de 7 jours ; â si le salariĂ© a moins de 26 ans et poursuit ses Ă©tudes ; â en cas de signature d'un CDD ou d'un contrat temporaire justifiĂ© par le remplacement d'un ce cas, les horaires de travail du salariĂ© concernĂ© par cette dĂ©rogation devront ĂȘtre regroupĂ©s sur des journĂ©es ou demi-journĂ©es rĂ©guliĂšres ou complĂštes. Contrat de travail Ă temps partiel En application de l'article L. 3123-14 du code du travail, le contrat de travail des salariĂ©s Ă temps partiel est un contrat le cas oĂč la nature de l'activitĂ© ne permet ni de dĂ©terminer les pĂ©riodes travaillĂ©es ni la rĂ©partition de la durĂ©e du travail, le contrat de travail dĂ©finit les pĂ©riodes de l'annĂ©e Ă l'intĂ©rieur desquelles l'employeur peut faire appel au salariĂ©. Le dĂ©lai de prĂ©venance est d'au moins 7 jours. Le salariĂ© peut refuser la pĂ©riode de travail ou la rĂ©partition des horaires proposĂ©e 2 fois si elles entrent dans la durĂ©e annuelle prĂ©vue au contrat et 4 fois si elles constituent un dĂ©passement de la durĂ©e annuelle sous forme d'heures complĂ©mentaires ou le cadre de la rĂ©partition de l'horaire de travail des salariĂ©s Ă temps partiel, la durĂ©e quotidienne minimale continue de travail ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 2 heures. De plus, l'activitĂ© ne peut ĂȘtre interrompue plus de 1 fois, hors temps de pause, au cours d'une mĂȘme journĂ©e. Heures complĂ©mentaires et supplĂ©mentaires Le contrat de travail Ă temps partiel dĂ©termine les limites dans lesquelles peuvent ĂȘtre effectuĂ©es des heures complĂ©mentaires au-delĂ du temps de travail fixĂ© par le durĂ©e du travail accompli en heures complĂ©mentaires ne doit pas excĂ©der 1/3 de la durĂ©e hebdomadaire ou mensuelle dĂ©terminĂ©e heures complĂ©mentaires ne peuvent avoir pour effet de porter la durĂ©e du travail au niveau de la durĂ©e lĂ©gale du travail ou de celle fixĂ©e dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement. Le refus d'effectuer les heures complĂ©mentaires proposĂ©es par l'employeur au-delĂ des limites fixĂ©es par le contrat ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement. De la mĂȘme maniĂšre, le salariĂ© doit ĂȘtre informĂ© au moins 3 jours avant la date Ă laquelle les heures complĂ©mentaires sont heures complĂ©mentaires effectuĂ©es jusqu'au tiers de la durĂ©e hebdomadaire ou mensuelle sont majorĂ©es de 10 %.Les salariĂ©s Ă temps partiel annualisĂ© peuvent effectuer des heures complĂ©mentaires dans la limite de 1/3 de la durĂ©e annuelle prĂ©vue dans le contrat de travail ainsi que le cas Ă©chĂ©ant des heures supplĂ©mentaires. Celles-ci sont majorĂ©es, s'imputent sur le contingent annuel d'heures complĂ©mentaires ainsi que sur le contingent annuel d'heures supplĂ©mentaires. ComplĂ©ments d'heures par avenant Les variations d'activitĂ© durant l'annĂ©e sont inhĂ©rentes aux mĂ©tiers exercĂ©s au sein de la branche et peuvent rendre nĂ©cessaire l'augmentation temporaire de la durĂ©e du travail des salariĂ©s Ă temps partiel. Ce besoin peut Ă©galement ĂȘtre liĂ© Ă la nĂ©cessitĂ© de pallier l'absence de ces raisons, il est prĂ©vu qu'un employeur puisse convenir, dans un cadre bien dĂ©fini, avec un salariĂ© travaillant Ă temps partiel d'augmenter temporairement la durĂ©e du travail fixĂ©e dans son contrat de accord doit ĂȘtre formalisĂ© par un avenant au contrat de travail du salariĂ© Ă temps partiel et qui doit prĂ©ciser le motif du recours au complĂ©ment d'heures, les dates de dĂ©but et de fin du recours, la durĂ©e du travail et sa rĂ©partition sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e, et la rĂ©munĂ©ration mensualisĂ©e recours Ă ce type d'avenant, qui n'a pas vocation Ă se substituer aux emplois Ă temps plein doit rester exceptionnel et concerner des situations spĂ©cifiques par exemple pĂ©riodes de formationâŠ.Les complĂ©ments d'heures seront proposĂ©s en prioritĂ© aux salariĂ©s compĂ©tents dans l'emploi Ă pourvoir qui ont manifestĂ© la volontĂ© d'augmenter temporairement leur temps de nombre maximal d'avenants pouvant ĂȘtre conclu est limitĂ© Ă 6 par an et par salariĂ© en dehors des cas de remplacement d'un salariĂ© absent nommĂ©ment heures accomplies au-delĂ de la durĂ©e dĂ©terminĂ©e par l'avenant donnent lieu Ă une majoration de salaire qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 25 %. Garanties collectives Les salariĂ©s Ă temps partiel bĂ©nĂ©ficient, au prorata de leur temps de travail, des mĂȘmes droits et avantages lĂ©gaux et conventionnels que ceux accordĂ©s aux salariĂ©s Ă temps bĂ©nĂ©ficient notamment de l'Ă©galitĂ© de traitement en matiĂšre d'Ă©volution de carriĂšre, de promotion, de formation professionnelle, de maintien dans l'emploi, de droit syndical. Chapitre IV Travail de nuit et travail du dimanche DĂ©finition du travail de nuit et du travailleur de nuitDĂ©finition du travail de nuit Tout travail entre 21 heures et 6 heures est considĂ©rĂ© comme travail de autre pĂ©riode de 9 heures consĂ©cutives, comprise entre 21 heures et 7 heures mais comprenant, en tout Ă©tat de cause, l'intervalle compris entre 24 heures et 5 heures, peut ĂȘtre substituĂ©e Ă la plage de nuit de 21 heures Ă 6 heures par accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement. Ă dĂ©faut d'accord et lorsque les caractĂ©ristiques particuliĂšres de l'activitĂ© de l'entreprise le justifient, cette substitution peut ĂȘtre autorisĂ©e par l'inspecteur du travail aprĂšs consultation des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux et avis du CSE. DĂ©finition du travailleur de nuit Le travailleur de nuit est tout salariĂ© qui â soit accomplit, au moins 2 fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins 3 heures de travail effectif durant la plage de nuit comprise entre 21 heures et 6 heures ou de celle qui lui est substituĂ©e ; â soit accomplit, sur une pĂ©riode quelconque de 12 mois consĂ©cutifs pĂ©riode dĂ©finie correspondant soit Ă l'annĂ©e civile, soit Ă la pĂ©riode de modulation, soit Ă la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence des congĂ©s payĂ©s⊠au moins 270 heures de travail effectif au cours de la plage de nuit comprise entre 21 heures et 6 heures, ou de celle qui lui est substituĂ©e. Contreparties gĂ©nĂ©rales au travail de nuit Tout salariĂ© travaillant habituellement de nuit bĂ©nĂ©ficie d'une prime indĂ©pendante du salaire, Ă©gale Ă 10 % de son taux horaire pour chaque heure de travail effectif situĂ©e au cours de la plage de nuit comprise entre 21 heures et 6 heures ou de celle qui lui est salariĂ© sĂ©dentaire, Ă l'exclusion du personnel de roulage, travaillant exceptionnellement de nuit bĂ©nĂ©ficie d'une prime, indĂ©pendante du salaire, Ă©gale Ă 25 % de son taux horaire pour chaque heure de travail effectif situĂ©e au cours de la plage de nuit comprise entre 21 heures et 6 heures ou de celle qui lui est les majorations prĂ©vues ci-dessus, tout salariĂ© effectuant au moins 4 heures de travail effectif au cours de la plage de nuit comprise entre 21 heures et 6 heures ou de celle qui lui est substituĂ©e bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© de restauration d'un montant Ă©gal Ă une fois et demie le taux horaire du majorations prĂ©vues ci-dessus peuvent ĂȘtre remplacĂ©es par l'attribution d'un repos compensateur d'une durĂ©e Ă©quivalente par accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement. Contrepartie spĂ©cifique au travailleur de nuit Les travailleurs de nuit dĂ©finis Ă l'article 67 bĂ©nĂ©ficient, outre les contreparties gĂ©nĂ©rales prĂ©vues Ă l'article 68, d'une contrepartie sous forme de repos compensateur forfaitaire de 3 jours par pĂ©riode de 12 mois consĂ©cutifs. Ce repos compensateur est attribuĂ© en fin de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pĂ©riode dĂ©finie correspondant soit Ă l'annĂ©e civile, soit Ă la pĂ©riode » de modulation, soit Ă la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence des congĂ©s payĂ©s⊠et est pris par journĂ©e entiĂšre au plus tard dans l'annĂ©e suivant la fin de la pĂ©riode de 12 contrepartie en temps ne se cumule pas avec toute contrepartie ayant le mĂȘme objet dĂ©terminĂ©e au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement. DurĂ©e du travail des travailleurs de nuit Article 1 non en vigueur RemplacĂ©La durĂ©e moyenne hebdomadaire de travail effectif des travailleurs de nuit calculĂ©e sur une pĂ©riode quelconque de 12 semaines consĂ©cutives ne peut excĂ©der 42 heures.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des articles L. 3122-7 et L. 3122-18 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1DurĂ©e hebdomadaire de travail effectif des travailleurs de nuit sur 12 semaines consĂ©cutives La durĂ©e moyenne hebdomadaire de travail effectif des travailleurs de nuit calculĂ©e sur une pĂ©riode quelconque de 12 semaines consĂ©cutives ne peut excĂ©der 42 heures, conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 3122-7 et L. 3122-18 du code du dĂ©passement de la durĂ©e maximale hebdomadaire de travail prĂ©vue Ă l'article L. 3122-7 se justifie au regard de la saisonnalitĂ© de certaines activitĂ©s, des contraintes de transport et de circulation et des contraintes de productivitĂ© notamment. Article 1 non en vigueur RemplacĂ©La durĂ©e quotidienne du travail accompli par un travailleur de nuit ne peut excĂ©der 8 heures conformĂ©ment Ă l'article L. 3122-34 du code du travail sauf dĂ©rogations prĂ©vues par ce mĂȘme article.1 L'article est Ă©tendu sous rĂ©serve que la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3122-34 du code du travail soit entendue comme la rĂ©fĂ©rence Ă l'article L. 3122-6. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1DurĂ©e quotidienne de travail La durĂ©e quotidienne du travail accompli par un travailleur de nuit ne peut excĂ©der 8 heures conformĂ©ment Ă l'article L. 3122-6 du code du travail sauf dĂ©rogations prĂ©vues par ce mĂȘme article. Garanties et protections des travailleurs de nuit Tout travailleur de nuit doit bĂ©nĂ©ficier, avant son affectation sur un poste de nuit, et Ă intervalles rĂ©guliers, d'une surveillance mĂ©dicale particuliĂšre dans les conditions dĂ©finies par voie l'Ă©tat de santĂ© du travailleur de nuit constatĂ© par le mĂ©decin du travail l'exige, le travailleur de nuit doit ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă titre dĂ©finitif ou temporaire sur un poste de jour correspondant Ă sa qualification et aussi comparable que possible Ă l'emploi prĂ©cĂ©demment ne peut prononcer la rupture du contrat de travail du travailleur de nuit du fait de son inaptitude au poste comportant le travail de nuit, sauf s'il justifie par Ă©crit soit de l'impossibilitĂ© pour lui de proposer un poste de reclassement au salariĂ© soit du refus de celui-ci d'accepter le poste proposĂ© dans ces conditions. Toutefois, ces dispositions s'appliquent sans prĂ©judice des rĂšgles de droit commun en matiĂšre d' travailleurs de nuit qui souhaitent occuper ou reprendre un poste de jour et le salariĂ© occupant un poste de jour qui souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement ont prioritĂ© pour l'attribution d'un emploi ressortissant Ă leur catĂ©gorie professionnelle ou d'un emploi Ă©quivalent. L'employeur porte Ă la connaissance de ces salariĂ©s la liste des emplois disponibles travailleur de nuit peut demander son affectation sur un poste de jour s'il justifie d'obligations familiales impĂ©rieuses, telles que la garde d'un enfant ou la prise en charge d'une personne dĂ©pendante incompatibles avec le travail de nuit. De mĂȘme un salariĂ© peut refuser le passage au travail de nuit sans s'exposer Ă une sanction ou Ă un licenciement s'il justifie d'obligations familiales impĂ©rieuses, telles que la garde d'un enfant ou la prise en charge d'une personne dĂ©pendante incompatibles avec le travail de tout Ă©tat de cause, les entreprises ou Ă©tablissements seront attentives Ă faciliter l'articulation de l'activitĂ© nocturne des travailleurs de nuit avec l'exercice de responsabilitĂ©s familiales et sociales, notamment en ce qui concerne les moyens de travailleuse de nuit en Ă©tat de grossesse mĂ©dicalement constatĂ© ou ayant accouchĂ©, est affectĂ©e Ă un poste de jour â sur sa demande, pendant la durĂ©e de la grossesse et pendant la pĂ©riode du congĂ© lĂ©gal postnatal ; â sur constatation par Ă©crit du mĂ©decin du travail que le poste de nuit est incompatible avec son Ă©tat. Cette pĂ©riode peut ĂȘtre prolongĂ©e pour une durĂ©e n'excĂ©dant pas 1 mois pour les mĂȘmes raisons et dans les mĂȘmes conditions. Ce changement d'affectation ne doit entraĂźner aucune diminution de la rĂ©munĂ©ration. L'affectation dans un autre Ă©tablissement est subordonnĂ©e Ă l'accord de la salariĂ©e. Si l'employeur est dans l'impossibilitĂ© de proposer un autre emploi, il doit faire connaĂźtre par Ă©crit Ă la salariĂ©e ou au mĂ©decin du travail les motifs qui s'opposent au reclassement. Le contrat de travail de la salariĂ©e est alors suspendu jusqu'Ă la date de dĂ©but du congĂ© lĂ©gal maternitĂ© et, Ă©ventuellement, durant la pĂ©riode complĂ©mentaire qui suit la fin de ce congĂ©. Durant la pĂ©riode de suspension du contrat de travail, la salariĂ©e bĂ©nĂ©ficie d'une garantie de rĂ©munĂ©ration, composĂ©e d'une allocation journaliĂšre versĂ©e par la sĂ©curitĂ© sociale et d'un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration Ă la charge de l'employeur conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires en professionnelle entre les hommes et les femmesLes parties signataires de la prĂ©sente convention collective nationale rappellent leur volontĂ© de favoriser l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les hommes et les femmes et engagent les entreprises Ă ĂȘtre vigilantes sur l'application de ce principe en matiĂšre d'embauche, de rĂ©munĂ©ration, de formation professionnelle et d'Ă©volution de carriĂšre pour les salariĂ©s occupant un poste de travail comportant du travail de professionnelle â exercice du droit syndical et exercice des mandats des institutions reprĂ©sentatives du parties signataires de la prĂ©sente convention collective nationale soulignent que la formation professionnelle doit ĂȘtre privilĂ©giĂ©e et dĂ©veloppĂ©e pour tous les salariĂ©s. Une attention particuliĂšre devra ĂȘtre portĂ©e, par consĂ©quent, aux travailleurs de nuit et aux salariĂ©s occupant un poste de travail comportant du travail de nuit afin qu'ils puissent bĂ©nĂ©ficier des actions comprises dans le plan de formation de l'entreprise, accĂ©der aux actions de formation au titre du capital de temps de formation ou Ă un congĂ© individuel de parties signataires de la prĂ©sente convention collective nationale soulignent Ă©galement que le travail de nuit ne doit pas constituer un obstacle Ă l'exercice du droit syndical et Ă l'exercice des mandats des institutions reprĂ©sentatives du personnel. Ă cet effet, les entreprises seront attentives Ă faciliter la conciliation de ces responsabilitĂ©s avec l'activitĂ© professionnelle des salariĂ©s concernĂ©s.1 L'article 71 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de la jurisprudence selon laquelle un jour fĂ©riĂ© chĂŽmĂ© dans l'entreprise est traitĂ© comme un jour non ouvrable pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, et sous rĂ©serve du respect de l'article du code du travail, qui prĂ©voit que les pĂ©riodes pendant lesquelles l'exĂ©cution du contrat de travail est suspendue pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle sont dĂ©comptĂ©es comme du temps de travail effectif pour le calcul des congĂ©s payĂ©s dans la limite d'une durĂ©e ininterrompue d'un an. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1 Article 72 1 non en vigueur RemplacĂ©Les heures effectuĂ©es le dimanche sont majorĂ©es de 100 %. Toutefois, cette majoration peut ĂȘtre remplacĂ©e par l'attribution d'un repos compensateur d'une durĂ©e Ă©quivalente. Cette substitution doit ĂȘtre dĂ©cidĂ©e par voie d'accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement.1 L'article 72 est Ă©tendu sous rĂ©serve que ses stipulations soient justifiĂ©es par une dĂ©rogation au repos hebdomadaire ou au repos dominical, telle que prĂ©vue par les articles L. 3132-4 Ă L. 3132-27-1 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Travail du dimanche Les heures effectuĂ©es le dimanche sont majorĂ©es de 100 %. Toutefois, cette majoration peut ĂȘtre remplacĂ©e par l'attribution d'un repos compensateur d'une durĂ©e Ă©quivalente. Cette substitution doit ĂȘtre dĂ©cidĂ©e par voie d'accord d'entreprise ou d' stipulations doivent ĂȘtre justifiĂ©es par une dĂ©rogation au repos hebdomadaire ou au repos dominical, telle que prĂ©vue par les articles L. 3132-4 Ă L. 3132-27-1 du code du travail. Sous-titre II CongĂ©s payĂ©s et jours fĂ©riĂ©s Article non en vigueur RemplacĂ©Pour tout ce qui concerne les congĂ©s payĂ©s annuels, les parties signataires se rĂ©fĂšrent Ă la rĂ©glementation en vigueur art. L. 3141-1 et suivants du code du travail.La durĂ©e du congĂ© est fixĂ©e Ă 21/2 jours par mois de travail effectif pour la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du 1er juin au 31 membre du personnel a droit Ă un congĂ© annuel dĂ©terminĂ© Ă raison de 21/2 jours ouvrables par mois de travail sans que la durĂ©e totale du congĂ© exigible puisse excĂ©der 30 jours congĂ© lĂ©gal inclut les jours de congĂ©s supplĂ©mentaires rĂ©sultant d'usages locaux ou d'accords d'entreprises et non repris dans la prĂ©sente convention la pĂ©riode de congĂ© comporte 1 ou plusieurs jours fĂ©riĂ©s tombant un jour ouvrable, ceux-ci sont assimilĂ©s Ă des jours ouvrables pour le calcul de la durĂ©e du congĂ©. Ils peuvent toutefois, Ă la demande du salariĂ©, donner droit Ă un nombre Ă©gal de jours d'absence pris en dehors de la pĂ©riode du congĂ©. Lorsqu'il s'agit de jours fĂ©riĂ©s payĂ©s, leur paiement a lieu soit en mĂȘme temps que l'indemnitĂ© de congĂ©, soit au moment de l' absences pour maladie, en une ou plusieurs fois, dans la limite d'une durĂ©e totale de 2 mois, pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, sont considĂ©rĂ©es comme temps de travail CongĂ© sans soldeLes salariĂ©s ayant au moins 6 mois de prĂ©sence le 1er juin peuvent, sur leur demande, bĂ©nĂ©ficier d'un complĂ©ment de congĂ© non payĂ© jusqu'Ă concurrence de la durĂ©e normale correspondant Ă 1 an de SalariĂ©s originaires de pays Ă©trangers ou des DOM-TOMDans les entreprises occupant des travailleurs d'outre-mer ou originaires de pays Ă©trangers, des dispositions pourront intervenir, d'un commun accord entre les employeurs et les intĂ©ressĂ©s, dans le but de faciliter Ă ces derniers le dĂ©roulement normal de leur gĂ©nĂ©rales Pour tout ce qui concerne les congĂ©s payĂ©s annuels, les parties signataires se rĂ©fĂšrent Ă la rĂ©glementation en vigueur art. L. 3141-1 et suivants du code du travail.La durĂ©e du congĂ© est fixĂ©e Ă 2 jours et demi par mois de travail effectif pour la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du 1er juin au 31 membre du personnel a droit Ă un congĂ© annuel dĂ©terminĂ© Ă raison de 2 jours et demi ouvrables par mois de travail sans que la durĂ©e totale du congĂ© exigible puisse excĂ©der 30 jours congĂ© lĂ©gal inclut les jours de congĂ©s supplĂ©mentaires rĂ©sultant d'usages locaux ou d'accords d'entreprises et non repris dans la prĂ©sente convention la pĂ©riode de congĂ© comporte un ou plusieurs jours fĂ©riĂ©s tombant un jour ouvrable, ceux-ci sont assimilĂ©s Ă des jours ouvrables pour le calcul de la durĂ©e du congĂ©. Ils peuvent toutefois, Ă la demande du salariĂ©, donner droit Ă un nombre Ă©gal de jours d'absence pris en dehors de la pĂ©riode du congĂ©. Lorsqu'il s'agit de jours fĂ©riĂ©s payĂ©s, leur paiement a lieu soit en mĂȘme temps que l'indemnitĂ© de congĂ©, soit au moment de l' est rappelĂ© qu'aux termes de la jurisprudence, 1 jour fĂ©riĂ© chĂŽmĂ© dans l'entreprise est traitĂ© comme 1 jour non ouvrable pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, et sous rĂ©serve du respect de l'article L. 3141-5 du code du travail, qui prĂ©voit que les pĂ©riodes pendant lesquelles l'exĂ©cution du contrat de travail est suspendue pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle sont dĂ©comptĂ©es comme du temps de travail effectif pour le calcul des congĂ©s payĂ©s dans la limite d'une durĂ©e ininterrompue de 1 absences pour maladie, en une ou plusieurs fois, dans la limite d'une durĂ©e totale de 2 mois, pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, sont considĂ©rĂ©es comme temps de travail effectuĂ©. Date des congĂ©s et fractionnement Le plan des dĂ©parts en vacances est Ă©tabli par l'employeur aprĂšs avis, le cas Ă©chĂ©ant, du CSE, compte tenu des dĂ©sirs exprimĂ©s par les intĂ©ressĂ©s, de leur anciennetĂ© et de leur situation des dĂ©parts est communiquĂ© Ă chaque ayant droit 1 mois avant son dĂ©part et affichĂ© sur les lieux de pĂ©riode ordinaire des vacances doit dans tous les cas ĂȘtre portĂ©e par l'employeur Ă la connaissance du personnel au moins 2 mois avant l'ouverture de cette congĂ© payĂ© ne dĂ©passant pas 12 jours ouvrables doit ĂȘtre continu. Le congĂ© d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă 12 jours ouvrables peut ĂȘtre fractionnĂ© par l'employeur avec l'agrĂ©ment du salariĂ©. Dans ce cas, une fraction doit ĂȘtre au moins de 12 jours ouvrables continus, compris entre 2 jours de repos hebdomadaires et situĂ©s, sauf accord individuel ou collectif contraire, pendant la pĂ©riode du 1er mai au 31 jours restant dus peuvent ĂȘtre accordĂ©s en une ou plusieurs fois en dehors de cette pĂ©riode. Sauf dĂ©rogation rĂ©sultant d'un accord individuel du salariĂ© ou d'un accord collectif d'Ă©tablissement, il est attribuĂ© 2 jours ouvrables de congĂ© supplĂ©mentaire lorsque le nombre de jours de congĂ© pris en dehors de cette pĂ©riode est au moins Ă©gal Ă 6 jours et un seul lorsqu'il est compris entre 3 jours et 5 toute la mesure du possible, le congĂ© est attribuĂ© de façon continue ; toutefois, en raison des caractĂ©ristiques de l'industrie et des commerces en gros des viandes, la 4e semaine de congĂ© annuel peut ĂȘtre attribuĂ©e, avec l'agrĂ©ment du salariĂ©, Ă une Ă©poque diffĂ©rente de celle du congĂ© principal et en dehors de la pĂ©riode lĂ©gale de congĂ©s payĂ©s. Sauf accord individuel ou collectif contraire, ce fractionnement emporte attribution de jours supplĂ©mentaires dans les limites indiquĂ©es Ă l'alinĂ©a dĂ©rogation particuliĂšre, la 5e semaine de congĂ©s payĂ©s doit ĂȘtre accordĂ©e en une seule fois et se situer en dehors de la pĂ©riode lĂ©gale 1er mai â 31 octobre, Ă une date compatible avec les besoins de la production et les nĂ©cessitĂ©s commerciales. Elle ne peut ĂȘtre accolĂ©e au congĂ© principal. Elle ne donne pas droit Ă jour supplĂ©mentaire pour fractionnement. Calcul de l'indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s L'indemnitĂ© de congĂ© est calculĂ©e sur la rĂ©munĂ©ration totale perçue par le salariĂ© pendant la pĂ©riode prise en considĂ©ration pour l'apprĂ©ciation de la durĂ©e de son rĂ©munĂ©ration totale, on doit entendre le salaire brut proprement dit auquel s'ajoutent, le cas Ă©chĂ©ant, la rĂ©munĂ©ration correspondant aux heures supplĂ©mentaires normalement effectuĂ©es ainsi que les primes ayant le caractĂšre d'un complĂ©ment de salaire et prĂ©sentant un caractĂšre de gĂ©nĂ©ralitĂ©, de constance et de sont pas, en revanche, Ă prendre en considĂ©ration les primes et gratifications bĂ©nĂ©voles, les primes qui compensent un risque exceptionnel, les primes et les gratifications qui ne sont pas affectĂ©es par la prise du congĂ© sont Ă©galement Ă exclure de l'assiette de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e ci-dessus, les primes et indemnitĂ©s ayant le caractĂšre de remboursement de de congĂ© est Ă©gale au 1/10 de la rĂ©munĂ©ration ainsi dĂ©finie sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă la rĂ©munĂ©ration qu'aurait perçue l'intĂ©ressĂ© pendant sa pĂ©riode de congĂ©, s'il avait continuĂ© Ă travailler. Article 74 1 non en vigueur RemplacĂ©Le chĂŽmage des jours lĂ©galement fĂ©riĂ©s ne peut ĂȘtre la cause d'une rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration, sous rĂ©serve, pour chaque intĂ©ressĂ© de totaliser au moins 3 mois d'anciennetĂ© dans l'entreprise ou l' rĂ©munĂ©ration Ă©tant maintenue intĂ©gralement, le dĂ©compte des heures supplĂ©mentaires travaillĂ©es durant la semaine comprenant le jour fĂ©riĂ© sera effectuĂ© comme si le jour fĂ©riĂ© avait Ă©tĂ© normalement dĂ©cision de faire travailler un jour fĂ©riĂ© n'est prise par la direction de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement qu'aprĂšs consultation du salariĂ©s qui sont occupĂ©s un jour fĂ©riĂ© ont droit, en plus du salaire normal affĂ©rent Ă cette journĂ©e, Ă une indemnitĂ© de 100 % pour chaque heure travaillĂ©e. Toutefois, cette indemnitĂ© peut ĂȘtre, sauf pour le 1er Mai, remplacĂ©e par l'attribution d'un congĂ© d'une durĂ©e Ă©quivalente. Le CSE est obligatoirement consultĂ© sur le choix de l'une ou l'autre particuliĂšres aux jeunesEn application de l'article L. 3164-6 du code du travail, les jeunes travailleurs, c'est-Ă -dire les salariĂ©s ĂągĂ©s de moins de 18 ans ou les stagiaires ĂągĂ©s de moins de 18 ans qui accomplissent des stages d'initiation ou d'application en milieu professionnel dans le cadre d'un enseignement alternĂ© ou du dĂ©roulement de leur scolaritĂ© ne peuvent travailler les jours de fĂȘte reconnus par la loi, sauf dĂ©rogation expressĂ©ment prĂ©vue.1 L'article 74 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article du code du travail qui prĂ©voit qu'un accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement, ou Ă dĂ©faut un accord de branche dĂ©finit les jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s, et de l'article du mĂȘme code qui prĂ©voit que l'employeur fixe les jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s uniquement Ă dĂ©faut d'accord. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Jours fĂ©riĂ©s ConformĂ©ment aux dispositions des articles L. 3133-3-1 et L. 3133-3-2 du code du travail, Ă dĂ©faut d'accord collectif dĂ©finissant les jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s, l'employeur fixe les jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s, aprĂšs le cas Ă©chĂ©ant, consultation du chĂŽmage des jours lĂ©galement fĂ©riĂ©s ne peut ĂȘtre la cause d'une rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration, sous rĂ©serve, pour chaque intĂ©ressĂ© de totaliser au moins 3 mois d'anciennetĂ© dans l'entreprise ou l' rĂ©munĂ©ration Ă©tant maintenue intĂ©gralement, le dĂ©compte des heures supplĂ©mentaires travaillĂ©es durant la semaine comprenant le jour fĂ©riĂ© sera effectuĂ© comme si le jour fĂ©riĂ© avait Ă©tĂ© normalement salariĂ©s qui sont occupĂ©s un jour fĂ©riĂ© ont droit, en plus du salaire normal affĂ©rent Ă cette journĂ©e, Ă une indemnitĂ© de 100 % pour chaque heure travaillĂ©e. Toutefois, cette indemnitĂ© peut ĂȘtre, sauf pour le 1er Mai, remplacĂ©e par l'attribution d'un repos d'une durĂ©e Ă©quivalente. Le CSE est obligatoirement consultĂ© sur le choix de l'une ou l'autre particuliĂšres aux jeunesEn application de l'article L. 3164-6 du code du travail, les jeunes travailleurs, c'est-Ă -dire les salariĂ©s ĂągĂ©s de moins de 18 ans ou les stagiaires ĂągĂ©s de moins de 18 ans qui accomplissent des stages d'initiation ou d'application en milieu professionnel dans le cadre d'un enseignement alternĂ© ou du dĂ©roulement de leur scolaritĂ© ne peuvent travailler les jours de fĂȘte reconnus par la loi, sauf dĂ©rogation expressĂ©ment prĂ©vue.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve qu'un accord d'entreprise prĂ©cise l'impact, sur la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s, des absences, arrivĂ©es et dĂ©parts en cours de pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence, conformĂ©ment au 4° du I du l'article L. 3121-64 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Titre VI Formation professionnelle Organisation de la formation professionnelle La politique de formation de la branche et les outils permettant sa mise en Ćuvre sont dĂ©finis dans le cadre du dialogue social organisĂ© au plan national Ă travers ses diffĂ©rentes instances paritaires la CPPNI et la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation ce cadre, les organisations signataires souscrivent aux politiques de formation professionnelle continue dĂ©finies par les accords nationaux interprofessionnels et les accords interbranches conclus dans le pĂ©rimĂštre du secteur compte tenu de l'importance que revĂȘt la formation professionnelle, et des Ă©volutions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires rĂ©guliĂšres, les parties signataires confirment leur attachement au dialogue social au sein de la branche et Ă la nĂ©gociation d'accords accords de branche doivent permettre d'enrichir et de complĂ©ter les dispositions prĂ©vues par les accords nationaux interprofessionnels et les accords interbranches du secteur alimentaire. Parcours professionnels L'Ă©volution professionnelle et l'employabilitĂ© des salariĂ©s des entreprises des industries et commerces en gros des viandes sont une prioritĂ© des organisations signataires de la prĂ©sente convention des salariĂ©s, et plus particuliĂšrement les opĂ©rateurs de production, doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier de parcours d'Ă©volution professionnelle bĂątis sur plusieurs dispositifs de formation â la formation permettant l'acquisition des compĂ©tences de base requises par le mĂ©tier visĂ©. Pour ce faire, les parties signataires rĂ©affirment leur volontĂ© de dĂ©velopper la mise en Ćuvre de formations d'intĂ©gration en alternance apprentissage et contrat de professionnalisation proposĂ©s par les organismes et centres de formation relevant du secteur alimentaire ; â la formation professionnelle continue, qui doit participer au dĂ©veloppement des compĂ©tences des salariĂ©s et Ă leur Ă©volution professionnelle vers la polyvalence et l'expertise notamment ; â la certification l'accĂšs aux diplĂŽmes et titres Ă finalitĂ© professionnelle, et tout particuliĂšrement les certificats de qualification professionnelle CQP. Les organisations signataires soulignent leur volontĂ© de pouvoir proposer une certification inscrite au rĂ©pertoire national des certifications professionnelles au plus grand nombre de salariĂ©s, notamment Ă ceux qui ne disposent ni de diplĂŽme, ni de qualification au moment de leur entrĂ©e dans une entreprise de la branche. L'ensemble de ces certifications est accessible via la validation des acquis de l' transmission intergĂ©nĂ©rationnelle des compĂ©tences, par le biais notamment du tutorat et de la formation interne, est une des prioritĂ©s des organisations signataires de la prĂ©sente convention collective. Perfectionnement professionnel des cadres Des facilitĂ©s seront accordĂ©es dans toute la mesure du possible aux cadres pour leur permettre de mettre Ă jour leurs connaissances et se perfectionner dans leur spĂ©cialitĂ© en assistant aux stages organisĂ©s par les Ă©tablissements, instituts, centres d'Ă©tudes, de perfectionnement technique, Ă©conomique ou social, lĂ©galement employeurs mettront Ă la disposition des cadres, notamment par la communication de documents ou de publications pĂ©riodiques, les moyens matĂ©riels qui leur sont nĂ©cessaires pour s'entretenir et se perfectionner dans la pratique de leur mĂ©tier. Titre VII Emploi, salaire et Ă©galitĂ© de traitement Classifications des emplois et qualifications Les entreprises des industries et commerces en gros des viandes connaissent rĂ©guliĂšrement des mutations dans leurs organisations, leurs mĂ©tiers et leurs outils de mutations, consĂ©quences des Ă©volutions technologiques, lĂ©gislatives et rĂ©glementaires, induisent des changements rĂ©guliers dans les emplois, classifications et qualifications des salariĂ©s de la maniĂšre Ă bĂ©nĂ©ficier d'un systĂšme adaptable, Ă©volutif et souple, la classification des emplois et les qualifications professionnelles de la branche sont dĂ©finies par un accord collectif figurant en annexe Ă la prĂ©sente convention tout Ă©tat de cause, le dispositif de classification repose sur deux composantes essentielles â les niveaux chaque emploi, analysĂ© Ă partir de critĂšres gĂ©nĂ©raux, est positionnĂ© sur un niveau ; â les Ă©chelons la classification par niveau est complĂ©tĂ©e et prĂ©cisĂ©e Ă l'aide d'Ă©chelons dont les critĂšres objectifs sont choisis par l'entreprise. Salaires Le salaire de base mensuel minimum se dĂ©finit comme le produit du taux horaire contractuel par 151,67 heures de travail effectif ou aux dispositions de l'article L. 2253-1 du code du travail, aucun salaire de base ne peut ĂȘtre infĂ©rieur aux montants des salaires dĂ©finis chaque annĂ©e dans la convention collective nationale, qui excluent donc tout autre Ă©lĂ©ment de rĂ©munĂ©ration pauses, habillage, douche, primes diversesâŠ.La prime de fin d'annĂ©e doit faire l'objet d'une ligne distincte sur le bulletin de consĂ©quence, aucun salariĂ© ne pourra ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ© en deçà du salaire de base horaire minimum conventionnel correspondant Ă son niveau et Ă©chelon et en tout Ă©tat de cause en deçà du salaire horaire minimum lĂ©gal Smic.Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficiant d'une rĂ©munĂ©ration variable doit pouvoir en vĂ©rifier le aux dispositions lĂ©gales, les organisations liĂ©es par la prĂ©sente convention collective se rĂ©unissent au moins 1 fois par an pour nĂ©gocier les salaires. Cette nĂ©gociation porte sur le salaire de base mensuel minimum applicable pour chaque niveau et grille du salaire de base mensuel minimum ainsi Ă©tablie fait l'objet d'un accord annexĂ© Ă la convention collective. Article 80 1 non en vigueur RemplacĂ©L'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes et, plus gĂ©nĂ©ralement, l'Ă©galitĂ© de traitement entre les salariĂ©s constitue un principe fondamental qui s'impose dans toutes les dimensions de la vie de l'entreprise et du dialogue veillera en consĂ©quence Ă garantir le respect de ce principe tout particuliĂšrement en matiĂšre de recrutement et de rĂ©munĂ©ration Ă compĂ©tences et fonction identiques, puis en matiĂšre de formation et de promotion principe d'Ă©galitĂ© de traitement implique par ailleurs l'absence de toute et conformĂ©ment Ă l'article L. 1132-1 du code du travail, aucune personne ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e d'une procĂ©dure de recrutement ou de l'accĂšs Ă un stage ou Ă une pĂ©riode de formation en entreprise, aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, de mesures d'intĂ©ressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mĆurs, de son orientation sexuelle ou identitĂ© de genre, de son Ăąge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©sultant de sa situation Ă©conomique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă une ethnie, une nation ou une origine, de ses opinions politiques, de ses activitĂ©s syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de rĂ©sidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son Ă©tat de santĂ©, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacitĂ© Ă s'exprimer dans une langue autre que le dĂ©clinaison du principe d'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes et de l'Ă©galitĂ© de traitement se fera au travers des accords de branche spĂ©cifiques ou gĂ©nĂ©raux intĂ©grant cette cet Ă©gard, il est rappelĂ© que conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, les organisations liĂ©es par la prĂ©sente convention collective doivent se rĂ©unir tous les 3 ans pour nĂ©gocier sur les mesures tendant Ă assurer l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes et sur les mesures de rattrapage tendant Ă remĂ©dier aux inĂ©galitĂ©s constatĂ©es, et assurer un suivi rĂ©gulier des accords conclus en la matiĂšre.1 L'article 80 est Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions de l'article L. 2241-1 du code du travail qui imposent aux organisations liĂ©es par une convention de branche, de nĂ©gocier au moins une fois tous les quatre ans sur les mesures tendant Ă assurer l'Ă©galitĂ© professionnelle entre le hommes et les femmes et des dispositions des articles L. 2241-11 et D. 2241-2 du code du travail qui prĂ©voient la nĂ©cessitĂ© d'Ă©tablir, au niveau de la branche et Ă dĂ©faut d'accord prĂ©cisant le calendrier, la pĂ©riodicitĂ©, les thĂšmes et les modalitĂ©s de nĂ©gociation, et en prĂ©paration de la nĂ©gociation sur l'Ă©galitĂ© professionnelle, Ă la fois, un rapport prĂ©sentant la situation comparĂ©e des femmes et des hommes et un diagnostic des Ă©carts Ă©ventuels de rĂ©munĂ©ration. Ces Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre Ă©tablis prĂ©alablement Ă toute nĂ©gociation sur l'Ă©galitĂ© professionnelle. ArrĂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1ĂgalitĂ© de traitement Ces stipulations s'entendent en application des dispositions de l'article L. 2241-1 du code du travail qui imposent aux organisations liĂ©es par une convention de branche, de nĂ©gocier au moins une fois tous 4 ans sur les mesures tendant Ă assurer l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les hommes et les femmes et des dispositions des articles L. 2241-11 et D. 2241-2 du code du travail qui prĂ©voient la nĂ©cessitĂ© d'Ă©tablir, au niveau de la branche et Ă dĂ©faut d'accord prĂ©cisant le calendrier, la pĂ©riodicitĂ©, les thĂšmes et les modalitĂ©s de nĂ©gociation, et en prĂ©paration de la nĂ©gociation sur l'Ă©galitĂ© professionnelle, Ă la fois, un rapport prĂ©sentant la situation comparĂ©e des femmes et des hommes et un diagnostic des Ă©carts Ă©ventuels de rĂ©munĂ©ration. Ces Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre Ă©tablis prĂ©alablement Ă toute nĂ©gociation sur l'Ă©galitĂ© professionnelle. L'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes et, plus gĂ©nĂ©ralement, l'Ă©galitĂ© de traitement entre les salariĂ©s constitue un principe fondamental qui s'impose dans toutes les dimensions de la vie de l'entreprise et du dialogue social. L'employeur veillera en consĂ©quence Ă garantir le respect de ce principe tout particuliĂšrement en matiĂšre de recrutement et de rĂ©munĂ©ration Ă compĂ©tences et fonction identiques, puis en matiĂšre de formation et de promotion professionnelle. Le principe d'Ă©galitĂ© de traitement implique par ailleurs l'absence de toute discrimination. Ainsi, et conformĂ©ment Ă l'article L. 1132-1 du code du travail, aucune personne ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e d'une procĂ©dure de recrutement ou de l'accĂšs Ă un stage ou Ă une pĂ©riode de formation en entreprise, aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, de mesures d'intĂ©ressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mĆurs, de son orientation sexuelle ou identitĂ© de genre, de son Ăąge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©sultant de sa situation Ă©conomique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă une ethnie, une nation ou une origine, de ses opinions politiques, de ses activitĂ©s syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de rĂ©sidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son Ă©tat de santĂ©, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacitĂ© Ă s'exprimer dans une langue autre que le français. 1La dĂ©clinaison du principe d'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes et de l'Ă©galitĂ© de traitement se fera au travers des accords de branche spĂ©cifiques ou gĂ©nĂ©raux intĂ©grant cette dimension.1 AlinĂ©a Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 1132-1 du code du travail, modifiĂ© par la loi n° 2019-1461 du 27 dĂ©cembre 2019. ArrĂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 EntrĂ©e en vigueur Le prĂ©sent avenant de rĂ©vision est conclu pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă compter de sa date d'entrĂ©e en vigueur au 1er jour du mois suivant son arrĂȘtĂ© d'extension. Le prĂ©sent accord sera adressĂ©, Ă l'issue du dĂ©lai d'opposition de 15 jours, au ministĂšre en vue de son extension, en 2 exemplaires dont un sur support papier et l'autre sur support Ă©lectronique, ainsi qu'au conseil de prud'hommes de Paris, selon les dispositions de l'article D. 2231-2 du code du travail. Les parties signataires du prĂ©sent accord conviennent que culture viande sera chargĂ© de ces formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt et de demande d'extension.
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